Le Parlement égyptien a donné lundi son autorisation au président Abdel Fattah al Sissi pour déclencher une éventuelle opération militaire en Libye en approuvant le déploiement de forces armées à l’étranger pour combattre les «groupes terroristes» et les «milices».
Abdel Fattah al Sissi a prévenu jeudi que l’Egypte ne resterait pas passive en cas d’initiative susceptible de constituer une menace directe contre sa propre sécurité ou celle de la Libye.
Le président égyptien, avec les Emirats arabes unis et la Russie, soutient le maréchal Khalifa Haftar, qui contrôle l’est de la Libye frontalier de l’Egypte. Les forces du maréchal Haftar affrontent en Libye les troupes du gouvernement d’entente nationale (GEN) soutenu militairement par la Turquie.
Dans un communiqué au sujet de son vote de lundi, le Parlement égyptien a déclaré que les forces égyptiennes défendraient la sécurité nationale sur un front occidental «stratégique». Il ne fournit pas de détails ni de calendrier et ne cite ni la Libye explicitement ni la Turquie.
La télévision publique égyptienne a par la suite diffusé des bandeaux avec cette inscription: «L’Egypte et la Libye, un peuple, un destin».
Abdel Fattah al Sissi s’est entretenu ce lundi, peu avant le vote du Parlement, avec Donald Trump. Lors de cette conversation téléphonique au sujet des récents développements en Libye, déchirée par la guerre, Sissi a souligné la position stratégique de l’Egypte à l’égard de la question libyenne, qui vise à «préserver les institutions nationales du pays et à empêcher une nouvelle détérioration des conditions de sécurité par des interventions étrangères illégales», a déclaré dans un communiqué Bassam Rady, le porte-parole du président égyptien.
« Donald Trump exprime sa compréhension »
Le chef de l’Etat égyptien a également noté que les interventions étrangères ne faisaient qu’aggraver la situation sécuritaire dans ce pays riche en pétrole, ce qui par contrecoup affecte aussi la stabilité et la sécurité régionales, a ajouté le porte-parole.
Pour sa part, Donald Trump a exprimé sa compréhension des préoccupations de l’Egypte concernant les répercussions négatives de la crise libyenne sur la région, saluant les efforts du Caire pour résoudre le problème libyen, a déclaré M. Rady.
Le porte-parole a ajouté que les deux présidents ont convenus de mettre en oeuvre un cessez-le-feu et une désescalade en Libye pour ouvrir la voie à la relance du dialogue et des solutions politiques.
Le 16 juillet, le président al-Sissi a averti que son pays ne resterait pas les bras croisés face à des menaces directes contre la sécurité de l’Egypte et de la Libye. Ses remarques sont intervenues après que des chefs tribaux alliés à l’Armée nationale libyenne (ANL) basée dans l’est du pays et dirigée par Khalifa Haftar, l’ont autorisé, lors d’une réunion au Caire, à intervenir militairement en Libye.
La Libye est plongée dans une guerre civile depuis l’éviction et la mort de son ancien dirigeant Mouammar Kadhafi en 2011. La situation s’est aggravée en 2014, année qui a vu une division du pouvoir entre deux gouvernements rivaux possédant des forces combattantes : le Gouvernement d’union nationale (GNA) soutenu par l’ONU, basé à Tripoli, la capitale, et l’ANL. L’Egypte, la Russie et les Emirats arabes unis soutiennent l’ANL de Khalifa Haftar, tandis que le GNA est principalement soutenu par la Turquie et le Qatar.
Lors du même entretien téléphonique, Abdel-Fattah al-Sissi et Donald Trump avaient échangé leurs vues sur les récents développements du Grand barrage de la Renaissance que construit actuellement l’Ethiopie sur le Nil.
Les deux chefs d’Etat ont également souligné l’importance de poursuivre les négociations pour parvenir à un accord global qui permette de défendre les intérêts de l’Égypte, du Soudan et de l’Éthiopie.
Le président américain a aussi parlé de la Libye avec son homologue français Emmanuel Macron lors d’un entretien téléphonique. Sur Twitter, le président français a dit avoir eu «une grande discussion au sujet de la Libye avec mon ami» Donald Trump.
Abdel Fattah al Sissi a prévenu jeudi que l’Egypte ne resterait pas passive en cas d’initiative susceptible de constituer une menace directe contre sa propre sécurité ou celle de la Libye.
Le président égyptien, avec les Emirats arabes unis et la Russie, soutient le maréchal Khalifa Haftar, qui contrôle l’est de la Libye frontalier de l’Egypte. Les forces du maréchal Haftar affrontent en Libye les troupes du gouvernement d’entente nationale (GEN) soutenu militairement par la Turquie.
Dans un communiqué au sujet de son vote de lundi, le Parlement égyptien a déclaré que les forces égyptiennes défendraient la sécurité nationale sur un front occidental «stratégique». Il ne fournit pas de détails ni de calendrier et ne cite ni la Libye explicitement ni la Turquie.
La télévision publique égyptienne a par la suite diffusé des bandeaux avec cette inscription: «L’Egypte et la Libye, un peuple, un destin».
Abdel Fattah al Sissi s’est entretenu ce lundi, peu avant le vote du Parlement, avec Donald Trump. Lors de cette conversation téléphonique au sujet des récents développements en Libye, déchirée par la guerre, Sissi a souligné la position stratégique de l’Egypte à l’égard de la question libyenne, qui vise à «préserver les institutions nationales du pays et à empêcher une nouvelle détérioration des conditions de sécurité par des interventions étrangères illégales», a déclaré dans un communiqué Bassam Rady, le porte-parole du président égyptien.
« Donald Trump exprime sa compréhension »
Le chef de l’Etat égyptien a également noté que les interventions étrangères ne faisaient qu’aggraver la situation sécuritaire dans ce pays riche en pétrole, ce qui par contrecoup affecte aussi la stabilité et la sécurité régionales, a ajouté le porte-parole.
Pour sa part, Donald Trump a exprimé sa compréhension des préoccupations de l’Egypte concernant les répercussions négatives de la crise libyenne sur la région, saluant les efforts du Caire pour résoudre le problème libyen, a déclaré M. Rady.
Le porte-parole a ajouté que les deux présidents ont convenus de mettre en oeuvre un cessez-le-feu et une désescalade en Libye pour ouvrir la voie à la relance du dialogue et des solutions politiques.
Le 16 juillet, le président al-Sissi a averti que son pays ne resterait pas les bras croisés face à des menaces directes contre la sécurité de l’Egypte et de la Libye. Ses remarques sont intervenues après que des chefs tribaux alliés à l’Armée nationale libyenne (ANL) basée dans l’est du pays et dirigée par Khalifa Haftar, l’ont autorisé, lors d’une réunion au Caire, à intervenir militairement en Libye.
La Libye est plongée dans une guerre civile depuis l’éviction et la mort de son ancien dirigeant Mouammar Kadhafi en 2011. La situation s’est aggravée en 2014, année qui a vu une division du pouvoir entre deux gouvernements rivaux possédant des forces combattantes : le Gouvernement d’union nationale (GNA) soutenu par l’ONU, basé à Tripoli, la capitale, et l’ANL. L’Egypte, la Russie et les Emirats arabes unis soutiennent l’ANL de Khalifa Haftar, tandis que le GNA est principalement soutenu par la Turquie et le Qatar.
Lors du même entretien téléphonique, Abdel-Fattah al-Sissi et Donald Trump avaient échangé leurs vues sur les récents développements du Grand barrage de la Renaissance que construit actuellement l’Ethiopie sur le Nil.
Les deux chefs d’Etat ont également souligné l’importance de poursuivre les négociations pour parvenir à un accord global qui permette de défendre les intérêts de l’Égypte, du Soudan et de l’Éthiopie.
Le président américain a aussi parlé de la Libye avec son homologue français Emmanuel Macron lors d’un entretien téléphonique. Sur Twitter, le président français a dit avoir eu «une grande discussion au sujet de la Libye avec mon ami» Donald Trump.