En anticipation d’une élection électrique et effrénée, Facebook veut éviter à tout prix le risque de manipulation et de désinformation pendant la compagne et au jour du scrutin. Mark Zuckerberg n’a pas caché son inquiétude vis-à-vis du climat politique très tendu et la division qui règne actuellement aux Etats unis.
Dans ce sens, le réseau social a annoncé, jeudi 3 septembre, une série de mesures destinées à limiter les contestations et les manipulations de l’élection qui se tiendra le mardi 3 novembre.
Contre la désinformation
Facebook veut éviter le risque de manipulation du résultat de l’élection avec un nouveau dispositif. Si un des candidats déclare sa victoire avant l’annonce officielle du résultat du scrutin, un avertissement sera apposé à côté de chacune de sa publication, renvoyant vers les résultats officiels. En parallèle, il est prévu qu’un avertissement soit apposé sur toute publication qui ayant pour but de contester le résultat de l’élection.
Dans le contexte de la pandémie de la Covid-19, le réseau social s’engage à contrer toute information qui vise à influencer les résultats de l’élection ou même à décourager les électeurs d’aller voter à cause du coronavirus.
Facebook œuvre également à couper la voie à la circulation des fausses nouvelles sur ses plateformes de discussion instantanée. A l’instar de WhatsApp, l’application Messenger ne pourrait plus permettre à ses utilisateurs de partager simultanément une information avec plus de cinq personnes.
En outre, aucune publicité à caractère politique ne sera transmise durant toute la semaine qui précédera le jour des élections. Ceci est dû aux nombreuses critiques qu’avaient essuyés le réseau social qui fut accusé parfois de laisser passer des publicités mensongères.
Tout pour éviter un nouveau scandale
Facebook semble bien retenir les leçons du scandale de l’affaire « Cambridge Analytica » qui a eu lieu lors de l’élection présidentielle de 2016. Les données de plus de 87 millions d’utilisateurs de Facebook ont été exploités par la société britannique « Cambridge Analytica » pour des raisons électorales en faveur d'hommes politiques américains dont fait partie le président Donal Trump.
En conséquence de cela, Facebook a été sévèrement critiqué après avoir admis recueillir des données sur les internautes même s’ils ne sont pas enregistrés sur le site.
Par ailleurs, Facebook redoute une nouvelle ingérence étrangère dans la campagne américaine après l’épisode de l’interférence russe en 2016 dont le dossier n’a pas été tranché jusqu’à présent. Les autorités américaines avaient accusé des agents russes de lancer des Fake news sur Facebook à propos de la candidate démocrate Hillary Clinton par l’intermédiaire de faux comptes.
Dans ce sens, le réseau social a annoncé, jeudi 3 septembre, une série de mesures destinées à limiter les contestations et les manipulations de l’élection qui se tiendra le mardi 3 novembre.
Contre la désinformation
Facebook veut éviter le risque de manipulation du résultat de l’élection avec un nouveau dispositif. Si un des candidats déclare sa victoire avant l’annonce officielle du résultat du scrutin, un avertissement sera apposé à côté de chacune de sa publication, renvoyant vers les résultats officiels. En parallèle, il est prévu qu’un avertissement soit apposé sur toute publication qui ayant pour but de contester le résultat de l’élection.
Dans le contexte de la pandémie de la Covid-19, le réseau social s’engage à contrer toute information qui vise à influencer les résultats de l’élection ou même à décourager les électeurs d’aller voter à cause du coronavirus.
Facebook œuvre également à couper la voie à la circulation des fausses nouvelles sur ses plateformes de discussion instantanée. A l’instar de WhatsApp, l’application Messenger ne pourrait plus permettre à ses utilisateurs de partager simultanément une information avec plus de cinq personnes.
En outre, aucune publicité à caractère politique ne sera transmise durant toute la semaine qui précédera le jour des élections. Ceci est dû aux nombreuses critiques qu’avaient essuyés le réseau social qui fut accusé parfois de laisser passer des publicités mensongères.
Tout pour éviter un nouveau scandale
Facebook semble bien retenir les leçons du scandale de l’affaire « Cambridge Analytica » qui a eu lieu lors de l’élection présidentielle de 2016. Les données de plus de 87 millions d’utilisateurs de Facebook ont été exploités par la société britannique « Cambridge Analytica » pour des raisons électorales en faveur d'hommes politiques américains dont fait partie le président Donal Trump.
En conséquence de cela, Facebook a été sévèrement critiqué après avoir admis recueillir des données sur les internautes même s’ils ne sont pas enregistrés sur le site.
Par ailleurs, Facebook redoute une nouvelle ingérence étrangère dans la campagne américaine après l’épisode de l’interférence russe en 2016 dont le dossier n’a pas été tranché jusqu’à présent. Les autorités américaines avaient accusé des agents russes de lancer des Fake news sur Facebook à propos de la candidate démocrate Hillary Clinton par l’intermédiaire de faux comptes.