Nous avons failli faire l’impasse. Nous avons même décidé de ne pas évoquer régulièrement les péripéties de ce télé-crochet dit « Starlight » que 2M produit pour la collecte de voix chantantes prêtes à draguer « du temps de cerveau humain disponible ». Et puis voilà, il n’y a que les anti-cathodiques qui ne changent pas d’avis. La tentation-piège est aussi vaste qu’une bouche de volcan. La bêtise est tellement écrasée par une douteuse bienveillance que nous ne savons plus si le plat, copieusement concocté, propose du lard ou du cochon.
Il y a d’abord ceci d’émouvant : le réalisateur importé jouit à un pourcentage respectable d’un fétichisme ès chaussures. Pas un candidat n’échappe à un plan chaudement sombre focalisé sur ce support du corps comme si le metteur en scène s’entête à faire croire qu’on ne peut chanter que comme un arpion. Heureusement que le jury voit plus clair, parfois en usant sans retenue de ses mains en faisant appel à des voix de tête décalées. L’inénarrable Aminux « perfectionne » ses interventions rendant Douzy de plus en plus crédible.
A une candidate nageant dans la chanson occidentale, il dit en l’assumant avec l’approche bancale qui fait définitivement sa signature : « Tu es la Whitney Huston du Maroc. » Et pourquoi pas prophétesse des Bouddhistes en gestation ? Ce même clou dans la sandale de l’émission continue à buser à la place de sa voisine. Il y a aussi ce moment d’émotion déclenché par le « pleurimètre » de Latifa Raafat lorsqu’une candidate reprend sa chanson écrite et composée par le récemment disparu Fathellah Lemghari « Ana f3arek Ya yemma » et qui débouche sur un duo « touchant ». En somme, quelques jurés abusent du sujet- verbe-compliment.
Il y a d’abord ceci d’émouvant : le réalisateur importé jouit à un pourcentage respectable d’un fétichisme ès chaussures. Pas un candidat n’échappe à un plan chaudement sombre focalisé sur ce support du corps comme si le metteur en scène s’entête à faire croire qu’on ne peut chanter que comme un arpion. Heureusement que le jury voit plus clair, parfois en usant sans retenue de ses mains en faisant appel à des voix de tête décalées. L’inénarrable Aminux « perfectionne » ses interventions rendant Douzy de plus en plus crédible.
A une candidate nageant dans la chanson occidentale, il dit en l’assumant avec l’approche bancale qui fait définitivement sa signature : « Tu es la Whitney Huston du Maroc. » Et pourquoi pas prophétesse des Bouddhistes en gestation ? Ce même clou dans la sandale de l’émission continue à buser à la place de sa voisine. Il y a aussi ce moment d’émotion déclenché par le « pleurimètre » de Latifa Raafat lorsqu’une candidate reprend sa chanson écrite et composée par le récemment disparu Fathellah Lemghari « Ana f3arek Ya yemma » et qui débouche sur un duo « touchant ». En somme, quelques jurés abusent du sujet- verbe-compliment.
Anis HAJJAM
