« Rétrospective : art et spiritualité » d’Ahmed Jarid se veut un tracé du parcours de l’artiste. Comprenant une centaine de toiles, cette exposition qui se poursuit jusqu'au 29 avril, reste fidèle au style de l’artiste en utilisant surtout les pigments végétaux et minéraux, la poudre de marbre, le brou de noix, l’écorce de grenade, le thé et le café. Ahmed Jarid étant connu pour sa préférence de tout ce qui est naturel et son éloignement des produits chimiques dans ses œuvres. Les œuvres, confectionnées à l'aide de matériaux permettant de donner plus d’effets au travail de l'artiste, attirent par la domination de la blancheur et de la transparence, ce qui traduit la quête d'Ahmed Jarid à la spiritualité et à l’aspect mystique. Dans une déclaration à M24, la chaîne d’information en continu de la MAP, l’artiste a souligné que l’exposition rétrospective se veut un bilan ou un tracé de son parcours qui a commencé il y a 40 ans, rappelant que son parcours a débuté avec l'étape noire en passant par la période blanche jusqu’à la période de la figuration. Il reste constant et fidèle à son style marqué par l’intérêt porté à l’expérience mystique et à tout ce qui est en rapport avec la dimension spirituelle, expliquant que ceci explique la forte présence de la blancheur et de la transparence dans ses œuvres.
Les œuvres, a tenu à préciser l’artiste, reflètent les intérieurs plus que le paysage dans la mesure où les deux périodes noire et blanche sont antinarratives ne
Né en 1954 à Casablanca, Ahmed Jarid a exercé dans l’enseignement en tant que professeur de psychopédagogie, puis de philosophie, avant de rejoindre l’école des Beaux-arts de Casablanca, dans le but de donner des cours de philosophie de l’art. En 1988, il est nommé conseiller artistique du ministre de la Culture et de la Communication, puis, quelques années plus tard, il se retrouve directeur du cabinet du ministre de la Culture, mais sans pour autant oublier sa vocation d’artiste, puisque ses expositions se sont multipliées aussi bien au Maroc qu’à l’étranger. Son ambition ne connaît pas de limite, car Ahmed Jarid se consacre à la promotion de l’art et de la culture au Maroc en fondant, en 1997, le Village des Ateliers d’Artiste, puis la grande exposition nationale des arts plastiques en 2004. Ahmed Jarid a, également, réalisé plusieurs ateliers au cours de grandes manifestations culturelles, ainsi que des colloques et des séminaires, comme il a collaboré par ses écrits dans différents livres d’art.
Les œuvres, a tenu à préciser l’artiste, reflètent les intérieurs plus que le paysage dans la mesure où les deux périodes noire et blanche sont antinarratives ne
Promotion de l’art et de la culture
Né en 1954 à Casablanca, Ahmed Jarid a exercé dans l’enseignement en tant que professeur de psychopédagogie, puis de philosophie, avant de rejoindre l’école des Beaux-arts de Casablanca, dans le but de donner des cours de philosophie de l’art. En 1988, il est nommé conseiller artistique du ministre de la Culture et de la Communication, puis, quelques années plus tard, il se retrouve directeur du cabinet du ministre de la Culture, mais sans pour autant oublier sa vocation d’artiste, puisque ses expositions se sont multipliées aussi bien au Maroc qu’à l’étranger. Son ambition ne connaît pas de limite, car Ahmed Jarid se consacre à la promotion de l’art et de la culture au Maroc en fondant, en 1997, le Village des Ateliers d’Artiste, puis la grande exposition nationale des arts plastiques en 2004. Ahmed Jarid a, également, réalisé plusieurs ateliers au cours de grandes manifestations culturelles, ainsi que des colloques et des séminaires, comme il a collaboré par ses écrits dans différents livres d’art.
Avec MAP