Nombreux sont celles et ceux qui rêvent d’un joli teint bien bronzé en revenant de vacances. Pourtant, s’exposer au soleil n’est pas anodin et il convient de respecter quelques consignes pour une exposition sans risque pour la santé. Le bronzage est pour beaucoup d’entre nous le marqueur de vacances réussies.
Se faire « dorer » sur une serviette est en effet un vrai moment de bien-être. Lorsque les rayons du soleil caressent notre peau suffisamment longtemps, la couleur de notre épiderme s’obscurcie : on bronze. Pourtant, le fait de bronzer correspond en réalité à une réaction de protection de notre peau face à ce qu’elle considère comme une agression. « Il faut comprendre que, en fait, quand on bronze très vite on brûle. Et les UVA ne vont pas du tout actionner le système pigmentaire progressivement, ils vont oxyder la mélanine qu’on a dans la peau. Donc finalement, c’est un peu comme de rouiller en surface. C’est juste une brûlure qui oxyde toute la mélanine en surface », explique Dr Fatiha Salhi, dermatologue.
Comment se forme le bronzage ?
Selon Dr Salhi, « le bronzage, c’est la stimulation du système pigmentaire de la peau par les UV. En quelque sorte, le bronzage, c’est un cri d’alarme de la peau qui va essayer de se défendre contre les rayonnements solaires. La peau va fabriquer de la mélanine. Cette mélanine va être transférée aux cellules environnantes, tout au sein de la peau et jusqu’à surface. C’est le bronzage ! ».
Bronzer, bon pour la santé ?
« Le bronzage, c’est le signe que la peau Se défend contre les UV, c’est le signe qu’elle est agressée. Donc, on ne peut pas dire que le bronzage soit bon pour la santé. En revanche, le soleil en lui-même peut avoir certaines vertus », indique la dermatologue. Par exemple pour le moral, le soleil va booster la sécrétion de sérotonine, l’hormone du bonheur. Et puis, pour la synthèse de vitamine D, qui va elle-même permettre l’assimilation du calcium si bénéfique pour notre capital osseux. Mais il n’y a pas besoin de bronzer. « La synthèse de vitamine D, c’est entre 10 et 15 minutes par jour, les mains, les avant-bras et le visage au soleil. Et puis certaines maladies inflammatoires peuvent être calmées par le soleil, parce que le rayonnement du soleil a des vertus anti-inflammatoires », ajoute Dr Salhi.
Pourquoi certains bronzent plus que d’autres ?
Nous ne sommes pas tous égaux face au soleil. Plus on a la peau foncée, plus on est protégé. Car la couleur de la peau (hors exposition au soleil) indique la quantité de mélanocytes que chacun possède. Et donc son « capital soleil ». Plus on a la peau foncée, plus on peut bronzer et donc se protéger des UV. « Selon notre phototype donc, nous disposons d’un temps d’exposition maximal autorisé durant notre vie. Et plus le phototype est clair, plus le temps d’exposition est court avant la brûlure », précise la spécialiste. « La conséquence ? l’apparition de taches cutanées, lésions cutanées précancéreuses et cancers de la peau. Le risque majeur est le mélanome, le cancer de la peau le plus agressif », souligne-t-elle.
Quel produit de protection solaire privilégier ?
Les moyens naturels de protection ne suffisent pas à se protéger efficacement des rayons de soleil. Il est indispensable de se mettre de la crème solaire pour faire barrière aux UV, et cela même si l’on est bronzé ou si l’on a une peau foncée. « Pour se protéger du soleil, on se met d’abord à l’ombre. La crème solaire reste le dernier ingrédient », estime Dr Salhi. Bien que les crèmes solaires soient très efficaces, la meilleure protection reste vestimentaire (T-shirt, chapeau, lunettes), d’autant plus chez les enfants.
Ces derniers ne doivent pas être exposés directement au soleil. Et même sous un parasol ou à l’ombre, ils ne sont pas complètement protégés, puisque ces abris laissent passer une partie des rayons UV. Enfin, il faut éviter de s’exposer plus d’une heure, en particulier entre 12h et 16h, période de la journée où le soleil est le plus haut.
SPF 10 ou 50 ?
« L’indice mentionné sur les crèmes solaires est un nombre par lequel vous allez multiplier le temps que vous prenez d’habitude pour prendre un coup de soleil », indique la dermatologue. Une crème d’indice 30 multiplie par 30 le temps nécessaire pour que les UV abîment notre peau sans protection. Ainsi, au lieu d’attraper un coup de soleil en 10 minutes, il faudra 300 minutes (5 heures). La crème doit être appliquée toutes les deux heures et après chaque bain. Attention, mettre de la crème solaire n’est pas un prétexte pour allonger son temps d’exposition. Quant aux autobronzants, méfiance : ils ne font que colorer la peau sans la protéger.
Se faire « dorer » sur une serviette est en effet un vrai moment de bien-être. Lorsque les rayons du soleil caressent notre peau suffisamment longtemps, la couleur de notre épiderme s’obscurcie : on bronze. Pourtant, le fait de bronzer correspond en réalité à une réaction de protection de notre peau face à ce qu’elle considère comme une agression. « Il faut comprendre que, en fait, quand on bronze très vite on brûle. Et les UVA ne vont pas du tout actionner le système pigmentaire progressivement, ils vont oxyder la mélanine qu’on a dans la peau. Donc finalement, c’est un peu comme de rouiller en surface. C’est juste une brûlure qui oxyde toute la mélanine en surface », explique Dr Fatiha Salhi, dermatologue.
Comment se forme le bronzage ?
Selon Dr Salhi, « le bronzage, c’est la stimulation du système pigmentaire de la peau par les UV. En quelque sorte, le bronzage, c’est un cri d’alarme de la peau qui va essayer de se défendre contre les rayonnements solaires. La peau va fabriquer de la mélanine. Cette mélanine va être transférée aux cellules environnantes, tout au sein de la peau et jusqu’à surface. C’est le bronzage ! ».
Bronzer, bon pour la santé ?
« Le bronzage, c’est le signe que la peau Se défend contre les UV, c’est le signe qu’elle est agressée. Donc, on ne peut pas dire que le bronzage soit bon pour la santé. En revanche, le soleil en lui-même peut avoir certaines vertus », indique la dermatologue. Par exemple pour le moral, le soleil va booster la sécrétion de sérotonine, l’hormone du bonheur. Et puis, pour la synthèse de vitamine D, qui va elle-même permettre l’assimilation du calcium si bénéfique pour notre capital osseux. Mais il n’y a pas besoin de bronzer. « La synthèse de vitamine D, c’est entre 10 et 15 minutes par jour, les mains, les avant-bras et le visage au soleil. Et puis certaines maladies inflammatoires peuvent être calmées par le soleil, parce que le rayonnement du soleil a des vertus anti-inflammatoires », ajoute Dr Salhi.
Pourquoi certains bronzent plus que d’autres ?
Nous ne sommes pas tous égaux face au soleil. Plus on a la peau foncée, plus on est protégé. Car la couleur de la peau (hors exposition au soleil) indique la quantité de mélanocytes que chacun possède. Et donc son « capital soleil ». Plus on a la peau foncée, plus on peut bronzer et donc se protéger des UV. « Selon notre phototype donc, nous disposons d’un temps d’exposition maximal autorisé durant notre vie. Et plus le phototype est clair, plus le temps d’exposition est court avant la brûlure », précise la spécialiste. « La conséquence ? l’apparition de taches cutanées, lésions cutanées précancéreuses et cancers de la peau. Le risque majeur est le mélanome, le cancer de la peau le plus agressif », souligne-t-elle.
Quel produit de protection solaire privilégier ?
Les moyens naturels de protection ne suffisent pas à se protéger efficacement des rayons de soleil. Il est indispensable de se mettre de la crème solaire pour faire barrière aux UV, et cela même si l’on est bronzé ou si l’on a une peau foncée. « Pour se protéger du soleil, on se met d’abord à l’ombre. La crème solaire reste le dernier ingrédient », estime Dr Salhi. Bien que les crèmes solaires soient très efficaces, la meilleure protection reste vestimentaire (T-shirt, chapeau, lunettes), d’autant plus chez les enfants.
Ces derniers ne doivent pas être exposés directement au soleil. Et même sous un parasol ou à l’ombre, ils ne sont pas complètement protégés, puisque ces abris laissent passer une partie des rayons UV. Enfin, il faut éviter de s’exposer plus d’une heure, en particulier entre 12h et 16h, période de la journée où le soleil est le plus haut.
SPF 10 ou 50 ?
« L’indice mentionné sur les crèmes solaires est un nombre par lequel vous allez multiplier le temps que vous prenez d’habitude pour prendre un coup de soleil », indique la dermatologue. Une crème d’indice 30 multiplie par 30 le temps nécessaire pour que les UV abîment notre peau sans protection. Ainsi, au lieu d’attraper un coup de soleil en 10 minutes, il faudra 300 minutes (5 heures). La crème doit être appliquée toutes les deux heures et après chaque bain. Attention, mettre de la crème solaire n’est pas un prétexte pour allonger son temps d’exposition. Quant aux autobronzants, méfiance : ils ne font que colorer la peau sans la protéger.
Meryem EL BARHRASSI
Est-il bon de bronzer avec de la graisse à traire ou du monoï ?
Parmi les produits qui accélèrent le bronzage, on peut citer la graisse à traire et le monoï. Leur formule fonctionne tel un accélérateur de bronzage, pour des résultats plus rapides. « La graisse à traire est un mélange de vaseline, de paraffine, d’huile de coco. C’est purement huileux. Et le monoï, c’est de l’huile de coco avec un macérât de fleur de tiaré », détaille la spécialiste.
Attention cependant, les produits au monoï sont généralement adaptés aux personnes déjà bronzées, ou ayant déjà été exposées un certain temps. « En somme, on se retrouve avec des cosmétiques extrêmement gras et huileux dont les grosses molécules vont rester à la surface. Et si on s’expose au soleil avec ce mélange sur la peau, ça fait un effet loupe. C’est le fameux effet poêle à frire. C’est absolument néfaste », alerte Dr Salhi.
Attention cependant, les produits au monoï sont généralement adaptés aux personnes déjà bronzées, ou ayant déjà été exposées un certain temps. « En somme, on se retrouve avec des cosmétiques extrêmement gras et huileux dont les grosses molécules vont rester à la surface. Et si on s’expose au soleil avec ce mélange sur la peau, ça fait un effet loupe. C’est le fameux effet poêle à frire. C’est absolument néfaste », alerte Dr Salhi.