C’est une étude qui vient à point nommé. Elle jette la lumière sur un secteur fortement impacté, il continue de l’être à cause de la pandémie. Il s’agit de l’enquête de l’écosystème du sport en Afrique conduite par Mazars et l’African Sports & Creative Institute (ASCI). Les résultats de ce rapport ont été présentés, hier mercredi, lors d’un point de presse par visioconférence à Casablanca.
Ce document, premier du genre, a été mené auprès de 500 répondants avec 30 interviews. Il s’agit d’une enquête qualitative et quantitative au cours de laquelle la parole a été donnée aux acteurs économiques représentant toute la chaîne de valeur du sport sur le continent. Dans l’optique de comprendre la perspective des acteurs du sport africain sur le secteur, ainsi que les défis et les opportunités qui se présentent à eux.
Lors de la présentation des résultats de cette enquête par Mohsen Abdel Fattah, Directeur de l’ASCI, et Abdou Diop, Managing Partner de Mazars au Maroc, il ressort que 82% des sondés ne collaborent pas avec leur région tandis que 74% estiment que l’écosystème du sport en Afrique est fragile voire inexistant.
Impact du Coronavirus
Pour ce qui est du développement de l’écosystème sur le continent, l’Afrique du Nord est bien lotie puisque 50% estiment que cette région est mieux outillée par rapport aux autres contrées de l’Afrique. Tout naturellement, le Coronavirus a été au coeur de l’enquête. A ce sujet, 53 % déclarent une baisse d’activité due à la crise à la Covid-19. Le sport a été ainsi touché de plein fouet à l’instar des autres secteurs d’activité économiques.
Selon le rapport, les données collectées auprès de 500 acteurs du sport africain mettent en valeur deux caractéristiques de ce système. Premièrement, les répondants estiment que de nombreux acteurs comprennent mal les enjeux spécifiques au sport, ce qui les empêche de convaincre les sponsors et bailleurs de fonds nécessaires au financement de leur croissance. Deuxièmement, le manque de données freine la capacité des dirigeants à détecter les opportunités.
Pour les deux conférenciers, cette enquête vise dans un premier temps à établir un état des lieux de l’industrie du sport en Afrique. Dans un second temps, elle veut définir les défis et les opportunités qui se présentent à elle.
Dans cette optique, le rapport recommande la levée continue des barrières institutionnelles, financières ou liées au capital humain doivent encore être levées. Outre ces éléments, il y a aussi la formation et l’éducation. Celles-ci constituent un frein au développement de l’écosystème du sport en Afrique.
Modes de financement
L’enquête souligne, en revanche, que de grandes opportunités sont à saisir pour renforcer l’écosystème du sport. Ceci en misant sur des stratégies publiques plus appropriées, des modes de financement plus conséquents et adaptés, l’investissement dans la formation, l’innovation et la digitalisation, l’engagement du secteur privé et l’investissement dans l’infrastructure et les équipements.
Ce qui fait dire à Mohsen Abdel Fattah que l’économie du sport contribue déjà à la croissance africaine. « En interrogeant les acteurs sur le terrain, nous espérons faire émerger les pratiques et idées innovantes à partir desquelles on pourra développer un ou plusieurs modèles propres à l’Afrique », fait-il relever.
Quant à Abdou Diop, il souligne pour sa part que les nouveaux modes de consommation du sport et la digitalisation redéfiniront indéniablement la pratique et la consommation du sport sur le continent.
Pour rappel, Mazars est une organisation internationale spécialisée dans l’audit et le conseil. Mazars est présent dans 91 pays et territoires à travers le monde. Au Maroc, le Cabinet fédère les expertises de plus de 190 professionnels encadrés par 11 Associés. Pour ce qui est d’ASCI (African Sports & Creative Institute), c’est une organisation à but non lucratif qui aide les acteurs du sport et des industries créatives en Afrique à créer un écosystème pérenne grâce à ses activités de recherche, de conseil et de plaidoyer. L’Institut offre aux entités publiques et privées une plate-forme pour lancer des initiatives sportives d’envergure.
Ce document, premier du genre, a été mené auprès de 500 répondants avec 30 interviews. Il s’agit d’une enquête qualitative et quantitative au cours de laquelle la parole a été donnée aux acteurs économiques représentant toute la chaîne de valeur du sport sur le continent. Dans l’optique de comprendre la perspective des acteurs du sport africain sur le secteur, ainsi que les défis et les opportunités qui se présentent à eux.
Lors de la présentation des résultats de cette enquête par Mohsen Abdel Fattah, Directeur de l’ASCI, et Abdou Diop, Managing Partner de Mazars au Maroc, il ressort que 82% des sondés ne collaborent pas avec leur région tandis que 74% estiment que l’écosystème du sport en Afrique est fragile voire inexistant.
Impact du Coronavirus
Pour ce qui est du développement de l’écosystème sur le continent, l’Afrique du Nord est bien lotie puisque 50% estiment que cette région est mieux outillée par rapport aux autres contrées de l’Afrique. Tout naturellement, le Coronavirus a été au coeur de l’enquête. A ce sujet, 53 % déclarent une baisse d’activité due à la crise à la Covid-19. Le sport a été ainsi touché de plein fouet à l’instar des autres secteurs d’activité économiques.
Selon le rapport, les données collectées auprès de 500 acteurs du sport africain mettent en valeur deux caractéristiques de ce système. Premièrement, les répondants estiment que de nombreux acteurs comprennent mal les enjeux spécifiques au sport, ce qui les empêche de convaincre les sponsors et bailleurs de fonds nécessaires au financement de leur croissance. Deuxièmement, le manque de données freine la capacité des dirigeants à détecter les opportunités.
Pour les deux conférenciers, cette enquête vise dans un premier temps à établir un état des lieux de l’industrie du sport en Afrique. Dans un second temps, elle veut définir les défis et les opportunités qui se présentent à elle.
Dans cette optique, le rapport recommande la levée continue des barrières institutionnelles, financières ou liées au capital humain doivent encore être levées. Outre ces éléments, il y a aussi la formation et l’éducation. Celles-ci constituent un frein au développement de l’écosystème du sport en Afrique.
Modes de financement
L’enquête souligne, en revanche, que de grandes opportunités sont à saisir pour renforcer l’écosystème du sport. Ceci en misant sur des stratégies publiques plus appropriées, des modes de financement plus conséquents et adaptés, l’investissement dans la formation, l’innovation et la digitalisation, l’engagement du secteur privé et l’investissement dans l’infrastructure et les équipements.
Ce qui fait dire à Mohsen Abdel Fattah que l’économie du sport contribue déjà à la croissance africaine. « En interrogeant les acteurs sur le terrain, nous espérons faire émerger les pratiques et idées innovantes à partir desquelles on pourra développer un ou plusieurs modèles propres à l’Afrique », fait-il relever.
Quant à Abdou Diop, il souligne pour sa part que les nouveaux modes de consommation du sport et la digitalisation redéfiniront indéniablement la pratique et la consommation du sport sur le continent.
Pour rappel, Mazars est une organisation internationale spécialisée dans l’audit et le conseil. Mazars est présent dans 91 pays et territoires à travers le monde. Au Maroc, le Cabinet fédère les expertises de plus de 190 professionnels encadrés par 11 Associés. Pour ce qui est d’ASCI (African Sports & Creative Institute), c’est une organisation à but non lucratif qui aide les acteurs du sport et des industries créatives en Afrique à créer un écosystème pérenne grâce à ses activités de recherche, de conseil et de plaidoyer. L’Institut offre aux entités publiques et privées une plate-forme pour lancer des initiatives sportives d’envergure.
Wolondouka SIDIBE