C'est en Chine et au Maroc lui-même (+12,6 points et +10,9 points respectivement) que les plus importantes hausses ont été obtenues, ressort-il du nouveau rapport établi par Reputation Lab, un laboratoire américain des Crises, de la Réputation et des Phénomènes d’Influence, pour le compte de l’Institut Royal des Etudes Stratégiques (IRES).
Intitulé « La réputation du Maroc dans le monde 2022 », le rapport est la huitième édition de l'analyse annuelle de la perception du Maroc auprès du grand public des pays les plus influents du point de vue économique, politique, social et culturel.
Les données analysées dans ce document, de 101 pages, sont tirées d'une étude à grande échelle dont le travail de terrain a été mené pendant les mois de mars et avril 2022.
« Dans l'ensemble des pays du G7 + la Russie, l'indicateur de réputation du Maroc reste stable, avec une légère hausse de +0,3 points, se situant à 48,6 points, ce qui correspond à une réputation modérée selon l'échelle standardisée de Reputation Lab », souligne l’étude.
Et de poursuivre que le Maroc occupe la 32ème place dans le classement par réputation des 60 pays ayant le PIB le plus élevé, avec un score très proche de la moyenne des plus grandes économies (48,6 points pour une moyenne de 49,4 points).
Depuis le lancement de l'étude sur la réputation du Maroc, cette dernière a connu une amélioration progressive, passant d'un niveau " faible " en 2015 (44,4 points) à un niveau " modéré " en 2022 (48,6 points), précise l’étude.
Intitulé « La réputation du Maroc dans le monde 2022 », le rapport est la huitième édition de l'analyse annuelle de la perception du Maroc auprès du grand public des pays les plus influents du point de vue économique, politique, social et culturel.
Les données analysées dans ce document, de 101 pages, sont tirées d'une étude à grande échelle dont le travail de terrain a été mené pendant les mois de mars et avril 2022.
« Dans l'ensemble des pays du G7 + la Russie, l'indicateur de réputation du Maroc reste stable, avec une légère hausse de +0,3 points, se situant à 48,6 points, ce qui correspond à une réputation modérée selon l'échelle standardisée de Reputation Lab », souligne l’étude.
Et de poursuivre que le Maroc occupe la 32ème place dans le classement par réputation des 60 pays ayant le PIB le plus élevé, avec un score très proche de la moyenne des plus grandes économies (48,6 points pour une moyenne de 49,4 points).
Depuis le lancement de l'étude sur la réputation du Maroc, cette dernière a connu une amélioration progressive, passant d'un niveau " faible " en 2015 (44,4 points) à un niveau " modéré " en 2022 (48,6 points), précise l’étude.
En effet, poursuit la même source, il devance, pour la première fois dans la série historique, les quatre pays du benchmark avec lesquels il a été comparé, après avoir dépassé le Chili en 2022.
Les pays où le Maroc jouit d'une meilleure réputation sont l 'Australie, l 'Egypte, la France et la Chine. C'est en Corée du Sud, en Suède et surtout en Espagne que la perception du Maroc enregistre les scores les plus faibles.
Autre conclusion tirée dans cette étude : le niveau de connaissance du Maroc est inférieur à la moyenne des 60 pays ayant le PIB le plus élevé (69% sur l'indicateur de familiarité sur une moyenne de 75%).
Il existe donc une opportunité de communication pour accroître le niveau de familiarité, ce qui influerait positivement sur le capital de réputation du Maroc, relève l’étude.
Les forces et les faiblesses de la réputation du Maroc
Bien que le Maroc ne dépasse significativement la moyenne des 60 pays ayant le PIB le plus élevé dans aucun des attributs rationnels, l’étude souligne qu’il est toutefois possible d'affirmer que ses forces relatives résident dans les attributs suivants :
Les pays où le Maroc jouit d'une meilleure réputation sont l 'Australie, l 'Egypte, la France et la Chine. C'est en Corée du Sud, en Suède et surtout en Espagne que la perception du Maroc enregistre les scores les plus faibles.
Autre conclusion tirée dans cette étude : le niveau de connaissance du Maroc est inférieur à la moyenne des 60 pays ayant le PIB le plus élevé (69% sur l'indicateur de familiarité sur une moyenne de 75%).
Il existe donc une opportunité de communication pour accroître le niveau de familiarité, ce qui influerait positivement sur le capital de réputation du Maroc, relève l’étude.
Les forces et les faiblesses de la réputation du Maroc
Bien que le Maroc ne dépasse significativement la moyenne des 60 pays ayant le PIB le plus élevé dans aucun des attributs rationnels, l’étude souligne qu’il est toutefois possible d'affirmer que ses forces relatives résident dans les attributs suivants :
- Offre de loisirs, de culture et de gastronomie.
- Environnement naturel.
- Dirigeants respectés.
- Gouvernement et institutions efficaces.
- Sécurité.
- Usage efficace des ressources publiques.
- Population aimable et sympathique.
Les principales faiblesses associées au Maroc se concentrent dans les attributs ci-après :
- Technologie.
- Qualité du système éducatif.
- Respect des droits de l'homme.
- Population éduquée et able.
- Marques et entreprises connues.
Les attributs où le Maroc affiche des avantages relatifs se trouvent principalement parmi ceux qui ont le plus grand impact sur la réputation, de sorte qu'à mesure que sa bonne perception se consolide, sa réputation s'améliore corrélativement, fait remarquer l’étude. C'est le cas des attributs " Offre de loisirs, de culture et de gastronomie ", "Gouvernement et institutions efficaces ", " Sécurité", " Usage efficace des ressources publiques " et " Environnement naturel ".
Un profil réputationnel en évolution
Le rapport fait remarquer, d’autre part, que la perception du Maroc s'est améliorée là où le pays affichait et continue d'afficher des insuffisances dans les attributs : "Technologie ", " Population éduquée et able ", "Marques et entreprises connues ".
D'après les auteurs de cette étude, l'analyse de la série historique des données sur la réputation du Maroc montre cette tendance d'amélioration progressive au fil des années dans les variables liées à la solidité institutionnel le et au comportement responsable qui font du Maroc un membre crédible de la communauté internationale.
Ils soulignent, en revanche, que pendant la même période, les atouts traditionnels du Royaume, liés au tourisme, tels que l'environnement naturel, les possibilités de loisirs ou la gentillesse de ses habitants, n'ont pas connu la même évolution. Ce processus a progressivement reconfiguré le profil d'image du Maroc.