Le groupe Mosaic s’est rétracté au sujet d’une nouvelle hausse des droits compensateurs sur les importations marocaines d’engrais. La compagnie américaine a notifié au département américain du Commerce le retrait de sa demande d’un troisième examen administratif annuel des droits compensateurs (« CVD ») imposés sur certaines importations marocaines d’engrais phosphatés vers les États-Unis, apprend-on de la presse américaine.
Pour sa part, l’Office chérifien des Phosphates (OCP) a pris note de ce retrait en attendant que la décision soit officiellement actée par les autorités américaines compétentes.
“Nous nous attendons maintenant à ce que le ministère du Commerce publie un avis dans le Federal Register annulant l’examen administratif dans les semaines à venir”, a indiqué le géant marocain qui s’apprête à évaluer l’impact de cette potentielle réduction sur ses exportations d’engrais vers les Etats-Unis.
En fait, les droits de douane étaient initialement fixés à 19,95 %, avant d’être provisoirement réduits à 7,42 %. Ils devraient baisser encore au cas où le recours interjeté par l’OCP devant le Tribunal du commerce international progresse.
L’OCP aspire à l’abrogation pure et simple des droits de douane, étant convaincu que leur imposition n’a aucune justification d’autant plus que la production américaine de ces nutriments essentiels n'est pas en état de répondre à la demande sur le marché américain.
Rappelons que le Département américain de Commerce a décidé, le 29 avril 2023, de relever subitement les droits de douanes sur les engrais de l’OCP de 2,14% à 14,2% dans le cadre d’une procédure de révision de l’ordonnance relative aux importations d’engrais phosphatés marocains sur le marché américain.
L’affaire remonte à 2020 lorsque le groupe MOSAIC, géant américain des phosphates et rival de l’OCP, a enclenché une procédure contre le géant marcoain auprès des autorités commerciales américaines ( Département du Commerce et de la Commission du commerce international) sous prétexte de concurrence déloyale dans le marché nord-américain. Le plaignant a accusé l’OCP de bénéficier des subventions, raison pour laquelle il a revendiqué que les produits phosphatés marocains soient soumis à des droits compensatoires. Une procédure similaire est engagée contre le groupe russe le russe PhosAgro.
Pour sa part, l’Office chérifien des Phosphates (OCP) a pris note de ce retrait en attendant que la décision soit officiellement actée par les autorités américaines compétentes.
“Nous nous attendons maintenant à ce que le ministère du Commerce publie un avis dans le Federal Register annulant l’examen administratif dans les semaines à venir”, a indiqué le géant marocain qui s’apprête à évaluer l’impact de cette potentielle réduction sur ses exportations d’engrais vers les Etats-Unis.
En fait, les droits de douane étaient initialement fixés à 19,95 %, avant d’être provisoirement réduits à 7,42 %. Ils devraient baisser encore au cas où le recours interjeté par l’OCP devant le Tribunal du commerce international progresse.
L’OCP aspire à l’abrogation pure et simple des droits de douane, étant convaincu que leur imposition n’a aucune justification d’autant plus que la production américaine de ces nutriments essentiels n'est pas en état de répondre à la demande sur le marché américain.
Rappelons que le Département américain de Commerce a décidé, le 29 avril 2023, de relever subitement les droits de douanes sur les engrais de l’OCP de 2,14% à 14,2% dans le cadre d’une procédure de révision de l’ordonnance relative aux importations d’engrais phosphatés marocains sur le marché américain.
L’affaire remonte à 2020 lorsque le groupe MOSAIC, géant américain des phosphates et rival de l’OCP, a enclenché une procédure contre le géant marcoain auprès des autorités commerciales américaines ( Département du Commerce et de la Commission du commerce international) sous prétexte de concurrence déloyale dans le marché nord-américain. Le plaignant a accusé l’OCP de bénéficier des subventions, raison pour laquelle il a revendiqué que les produits phosphatés marocains soient soumis à des droits compensatoires. Une procédure similaire est engagée contre le groupe russe le russe PhosAgro.
