Ce sont des structures au service de l’intérêt général mais qui évoluent toujours dans l’ombre. Les startups sociales représentent une nouvelle vague d’innovations alliant entrepreneuriat et impact social, avec l’objectif de résoudre des problématiques sociétales tout en adoptant un modèle économique durable.
Que ce soit pour lutter contre la pauvreté, favoriser l’accès à l’éducation ou assurer l’inclusion sociale, de nombreuses startups sociales ont émergé depuis 2014 grâce au lancement de plusieurs incubateurs. Cette dynamique a pris de la légitimité suite au discours royal du 20 août où Sa Majesté le Roi Mohammed VI met en avant l’entreprise sociale en tant que mécanisme de création d’emploi et l’une des solutions pour remédier au phénomène de fuite des cerveaux. Grâce à des approches collaboratives et à l’utilisation de technologies modernes, les startups sociales parviennent aujourd’hui à mobiliser des ressources et à recruter les jeunes pour créer des produits et services adaptés aux besoins des communautés locales.
Cependant, ce type de startups fait face à de nombreux défis qui continuent, d’une manière ou d’une autre, de freiner leur développement et donc l’impact de leur projet social. Ces enjeux sont, tout d’abord, d’ordre légal et réglementaire, en l’absence d’un statut juridique clair qui représente fidèlement l’entreprise sociale.
En réalité, les entrepreneurs dans le domaine social exigent un statut spécial pour la startup sociale et ils y voient même une forme de reconnaissance de la part du gouvernement et un coup de pouce leur donnant de la légitimité au sein de leur communauté. “Avoir le tampon entreprise sociale va faciliter notre quotidien pleins de défis créant des dysfonctionnements sur toute la chaîne, particulièrement dans le monde rural”, relève Siham Azeroual, fondatrice de Moroccan Douars, un projet entrepreneurial qui cherche à autonomiser les douars à travers une cartographie des ressources naturelles et du potentiel territorial.
En établissant un statut d’entreprise sociale, le gouvernement va permettre de faciliter l’accès au financement pour les entrepreneurs, un véritable casse-tête pour tout projet entrepreneurial.
Que ce soit pour lutter contre la pauvreté, favoriser l’accès à l’éducation ou assurer l’inclusion sociale, de nombreuses startups sociales ont émergé depuis 2014 grâce au lancement de plusieurs incubateurs. Cette dynamique a pris de la légitimité suite au discours royal du 20 août où Sa Majesté le Roi Mohammed VI met en avant l’entreprise sociale en tant que mécanisme de création d’emploi et l’une des solutions pour remédier au phénomène de fuite des cerveaux. Grâce à des approches collaboratives et à l’utilisation de technologies modernes, les startups sociales parviennent aujourd’hui à mobiliser des ressources et à recruter les jeunes pour créer des produits et services adaptés aux besoins des communautés locales.
Cependant, ce type de startups fait face à de nombreux défis qui continuent, d’une manière ou d’une autre, de freiner leur développement et donc l’impact de leur projet social. Ces enjeux sont, tout d’abord, d’ordre légal et réglementaire, en l’absence d’un statut juridique clair qui représente fidèlement l’entreprise sociale.
En réalité, les entrepreneurs dans le domaine social exigent un statut spécial pour la startup sociale et ils y voient même une forme de reconnaissance de la part du gouvernement et un coup de pouce leur donnant de la légitimité au sein de leur communauté. “Avoir le tampon entreprise sociale va faciliter notre quotidien pleins de défis créant des dysfonctionnements sur toute la chaîne, particulièrement dans le monde rural”, relève Siham Azeroual, fondatrice de Moroccan Douars, un projet entrepreneurial qui cherche à autonomiser les douars à travers une cartographie des ressources naturelles et du potentiel territorial.
En établissant un statut d’entreprise sociale, le gouvernement va permettre de faciliter l’accès au financement pour les entrepreneurs, un véritable casse-tête pour tout projet entrepreneurial.
Facilités fiscales pour l’emploi
Ensuite, le régime fiscal de l’entreprise sociale s’avère un obstacle majeur pour son développement et la réalisation de ses objectifs, notamment en matière d’inclusion sociale et d’insertion professionnelle. L’entrepreneure Siham Azeroual appelle ainsi à limiter l’impôt sur le revenu sur ces structures à un maximum de 20% pour ces entreprises, avec des plafonds variables selon leur stade de développement.
Cela étant donné qu’une entreprise sociale a généralement besoin d’un à deux ans pour se stabiliser. « La première année est souvent consacrée à la compréhension du terrain et à un travail d’investigation, tandis que la deuxième année se concentre sur l’expérimentation des méthodes les plus efficaces », explique l’entrepreneure, ajoutant que ce n’est qu’à partir de la troisième année qu’elles commencent à gagner en efficience et en efficacité grâce aux investissements réalisés.
Par ailleurs, il est nécessaire d’adapter l’impôt sur les sociétés et la taxation en ce qui concerne l’impôt sur le revenu. Par exemple, pour la CNSS, des exonérations pourraient être mises en place pour encourager les entreprises sociales à créer des emplois et à favoriser l’insertion socioprofessionnelle de toutes les catégories sociales, particulièrement dans le domaine rural. De plus, il est crucial de favoriser l’accès au crowdfunding, qui est un excellent dispositif de financement participatif. “Actuellement, un porteur de projet peut lever jusqu’à 450 000 dirhams via une plateforme de crowdfunding autorisée par la Banque Centrale. Cependant, le nombre de ces plateformes au Maroc est limité”, souligne Siham Azeroual. D’où la nécessité de combiner le crowdfunding avec d’autres formes de financement participatif, permettant ainsi aux entreprises de recevoir des dons directement de particuliers souhaitant soutenir une cause sociale. Cela offrirait une solution précieuse pour encourager l’engagement communautaire et le financement des projets à impact.
Par ailleurs, la fondatrice de Moroccan Douars regrette que de nombreux appels d’offres, notamment ceux de l’INDH, soient réservés aux coopératives ou aux groupements d’intérêt économique, excluant ainsi les entreprises sociales. Elle joint l’appel de plusieurs entrepreneurs qui appellent à harmoniser les mécanismes de financement entre coopératives et entreprises sociales, afin de leur permettre de bénéficier des mêmes opportunités.
Pour pouvoir améliorer le présent et l’avenir des startups sociales, les entrepreneurs appellent à une réunion de travail avec les ministères de tutelle, notamment les ministères de la Jeunesse, au ministère des Solidarités, du Tourisme et de l’Artisanat. “L’objectif serait de formuler une proposition solide pour créer un véritable écosystème propice à leur développement, permettant ainsi de positionner les entreprises sociales comme un modèle à suivre dans les cinq prochaines années”, souligne Siham Azeroual qui aspire à un écosystème favorisant la croissance et l’impact des projets sociaux.
Bankathon : Les étudiants d’Al Akhawayn innovent pour un Maroc sans espèces
La deuxième édition du Bankathon, organisée par l’Université Al Akhawayn à Ifrane, a rassemblé soixante étudiants qui se sont surpassés pour imaginer des solutions visant à transformer l’économie marocaine vers une société sans espèces. Durant cet événement, les participants, encadrés par 20 mentors, ont travaillé sur divers projets de digitalisation des paiements, en se concentrant sur des technologies comme l’intelligence artificielle, les applications mobiles, les solutions sans contact et les systèmes destinés aux personnes non bancarisées. Cet effort collectif s’inscrit dans une vision ambitieuse pour faire du Maroc un pays « cashless » à l’horizon 2030.
Le projet gagnant, « Cash Pay Plus », est une application mobile qui permet de réaliser des transactions sans avoir recours à une carte bancaire, grâce à un système de QR code. Cette application vise à encourager les commerçants, les chauffeurs de taxi et les entrepreneurs à adopter des moyens de paiement dématérialisés, facilitant ainsi les échanges quotidiens et contribuant à l’inclusion financière de populations encore éloignées du système bancaire.
Selon Mohammed Khalil Ben Maarouf, membre de l’équipe ayant développé « Cash Pay Plus », cette solution répond aux besoins des utilisateurs et simplifie les transactions pour divers acteurs économiques.
Le projet « C-pocket » s’est vu attribuer la deuxième place, tandis que « DimaPay » a pris la troisième. Ces deux solutions innovantes, tout comme le projet gagnant, témoignent du niveau élevé des projets présentés durant la compétition. En plus des trois prix principaux, quatre « coups de cœur » ont été décernés aux projets ayant particulièrement attiré l’attention du comité d’organisation.
Le projet gagnant, « Cash Pay Plus », est une application mobile qui permet de réaliser des transactions sans avoir recours à une carte bancaire, grâce à un système de QR code. Cette application vise à encourager les commerçants, les chauffeurs de taxi et les entrepreneurs à adopter des moyens de paiement dématérialisés, facilitant ainsi les échanges quotidiens et contribuant à l’inclusion financière de populations encore éloignées du système bancaire.
Selon Mohammed Khalil Ben Maarouf, membre de l’équipe ayant développé « Cash Pay Plus », cette solution répond aux besoins des utilisateurs et simplifie les transactions pour divers acteurs économiques.
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