Malgré le contexte pesant lié au Covid, la Women's Super League (WSL), le championnat féminin anglais de football, a attiré de nombreuses stars cet été et rêve de devenir un eldorado économique et sportif comme son grand frère, la Premier League.
En quelques semaines, cinq championnes du monde américaines et les deux dernières meilleures joueuses de l'UEFA, Pernille Harder et Lucy Bronze, ont rejoint des équipes anglaises.
"Cela a créé un tel buzz!", s'est réjoui Kelly Simmons, responsable du football féminin professionnel à la fédération anglaise (FA), sur Sky Sports. "Nous avons affirmé ce que nous voulons être: le meilleur championnat féminin au monde."
Sam Mewis et Rose Lavelle qui accompagnent l'Anglaise Lucy Bronze à Manchester City, Christen Press et Tobin Heath chez le voisin United et Alex Morgan arrivée à Tottenham avaient participé au Mondial-2019 remporté en France par les États-Unis, et lors duquel les Anglaises ont atteint les demi-finales.
Lors de ce tournoi, les audiences télé ont explosé en Angleterre, avec une pointe à 11,7 millions de téléspectateurs pendant la demi-finale perdue 2-1 contre les Américaines par les "Lionesses".
Beaucoup d'observateurs craignaient que la pandémie de Covid n'ait étouffé cette dynamique, la saison de WSL ayant été définitivement annulée l'été dernier, contrairement à celle de leurs homologues masculins.
Les joueuses de Chelsea avait été déclarées championnes au bénéfice de la moyenne de points par match, coiffant Manchester City qui avait un point d'avance mais un match en plus.
Mais à l'exception de Liverpool, relégué, les membres du "Big Six" n'ont pas lésiné cet été sur les transferts.
"Que ce type de joueuses vienne ici montre le soutien accru des clubs masculins à leurs équipes féminines", a jugé Aiofe Mannion, qui jouera à Manchester City au côté de Bronze, de retour dans son ancien club après trois années à Lyon couronnées par autant de Ligue des Champions.
Pour Jean-Michel Aulas, le président de l'Olympique Lyonnais - le club qui domine l'Europe depuis plusieurs saisons - la montée en puissance du foot féminin anglais est inéluctable.
"Les Anglais ont une organisation du football féminin qui est vraiment professionnelle. Ce sont des statuts de joueuses pro, alors qu'en France c'est le statut fédéral assimilé à des professionnelles", a-t-il expliqué à l'AFP.
La part des droits télé - un gâteau bien plus conséquent en Angleterre qu'en France - reversé au foot féminin est aussi sans commune mesure.
"Les équipes françaises de D1 disposent d'une aide de 500.000 euros chacune par an. Pour le foot anglais, on parle d'une trentaine de millions d'euros (...) pour 14 clubs", a détaillé Aulas.
Si City, Arsenal ou Chelsea ont été des pionnières en Angleterre, Tottenham ou United, qui n'entament que leur seconde saison dans l'élite, peuvent déjà enrôler des stars.
Ces clubs ont profité de l'incertitude régnant sur l'avenir immédiat du championnat féminin américain, alors que le tournoi olympique de Tokyo est dans neuf mois. Les joueuses US ont privilégié l'Angleterre, peut-être parce que l'acclimatation, langue aidant, y est plus aisée.
"C'est l'année où il fallait prendre des Américaines. Nous avons essayé à Lyon. Nous n'y sommes pas parvenus", a d'ailleurs reconnu Jean-Michel Aulas.
"C'est stimulant pour le sport féminin en Angleterre car (...) le monde entier aura un oeil sur notre championnat", s'est félicitée Karen Hills, co-entraineure des féminines de Tottenham.
Les clubs espèrent évidemment aussi des retombées commerciales: Alex Morgan a plus d'abonnés sur Instagram (9,8 millions) que le club de Tottenham (8,7 millions).
Et si Arsenal est, pour l'heure, toujours le seul club anglais à avoir remporté la C1 - il y a 13 ans ! - la WSL compte bien imiter la trajectoire de la Premier League où l'attractivité sportive a rapidement rejoint l'attractivité économique.
La Danoise Pernille Harder n'a, ainsi, pas hésité à quitter Wolfsburg, grand nom du foot féminin, pour Chelsea.
"C'est important pour ces clubs qui ont toutes ces traditions, cette histoire, ce pouvoir et cette influence d'avoir une équipe féminine. On le voit systématiquement aux Etats-Unis, l'importance que l'écusson et le club ont. C'est très encourageant pour ce sport au niveau mondial", a jugé l'Américaine Tobin Heath, recrue du Manchester United, dont les propriétaires sont... américains.
En quelques semaines, cinq championnes du monde américaines et les deux dernières meilleures joueuses de l'UEFA, Pernille Harder et Lucy Bronze, ont rejoint des équipes anglaises.
"Cela a créé un tel buzz!", s'est réjoui Kelly Simmons, responsable du football féminin professionnel à la fédération anglaise (FA), sur Sky Sports. "Nous avons affirmé ce que nous voulons être: le meilleur championnat féminin au monde."
Sam Mewis et Rose Lavelle qui accompagnent l'Anglaise Lucy Bronze à Manchester City, Christen Press et Tobin Heath chez le voisin United et Alex Morgan arrivée à Tottenham avaient participé au Mondial-2019 remporté en France par les États-Unis, et lors duquel les Anglaises ont atteint les demi-finales.
Lors de ce tournoi, les audiences télé ont explosé en Angleterre, avec une pointe à 11,7 millions de téléspectateurs pendant la demi-finale perdue 2-1 contre les Américaines par les "Lionesses".
Beaucoup d'observateurs craignaient que la pandémie de Covid n'ait étouffé cette dynamique, la saison de WSL ayant été définitivement annulée l'été dernier, contrairement à celle de leurs homologues masculins.
Les joueuses de Chelsea avait été déclarées championnes au bénéfice de la moyenne de points par match, coiffant Manchester City qui avait un point d'avance mais un match en plus.
Mais à l'exception de Liverpool, relégué, les membres du "Big Six" n'ont pas lésiné cet été sur les transferts.
"Que ce type de joueuses vienne ici montre le soutien accru des clubs masculins à leurs équipes féminines", a jugé Aiofe Mannion, qui jouera à Manchester City au côté de Bronze, de retour dans son ancien club après trois années à Lyon couronnées par autant de Ligue des Champions.
Pour Jean-Michel Aulas, le président de l'Olympique Lyonnais - le club qui domine l'Europe depuis plusieurs saisons - la montée en puissance du foot féminin anglais est inéluctable.
"Les Anglais ont une organisation du football féminin qui est vraiment professionnelle. Ce sont des statuts de joueuses pro, alors qu'en France c'est le statut fédéral assimilé à des professionnelles", a-t-il expliqué à l'AFP.
La part des droits télé - un gâteau bien plus conséquent en Angleterre qu'en France - reversé au foot féminin est aussi sans commune mesure.
"Les équipes françaises de D1 disposent d'une aide de 500.000 euros chacune par an. Pour le foot anglais, on parle d'une trentaine de millions d'euros (...) pour 14 clubs", a détaillé Aulas.
Si City, Arsenal ou Chelsea ont été des pionnières en Angleterre, Tottenham ou United, qui n'entament que leur seconde saison dans l'élite, peuvent déjà enrôler des stars.
Ces clubs ont profité de l'incertitude régnant sur l'avenir immédiat du championnat féminin américain, alors que le tournoi olympique de Tokyo est dans neuf mois. Les joueuses US ont privilégié l'Angleterre, peut-être parce que l'acclimatation, langue aidant, y est plus aisée.
"C'est l'année où il fallait prendre des Américaines. Nous avons essayé à Lyon. Nous n'y sommes pas parvenus", a d'ailleurs reconnu Jean-Michel Aulas.
"C'est stimulant pour le sport féminin en Angleterre car (...) le monde entier aura un oeil sur notre championnat", s'est félicitée Karen Hills, co-entraineure des féminines de Tottenham.
Les clubs espèrent évidemment aussi des retombées commerciales: Alex Morgan a plus d'abonnés sur Instagram (9,8 millions) que le club de Tottenham (8,7 millions).
Et si Arsenal est, pour l'heure, toujours le seul club anglais à avoir remporté la C1 - il y a 13 ans ! - la WSL compte bien imiter la trajectoire de la Premier League où l'attractivité sportive a rapidement rejoint l'attractivité économique.
La Danoise Pernille Harder n'a, ainsi, pas hésité à quitter Wolfsburg, grand nom du foot féminin, pour Chelsea.
"C'est important pour ces clubs qui ont toutes ces traditions, cette histoire, ce pouvoir et cette influence d'avoir une équipe féminine. On le voit systématiquement aux Etats-Unis, l'importance que l'écusson et le club ont. C'est très encourageant pour ce sport au niveau mondial", a jugé l'Américaine Tobin Heath, recrue du Manchester United, dont les propriétaires sont... américains.