L’AEI est une force de proposition et ses interventions ne se comptent plus et touchent de nombreux secteurs tels que le tourisme, la restauration, le transport, l’artisanat, le logement… Quelles suggestions proposent l’AEI pour la culture, non seulement pour soutenir un secteur en crise mais surtout enclencher le cercle vertueux de la rentabilité, aussi bien dans sa dimension patrimoniale, avec le tourisme comme point d’appui, que dans son versant industriel à travers les produits de la presse, de l’édition du livre, musicale et cinématographique, sans oublier l’industrie des jeux qui ne semble pas connaître un début de frémissement ?
Le webinaire organisé à cet effet a amorcé le débat par une alliance d’économistes, de surcroit affiliée au Parti de l’Istiqlal, un parti qui n’a plus été aux commandes du ministère de la Culture depuis une quarantaine d’années. En somme qui posséderait le recul nécessaire pour réfléchir sur la politique culturelle qui semble tant faire défaut.
Une unanimité a semblé, en effet, se dégager des échanges, à savoir les discontinuités qui se remarquent dans l’action publique. Une politique culturelle qui souffre de ruptures d’un ministre à l’autre, généralement partisan, la koutla ayant pourtant régné durant de longues années sur ce département, à travers l’Usfp et « incidemment », pourrait-on dire, le PPS. Réservoir de l’élite intellectuelle du pays, la Koutla aurait pu enclencher une dynamique de politique culturelle qui s’inscrit dans la durée et au-delà des mandats ministériels, mais le fait est là : la culture est prise dans la continuité administrative mais guère dans l’action créatrice de richesse et d’emploi.
La culture en attente d’un plan de développement global et structuré à l’instar de l’agriculture (Maroc Vert) et de l’industrie (Plan Emergence) a bien eu sa vision 2020, mais une année après quel bilan, à part le silence qui entoure ses résultats, positifs ou négatifs, là n’est pas la question.
Durant la pandémie, des chiffres ont été avancés par la Fédération des Industries Culturelles et Créatives, affiliée à la CGEM et dont les 1ères Assises se tinrent à Rabat en 2019:1100 entreprises (le n° de registre du commerce ne fait pas l’entreprise !) et 100.000 emplois à sauver. Au-delà des subventions de survie accordées ici et là, aussi bien pour la presse que pour le livre, le cinéma ou le théâtre, le temps semble venu pour réfléchir et asseoir une politique culturelle nationale, qui transcende les mandats ministériels et s’inscrit dans la pérennité. Une politique culturelle qui fait de l’acte culturel et créatif, un acte économique, un acte non plus en quête de subvention mais de rentabilité.
Le webinaire organisé à cet effet a amorcé le débat par une alliance d’économistes, de surcroit affiliée au Parti de l’Istiqlal, un parti qui n’a plus été aux commandes du ministère de la Culture depuis une quarantaine d’années. En somme qui posséderait le recul nécessaire pour réfléchir sur la politique culturelle qui semble tant faire défaut.
Une unanimité a semblé, en effet, se dégager des échanges, à savoir les discontinuités qui se remarquent dans l’action publique. Une politique culturelle qui souffre de ruptures d’un ministre à l’autre, généralement partisan, la koutla ayant pourtant régné durant de longues années sur ce département, à travers l’Usfp et « incidemment », pourrait-on dire, le PPS. Réservoir de l’élite intellectuelle du pays, la Koutla aurait pu enclencher une dynamique de politique culturelle qui s’inscrit dans la durée et au-delà des mandats ministériels, mais le fait est là : la culture est prise dans la continuité administrative mais guère dans l’action créatrice de richesse et d’emploi.
La culture en attente d’un plan de développement global et structuré à l’instar de l’agriculture (Maroc Vert) et de l’industrie (Plan Emergence) a bien eu sa vision 2020, mais une année après quel bilan, à part le silence qui entoure ses résultats, positifs ou négatifs, là n’est pas la question.
Durant la pandémie, des chiffres ont été avancés par la Fédération des Industries Culturelles et Créatives, affiliée à la CGEM et dont les 1ères Assises se tinrent à Rabat en 2019:1100 entreprises (le n° de registre du commerce ne fait pas l’entreprise !) et 100.000 emplois à sauver. Au-delà des subventions de survie accordées ici et là, aussi bien pour la presse que pour le livre, le cinéma ou le théâtre, le temps semble venu pour réfléchir et asseoir une politique culturelle nationale, qui transcende les mandats ministériels et s’inscrit dans la pérennité. Une politique culturelle qui fait de l’acte culturel et créatif, un acte économique, un acte non plus en quête de subvention mais de rentabilité.