La mise en œuvre du plan d’action de Azzedine El Midaoui pour revitaliser l’Université publique, tant dans sa dimension recherche scientifique que dans celle de l’enseignement supérieur, était au cœur de son passage, mardi, à la Chambre des Conseillers.
Devant les élus, le ministre s’est montré confiant quant à l’évolution de la recherche scientifique grâce à la mobilisation d’un milliard de dirhams dans le cadre du Programme national d'appui à la recherche, développement et innovation (2025-2028). Ce budget dépasse de loin les fonds alloués au secteur tout au long des trois dernières décennies, selon El Midaoui, qui se félicite de ce qu'il qualifie de “tournant majeur” dans le domaine. Un tel investissement est en passe de donner une nouvelle dynamique aux travaux de recherche et développement axés sur des thématiques prioritaires, tels que les énergies renouvelables, le phosphate, l’eau, la sécurité alimentaire et la transition numérique, ainsi que les sciences humaines et sociales, a promis El Midaoui.
Ce programme, financé à parts égales entre l’Etat et l’OCP, est caractérisé par sa pluriannualité, permettant aux chercheurs de finaliser leurs projets, même en cas de difficultés, dans les délais impartis. Selon le responsable, cette flexibilité est essentielle pour encourager la recherche tout en détachant le chercheur de la pression liée au temps. Le programme cherche également à donner une place centrale aux jeunes, en leur fournissant les ressources nécessaires pour innover et contribuer à la recherche dans leur pays.
De plus, le ministère s’engage à veiller à ce que l’ensemble des Universités marocaines bénéficie de ce programme, dans le respect des principes de la régionalisation avancée, afin de garantir l’égalité des chances entre les jeunes animés par une soif de recherche.
Azzedine El Midaoui a aussi indiqué que le programme cherche à donner une place centrale aux jeunes, en leur fournissant les ressources nécessaires pour innover et produire des travaux de recherche à forte valeur ajoutée.
Par ailleurs, il a relevé qu'en vue de garantir une implication effective et inclusive des institutions de l'enseignement supérieur, le ministère a mis en place nombre de mesures d'accompagnement telles l'ouverture de la participation à l'ensemble des composantes du système de la recherche et de l'innovation, dont les Universités et les institutions publiques et privées.
L’autre particularité de cette stratégie réside dans le fait qu’elle mobilise une enveloppe budgétaire de l’ordre de 200 millions de dirhams pour inciter les compétences marocaines établies à l'étranger, notamment les chercheurs et les enseignants-chercheurs, à contribuer au développement de la recherche scientifique au Maroc.
Cette orientation, a poursuivi El Midaoui, ambitionne également d’encourager ces compétences à revenir au Royaume et à s'impliquer dans les Universités et Centres de recherche nationaux, dans le but de renforcer la dynamique d'innovation et de contribuer à l'échange d'expertises et de connaissances.
Devant les élus, le ministre s’est montré confiant quant à l’évolution de la recherche scientifique grâce à la mobilisation d’un milliard de dirhams dans le cadre du Programme national d'appui à la recherche, développement et innovation (2025-2028). Ce budget dépasse de loin les fonds alloués au secteur tout au long des trois dernières décennies, selon El Midaoui, qui se félicite de ce qu'il qualifie de “tournant majeur” dans le domaine. Un tel investissement est en passe de donner une nouvelle dynamique aux travaux de recherche et développement axés sur des thématiques prioritaires, tels que les énergies renouvelables, le phosphate, l’eau, la sécurité alimentaire et la transition numérique, ainsi que les sciences humaines et sociales, a promis El Midaoui.
Ce programme, financé à parts égales entre l’Etat et l’OCP, est caractérisé par sa pluriannualité, permettant aux chercheurs de finaliser leurs projets, même en cas de difficultés, dans les délais impartis. Selon le responsable, cette flexibilité est essentielle pour encourager la recherche tout en détachant le chercheur de la pression liée au temps. Le programme cherche également à donner une place centrale aux jeunes, en leur fournissant les ressources nécessaires pour innover et contribuer à la recherche dans leur pays.
De plus, le ministère s’engage à veiller à ce que l’ensemble des Universités marocaines bénéficie de ce programme, dans le respect des principes de la régionalisation avancée, afin de garantir l’égalité des chances entre les jeunes animés par une soif de recherche.
Azzedine El Midaoui a aussi indiqué que le programme cherche à donner une place centrale aux jeunes, en leur fournissant les ressources nécessaires pour innover et produire des travaux de recherche à forte valeur ajoutée.
Par ailleurs, il a relevé qu'en vue de garantir une implication effective et inclusive des institutions de l'enseignement supérieur, le ministère a mis en place nombre de mesures d'accompagnement telles l'ouverture de la participation à l'ensemble des composantes du système de la recherche et de l'innovation, dont les Universités et les institutions publiques et privées.
L’autre particularité de cette stratégie réside dans le fait qu’elle mobilise une enveloppe budgétaire de l’ordre de 200 millions de dirhams pour inciter les compétences marocaines établies à l'étranger, notamment les chercheurs et les enseignants-chercheurs, à contribuer au développement de la recherche scientifique au Maroc.
Cette orientation, a poursuivi El Midaoui, ambitionne également d’encourager ces compétences à revenir au Royaume et à s'impliquer dans les Universités et Centres de recherche nationaux, dans le but de renforcer la dynamique d'innovation et de contribuer à l'échange d'expertises et de connaissances.
Révision du seuil de sélection aux grandes écoles
Outre la recherche scientifique, le ministre a livré sa vision concernant le seuil d’admission aux écoles supérieures, jugé contraignant et alimentant un climat de résignation parmi les jeunes. Face aux appels à “rationaliser” ce critère, il a reconnu que le système des seuils, tel qu’il est adopté à l’échelle internationale, constitue une «équation complexe» pour les bacheliers désireux d’accéder aux établissements à filières sélectives.
Toutefois, il a assuré que le ministère s’emploie à en limiter les effets restrictifs, notamment à travers l’élargissement de l’offre de formation et l’augmentation substantielle du nombre de places pédagogiques. Par ailleurs, El Midaoui a indiqué que son département œuvre à la diversification progressive de l’offre universitaire, en introduisant des filières à capacité régulée au sein des établissements actuellement à accès ouvert, et en projetant la création de nouveaux pôles universitaires.
De même pour le seuil de sélection, il a affirmé que des discussions sont actuellement en cours avec les administrations afin de le ramener à nouveau à 12 pour les écoles nationales de commerce, de gestion et d’ingénierie, ainsi que pour les Facultés de médecine et de pharmacie. Ces dernières ont déjà vu leur note minimale de sélection baisser progressivement, passant de 16 à 12/20 en 2020, avant de remonter à 13 en 2023.
Toutefois, il a assuré que le ministère s’emploie à en limiter les effets restrictifs, notamment à travers l’élargissement de l’offre de formation et l’augmentation substantielle du nombre de places pédagogiques. Par ailleurs, El Midaoui a indiqué que son département œuvre à la diversification progressive de l’offre universitaire, en introduisant des filières à capacité régulée au sein des établissements actuellement à accès ouvert, et en projetant la création de nouveaux pôles universitaires.
De même pour le seuil de sélection, il a affirmé que des discussions sont actuellement en cours avec les administrations afin de le ramener à nouveau à 12 pour les écoles nationales de commerce, de gestion et d’ingénierie, ainsi que pour les Facultés de médecine et de pharmacie. Ces dernières ont déjà vu leur note minimale de sélection baisser progressivement, passant de 16 à 12/20 en 2020, avant de remonter à 13 en 2023.
Vers un versement mensuel des bourses ?
En outre, Azzedine El Midaoui a répondu aux interrogations des parlementaires sur plusieurs problématiques sensibles touchant les étudiants universitaires, notamment la question des bourses d’étude. À ce sujet, le ministre a exprimé la volonté de son département d’examiner la possibilité de verser les bourses mensuellement, au lieu de la modalité adoptée actuellement, jugée contraignante pour les étudiants, en particulier ceux issus de milieux défavorisés.
Le ministère s'appuie, dans l'examen des demandes de bourses, sur le Registre Social Unifié, en tant que seul critère national adopté pour garantir l’égalité des chances et l’équité dans l'accès aux bourses, a-t-il précisé.
Pour l'année universitaire en cours, le ministre a fait savoir que 174.000 demandes de bourses ont été satisfaites, sur un total de 187.000 déposées dans les délais légaux, soit un taux de satisfaction national de 93%, notant que les demandes ont été satisfaites à hauteur de 100% dans 15 préfectures et provinces, alors que le taux de satisfaction a dépassé 90% dans 62 autres et oscille entre 80 et 90% dans 15 préfectures, tandis que ce taux a été inférieur à 80% dans cinq préfectures seulement.
Face aux appels à la généralisation et à la valorisation de la bourse, particulièrement dans ce contexte inflationniste, El Midaoui a souligné la nécessité de développer des nouvelles solutions de soutien durable, notamment à travers des partenariats avec le secteur privé, les collectivités territoriales et les élus.
Mina ELKHODARI
1.300.000 étudiants dans les Universités marocaines
Le nombre d’étudiants dans les Universités marocaines au titre de l’année 2024-2025 a atteint 1.300.000, soit une hausse de 5,9% par rapport à la rentrée précédente. De plus, un total de 344.679 nouveaux étudiants ont intégré les établissements de l’enseignement supérieur, dont 91% à l’Université publique. De plus, le nombre de places dans les établissements à capacité limitée est passé de 20.000 en 2015 à 60.000 en 2025, soit une augmentation de 40.000 places en dix ans.
Dans le même registre, un total de 4.000 filières ont été accréditées dans les domaines liés au développement, dont 3.000 au niveau des établissements d’enseignement supérieur publics et 1.000 dans les établissements d’enseignement supérieur privés. L’année universitaire en cours a été également marquée par la création et la généralisation des centres d’excellence dont le nombre de places s’est élevé, cette année, à plus de 15.000, contre environ 6.500 l’année écoulée.
Dans le même registre, un total de 4.000 filières ont été accréditées dans les domaines liés au développement, dont 3.000 au niveau des établissements d’enseignement supérieur publics et 1.000 dans les établissements d’enseignement supérieur privés. L’année universitaire en cours a été également marquée par la création et la généralisation des centres d’excellence dont le nombre de places s’est élevé, cette année, à plus de 15.000, contre environ 6.500 l’année écoulée.