Il fait partie des nôtres…
Par l’un de ses nombreux mystères qui se sont imposés comme évidence, Yvanovitch Mbaya ne fait pas partie de ces exotismes que nos terres longtemps xénophobes ont appris à accueillir avec cette bienveillante curiosité enrobant souvent maladroitement quelques opportunismes. C’est un artiste casablancais que nous fréquentons aussi régulièrement que tous les autres artistes du cru qui constituent notre scène pourtant étroite voire familiale – pour ne pas dire familière… Il partage notre quotidien au quotidien, sans que quiconque, à commencer par lui-même, ne songe à s’en étonner. Il n’est pas de ces artistes souvent diasporiques importés lors des Foires dites Africaines qui viennent nous visiter une fois l’année et dont le pittoresque nous divertit. Et pourtant…
Imposer et s’imposer
Bien que cet ordre des choses semble naturellement établi, Yvanovitch Mbaya n’a jamais abdiqué aucune de ses spécificités, ces mystères que l’on a acceptés sans les interroger et qui se sont imposé sans qu’à nul moment il ne fut question ou nécessité pour lui de s’en expliquer, voire de s’en acculturer. Yvanovitch Mbaya est certainement et définitivement des nôtres sans n’avoir jamais eu besoin de faire comme tous les autres ! Artiste afropolitain, parfois sapeur dans ses apparences contredites par une oeuvre minimaliste et monochromatique, Yvanovitch a su s’imposer et imposer ces multiples énigmes qui le constituent jusqu’à la consonance slave et romanesque du prénom porté.
Et si ceci que j’écris n’envisage nullement de dissiper le moindre de ces secrets, il s’établira tout de même ce faisant cette seule certitude à propos de Yvanovitch et que personne ne saurait ignorer : qu’il est résolument artiste depuis toujours et avant tout, au service d’une oeuvre polysémique et inattendue que n’épuisera aucune de mes remarques qui se refusent à définir ou à affirmer.
Par l’un de ses nombreux mystères qui se sont imposés comme évidence, Yvanovitch Mbaya ne fait pas partie de ces exotismes que nos terres longtemps xénophobes ont appris à accueillir avec cette bienveillante curiosité enrobant souvent maladroitement quelques opportunismes. C’est un artiste casablancais que nous fréquentons aussi régulièrement que tous les autres artistes du cru qui constituent notre scène pourtant étroite voire familiale – pour ne pas dire familière… Il partage notre quotidien au quotidien, sans que quiconque, à commencer par lui-même, ne songe à s’en étonner. Il n’est pas de ces artistes souvent diasporiques importés lors des Foires dites Africaines qui viennent nous visiter une fois l’année et dont le pittoresque nous divertit. Et pourtant…
Imposer et s’imposer
Bien que cet ordre des choses semble naturellement établi, Yvanovitch Mbaya n’a jamais abdiqué aucune de ses spécificités, ces mystères que l’on a acceptés sans les interroger et qui se sont imposé sans qu’à nul moment il ne fut question ou nécessité pour lui de s’en expliquer, voire de s’en acculturer. Yvanovitch Mbaya est certainement et définitivement des nôtres sans n’avoir jamais eu besoin de faire comme tous les autres ! Artiste afropolitain, parfois sapeur dans ses apparences contredites par une oeuvre minimaliste et monochromatique, Yvanovitch a su s’imposer et imposer ces multiples énigmes qui le constituent jusqu’à la consonance slave et romanesque du prénom porté.
Et si ceci que j’écris n’envisage nullement de dissiper le moindre de ces secrets, il s’établira tout de même ce faisant cette seule certitude à propos de Yvanovitch et que personne ne saurait ignorer : qu’il est résolument artiste depuis toujours et avant tout, au service d’une oeuvre polysémique et inattendue que n’épuisera aucune de mes remarques qui se refusent à définir ou à affirmer.
Syham Weigant, critique d’art
*Casablanca, CDA galerie, mi-septembre.