Le nouveau symptôme post-Covid-19 à surveiller ? La flemme. Réveil difficile, nuits troublées, renoncer au club de sport, délaisser le cinéma pour les plateformes streaming ou le restaurant pour une commande en ligne... Les Marocains se montrent de moins en moins motivés à sortir de chez eux ou à supporter certaines contraintes. Une grosse fatigue aux conséquences potentiellement délétères.
La crise sanitaire a modifié nos modes de vivre, de consommer et de travailler. Beaucoup de personnes remarquent une augmentation de la sensation de fatigue. Résultat : elles limitent leurs activités, s’isolent et perdent en qualité de vie. « Cette perte de motivation n’est sans doute pas sans lien avec la fatigue accumulée à l’occasion des épreuves occasionnées par la pandémie », analyse Dr Rim Fagouri, cardiologue.
Ramollissement généralisé
Les résultats d’une étude française mettent en évidence le fait que le Covid-19 a eu un impact sur la motivation et sur les états psychologiques des personnes. « Depuis la crise sanitaire, 30% des sondés déclarent être moins motivés qu’avant », analysent Jérôme Fourquet et Jérémie Peltier, à l’origine de l’étude. Un « ramollissement généralisé » qui touche à la fois la sphère privée et collective.
Si une personne est devenue flemmarde, c’est peut-être parce qu’elle a été habituée à cette accessibilité exacerbée : « Désormais, on a tout, et tout de suite. Donc notre société véhicule une forme de fainéantise, c’est certain », détaille Dr Fagouri.
Épidémie de flemme
Selon l’étude, « cette perte de motivation et cette fatigue persistante peuvent aussi être comprises comme la conséquence de la diffusion d’une autre épidémie, une épidémie de flemme ». Un appel du canapé qui a d’autant plus explosé durant la crise que toute une économie de la flemme s’est structurée pour monter en puissance (livraison à domicile, plateformes vidéo, VTC…). Et « on aurait tort de penser que ce phénomène ne concerne que les grandes métropoles », ajoute l’étude.
À cela s’ajoute l’irruption du télétravail, un autre facteur de modification du rapport au travail. Près d’un quart des salariés sont actuellement en télétravail à hauteur de trois jours ou plus par semaine. « D’une façon générale, une partie des actifs, notamment les plus jeunes, se sont petit à petit désengagés de leur travail, un peu comme s’ils étaient entrés dans une forme de résistance silencieuse et passive », souligne les auteurs de la recherche. Un phénomène illustre cela : le « quiet quitting ». Il consiste à en faire le moins possible au travail sans se faire licencier.
La crise sanitaire a modifié nos modes de vivre, de consommer et de travailler. Beaucoup de personnes remarquent une augmentation de la sensation de fatigue. Résultat : elles limitent leurs activités, s’isolent et perdent en qualité de vie. « Cette perte de motivation n’est sans doute pas sans lien avec la fatigue accumulée à l’occasion des épreuves occasionnées par la pandémie », analyse Dr Rim Fagouri, cardiologue.
Ramollissement généralisé
Les résultats d’une étude française mettent en évidence le fait que le Covid-19 a eu un impact sur la motivation et sur les états psychologiques des personnes. « Depuis la crise sanitaire, 30% des sondés déclarent être moins motivés qu’avant », analysent Jérôme Fourquet et Jérémie Peltier, à l’origine de l’étude. Un « ramollissement généralisé » qui touche à la fois la sphère privée et collective.
Si une personne est devenue flemmarde, c’est peut-être parce qu’elle a été habituée à cette accessibilité exacerbée : « Désormais, on a tout, et tout de suite. Donc notre société véhicule une forme de fainéantise, c’est certain », détaille Dr Fagouri.
Épidémie de flemme
Selon l’étude, « cette perte de motivation et cette fatigue persistante peuvent aussi être comprises comme la conséquence de la diffusion d’une autre épidémie, une épidémie de flemme ». Un appel du canapé qui a d’autant plus explosé durant la crise que toute une économie de la flemme s’est structurée pour monter en puissance (livraison à domicile, plateformes vidéo, VTC…). Et « on aurait tort de penser que ce phénomène ne concerne que les grandes métropoles », ajoute l’étude.
À cela s’ajoute l’irruption du télétravail, un autre facteur de modification du rapport au travail. Près d’un quart des salariés sont actuellement en télétravail à hauteur de trois jours ou plus par semaine. « D’une façon générale, une partie des actifs, notamment les plus jeunes, se sont petit à petit désengagés de leur travail, un peu comme s’ils étaient entrés dans une forme de résistance silencieuse et passive », souligne les auteurs de la recherche. Un phénomène illustre cela : le « quiet quitting ». Il consiste à en faire le moins possible au travail sans se faire licencier.