Hossein Tallal. Portrait, technique mixte sur toile, 100x80 cm, 2012/2011.
Une exposition collective autour de l’oeuvre foisonnante de Mohamed Melehi (1936-2020) se déploie du 22 juin au 30 juillet à la galerie L’Atelier 21 à Casablanca. Vingt et un artistes sont sélectionnés pour célébrer l’apport du dompteur de la vague à l’art pictural en général, à l’approche plastique marocaine spécialement. Son discours, également celui de l’Ecole de Casablanca, dépasse les formes pour mettre en scène la réflexion.
La palette créative de Melehi se retrouve ainsi élargie à des préoccupations qui collent à son message rhétorique comme à celles qui s’en éloignent en la caressant. La diversité se fait ici bouillonnante, se cognant l’inspiration contre le mur de l’exigence. Mais l’intitulé de cette étonnante assimilation des «genres» est à lui seul une curiosité : «Le feu qui forge».
Le feu brûle mais aide à réaliser de belles formes, de les onduler (Melehi dans les parages), de les magnifier. Le feu se conjugue aussi en flammes et c’est ce qui n’atténue en rien la rage de s’en draper pour mieux les apprivoiser. Ces flammes enveloppent, variablement, jusqu’à fin juillet Houssein Miloudi, Saïd Afifi, Abdelkébir Rabi’, Safaa Erruas, Abderrahim Yamou, M’barek Bouhchichi, Hossein Tallal… Et d’autres encore, photographes inclus. Certains marchands d’art ont cette stupéfiante qualité de faire exploser les frontières. Au vu et au su bien évidemment, en forgeant le feu.
La palette créative de Melehi se retrouve ainsi élargie à des préoccupations qui collent à son message rhétorique comme à celles qui s’en éloignent en la caressant. La diversité se fait ici bouillonnante, se cognant l’inspiration contre le mur de l’exigence. Mais l’intitulé de cette étonnante assimilation des «genres» est à lui seul une curiosité : «Le feu qui forge».
Le feu brûle mais aide à réaliser de belles formes, de les onduler (Melehi dans les parages), de les magnifier. Le feu se conjugue aussi en flammes et c’est ce qui n’atténue en rien la rage de s’en draper pour mieux les apprivoiser. Ces flammes enveloppent, variablement, jusqu’à fin juillet Houssein Miloudi, Saïd Afifi, Abdelkébir Rabi’, Safaa Erruas, Abderrahim Yamou, M’barek Bouhchichi, Hossein Tallal… Et d’autres encore, photographes inclus. Certains marchands d’art ont cette stupéfiante qualité de faire exploser les frontières. Au vu et au su bien évidemment, en forgeant le feu.