Hakim Radaoui est né, par hasard, le 18 novembre 1956 à Aix-les-Bains. Donc le jour de l’indépendance du pays et dans la ville où se sont déroulés les pourparlers aboutissant à cette indépendance.
Marié, Hakim mène une vie de bourgeois à Rabat grâce à son salaire d’organisateur de festivals internationaux au Maroc. En dépit de quelques dérèglements, effets de l’âge, le privant notamment du plaisir de boire, il est plutôt content de son sort. Mais son passé le rattrape. Sophie, qui avait vécu avec lui les plus belles années de leur jeunesse avant de s’envoler sans crier gare, ressurgit. Elle l’appelle pour lui donner un rendez-vous à Marrakech. Des souvenirs et des sentiments qu’il croyait ensevelis à jamais refont alors surface. En particulier l’image d’une fille qui avait toujours eu horreur des contraintes et qui avait toujours préféré mener sa vie à sa guise. Elle ne voulait surtout pas ressembler à ses parents à elle qu’elle trouvait ringards et racistes. Mais elle portait aussi un jugement sans appel sur Hakim et sa famille incarnant à ses yeux un univers pesant, sclérosé, cadenassé. Le narrateur finit par prendre le chemin de la ville ocre en ruminant. Une flamme éteinte depuis trente ans peut-elle se rallumer ? Il sait qu’il peut être rancunier, exécrable. Mais il y a des moments où il faut crever l’abcès.
Écrit à la première personne du singulier, ce roman sans prétention, prend l’aspect d’un long soliloque d’un narrateur extrêmement lucide, affectionnant l’autodérision. Les phrases sont courtes, le rythme est rapide et les rebondissements se succèdent. L’auteur-narrateur procède le long de dix-sept chapitres à de savoureux jeux de mots tout en nous livrant une réflexion sur la vie, les relations hommes-femmes et les réseaux sociaux de plus en plus envahissants. On souhaiterait cependant que les éditeurs évitent autant que possible les coquilles et accordent plus d’importance à la mise en page.
Marié, Hakim mène une vie de bourgeois à Rabat grâce à son salaire d’organisateur de festivals internationaux au Maroc. En dépit de quelques dérèglements, effets de l’âge, le privant notamment du plaisir de boire, il est plutôt content de son sort. Mais son passé le rattrape. Sophie, qui avait vécu avec lui les plus belles années de leur jeunesse avant de s’envoler sans crier gare, ressurgit. Elle l’appelle pour lui donner un rendez-vous à Marrakech. Des souvenirs et des sentiments qu’il croyait ensevelis à jamais refont alors surface. En particulier l’image d’une fille qui avait toujours eu horreur des contraintes et qui avait toujours préféré mener sa vie à sa guise. Elle ne voulait surtout pas ressembler à ses parents à elle qu’elle trouvait ringards et racistes. Mais elle portait aussi un jugement sans appel sur Hakim et sa famille incarnant à ses yeux un univers pesant, sclérosé, cadenassé. Le narrateur finit par prendre le chemin de la ville ocre en ruminant. Une flamme éteinte depuis trente ans peut-elle se rallumer ? Il sait qu’il peut être rancunier, exécrable. Mais il y a des moments où il faut crever l’abcès.
Écrit à la première personne du singulier, ce roman sans prétention, prend l’aspect d’un long soliloque d’un narrateur extrêmement lucide, affectionnant l’autodérision. Les phrases sont courtes, le rythme est rapide et les rebondissements se succèdent. L’auteur-narrateur procède le long de dix-sept chapitres à de savoureux jeux de mots tout en nous livrant une réflexion sur la vie, les relations hommes-femmes et les réseaux sociaux de plus en plus envahissants. On souhaiterait cependant que les éditeurs évitent autant que possible les coquilles et accordent plus d’importance à la mise en page.
Ahmed ISMAÏLI
Moha Souag - Mon ex a appelé - Éditions Onze