En costauds, portés par le tonitruant duo Anthony Davis/LeBron James, les Lakers ont largement remporté (116-98) mercredi le match N.1 de la finale NBA contre Miami, qui a peut-être déjà perdu bien plus qu'un match avec les blessures de Bam Adebayo et Goran Dragic.
"Je me demande si je ne vais pas rentrer chez moi dès la semaine prochaine", voilà le type de phrase qu'on pouvait entendre mercredi soir dans les travées de l'AdventHealth Arena, au coeur de Disney World, après cette première confrontation à sens unique, qui ne serait pas annonciatrice d'une suite si compliquée pour le Heat si deux de ses cadres ne suscitaient pas tant d'inquiétude.
Adebayo, qui avait face à lui alternativement Dwight Howard, Anthony Davis voire LeBron James, s'est fait mal à une épaule en voulant prendre un rebond au 3e quart-temps, mais, léger motif d'espoir, le scanner passé dans le vestiaire est revenu négatif.
Quant à Dragic, il n'est pas retourné sur le parquet après la pause, touché au pied gauche, sans que son club n'en dise plus. ESPN a affirmé qu'il souffrait d'une aponévrose plantaire, ce qui se résume à une déchirure et peut donc être sérieux, même si, selon le média américain, le Slovène a dit espérer rejouer dans cette série.
Des coups du sort qui n'enlèvent absolument rien à L.A., en quête d'un 17e titre record (que seul détient pour l'heure Boston). Les Lakers ont avancé tels un rouleau compresseur, après un départ diesel, puisque c'est Miami qui avait débuté le plus fort (21-10).
Mais dès la 8e minute, la franchise californienne a vu ses locomotives Davis et James se mettre en branle. Le premier, pour son tout premier match d'une finale NBA, a dominé sans partage dans les raquettes, finissant avec 34 points (9 rbds). Le second, pour sa dixième campagne, a fait comme d'habitude quand il ne réussit pas le triple-double: il le frôle (25 pts, 13 rbds, 9 passes).
Le tout sous les yeux de nombreuses stars d'un public virtuel entrevues sur l'écran géant, parmi lesquels Shaquille O'Neal, au coeur tiraillé lui qui fut champion avec ces deux équipes, à côté de Barack Obama. Fan de basket, l'ex-président a joué un rôle dans la reprise des play-offs après le boycott des Milwaukee Bucks pour protester contre l'injustice raciale.
"Dès le départ, je me sentais bien. Un peu nerveux, mais quand on a repris le match en mains, je me suis mis à jouer mon basket. C'est un moment que j'ai attendu toute ma carrière et je veux m'assurer de saisir l'opportunité, car elle ne revient pas trop souvent", a réagi Davis après coup.
"C'est une super équipe, ils sont là pour une raison. Ils ont commencé très fort, nous lentement. On ne peut pas commencer comme ça au deuxième match, si nous voulons gagner cette série et devenir champions", a ajouté "AD".
Une fois que les Lakers ont remonté le Heat en fin de 1er quart-temps, ils ont fait la différence au suivant en lui infligeant un cinglant 34-20 pour mener de 17 points (65-48) à la pause. Une avance qu'ils ont fait culminer à 30 pts (89-59) au 3e quart-temps.
Le match était donc plié quand Dragic (6 pts) puis Adebayo (8 pts) se sont blessés, mais Miami, dont c'est la 6e finale en 15 ans (trois ont été remportées en 2006, 2012, 2013), avait aussi tremblé pour son leader Jimmy Butler quand il s'est tordu la cheville gauche en fin de première période. Mais en bon guerrier, il est revenu et a inscrit 23 points (5 passes).
Malgré l'accumulation de coups durs, Miami n'a pas abandonné le combat, revenant à 15 points d'écart au 4e quart-temps, grâce notamment à Kevin Nunn, auteur dans cette période de 14 de ses 18 points. L'autre rookie, Tyler Herro, en a marqué 14, démontrant les ressources encore vives de l'équipe floridienne.
Il en faudra plus vendredi pour le deuxième match, car LeBron est déterminé: "Le travail n'est pas encore fait. Nous ne sommes pas satisfaits de gagner un match. C'est aussi simple que cela".
"Je me demande si je ne vais pas rentrer chez moi dès la semaine prochaine", voilà le type de phrase qu'on pouvait entendre mercredi soir dans les travées de l'AdventHealth Arena, au coeur de Disney World, après cette première confrontation à sens unique, qui ne serait pas annonciatrice d'une suite si compliquée pour le Heat si deux de ses cadres ne suscitaient pas tant d'inquiétude.
Adebayo, qui avait face à lui alternativement Dwight Howard, Anthony Davis voire LeBron James, s'est fait mal à une épaule en voulant prendre un rebond au 3e quart-temps, mais, léger motif d'espoir, le scanner passé dans le vestiaire est revenu négatif.
Quant à Dragic, il n'est pas retourné sur le parquet après la pause, touché au pied gauche, sans que son club n'en dise plus. ESPN a affirmé qu'il souffrait d'une aponévrose plantaire, ce qui se résume à une déchirure et peut donc être sérieux, même si, selon le média américain, le Slovène a dit espérer rejouer dans cette série.
Des coups du sort qui n'enlèvent absolument rien à L.A., en quête d'un 17e titre record (que seul détient pour l'heure Boston). Les Lakers ont avancé tels un rouleau compresseur, après un départ diesel, puisque c'est Miami qui avait débuté le plus fort (21-10).
Mais dès la 8e minute, la franchise californienne a vu ses locomotives Davis et James se mettre en branle. Le premier, pour son tout premier match d'une finale NBA, a dominé sans partage dans les raquettes, finissant avec 34 points (9 rbds). Le second, pour sa dixième campagne, a fait comme d'habitude quand il ne réussit pas le triple-double: il le frôle (25 pts, 13 rbds, 9 passes).
Le tout sous les yeux de nombreuses stars d'un public virtuel entrevues sur l'écran géant, parmi lesquels Shaquille O'Neal, au coeur tiraillé lui qui fut champion avec ces deux équipes, à côté de Barack Obama. Fan de basket, l'ex-président a joué un rôle dans la reprise des play-offs après le boycott des Milwaukee Bucks pour protester contre l'injustice raciale.
"Dès le départ, je me sentais bien. Un peu nerveux, mais quand on a repris le match en mains, je me suis mis à jouer mon basket. C'est un moment que j'ai attendu toute ma carrière et je veux m'assurer de saisir l'opportunité, car elle ne revient pas trop souvent", a réagi Davis après coup.
"C'est une super équipe, ils sont là pour une raison. Ils ont commencé très fort, nous lentement. On ne peut pas commencer comme ça au deuxième match, si nous voulons gagner cette série et devenir champions", a ajouté "AD".
Une fois que les Lakers ont remonté le Heat en fin de 1er quart-temps, ils ont fait la différence au suivant en lui infligeant un cinglant 34-20 pour mener de 17 points (65-48) à la pause. Une avance qu'ils ont fait culminer à 30 pts (89-59) au 3e quart-temps.
Le match était donc plié quand Dragic (6 pts) puis Adebayo (8 pts) se sont blessés, mais Miami, dont c'est la 6e finale en 15 ans (trois ont été remportées en 2006, 2012, 2013), avait aussi tremblé pour son leader Jimmy Butler quand il s'est tordu la cheville gauche en fin de première période. Mais en bon guerrier, il est revenu et a inscrit 23 points (5 passes).
Malgré l'accumulation de coups durs, Miami n'a pas abandonné le combat, revenant à 15 points d'écart au 4e quart-temps, grâce notamment à Kevin Nunn, auteur dans cette période de 14 de ses 18 points. L'autre rookie, Tyler Herro, en a marqué 14, démontrant les ressources encore vives de l'équipe floridienne.
Il en faudra plus vendredi pour le deuxième match, car LeBron est déterminé: "Le travail n'est pas encore fait. Nous ne sommes pas satisfaits de gagner un match. C'est aussi simple que cela".