Et de deux: les Lakers n'ont pas fait de sentiment contre Miami, démuni de Bam Adebayo et de Goran Dragic, en s'imposant (124-114) pour faire le break dans la finale NBA, dans le sillage de LeBron James et Anthony Davis en mode MVP's.
La victoire de L.A. n'a pas été aussi écrasante qu'au premier match (116-98), mais elle ne souffre d'aucune contestation, malgré le courage du Heat qui s'est battu comme on en n'attendait pas moins de ses joueurs.
"On n'a jamais abandonné et on va continuer à se battre. Ce n'est pas fini. On est juste mené 2-0, mais on peut faire quelque chose de fort, on en est capable. Mais il faudra jouer à la perfection pour battre ces gars-là", a déclaré Jimmy Butler après-coup.
"Ces gars-là", vêtus de leur maillot noir et or version "Mamba", créé en hommage à Kobe Bryant, avec lequel ils se promettent de ne surtout pas perdre, ont tenu leur engagement.
Pour cette finale, le slogan qui les accompagne est d'ailleurs aussi lié à leur glorieux aîné, mort accidentellement fin janvier, puisque comme lui, ces Lakers 2020 veulent "laisser un héritage". En d'autres terme être l'équipe du 17e titre, pour rejoindre le grand rival Boston au rang des franchises les plus sacrées dans l'histoire de la NBA.
Ils n'en sont désormais qu'à deux victoires dans cette série où tout leur sourit, sans donner l'impression de forcer leur basket, en se montrant sérieux, appliqués, et en bénéficiant aussi des aléas ayant frappé leurs adversaires.
Et comme d'habitude, son duo de stars a été inarrêtable.
LeBron James, très agressif, tel l'homme en mission qu'il est, en quête d'un 4e titre avec une troisième équipe différente (après Miami et Cleveland) a encore tutoyé le triple-double (33 pts, 9 rbds, 9 passes).
Anthony Davis a été clinique aux shoots avec 32 points (à 15/20) et très présent dans les raquettes, gobant 14 rebonds dont 8 offensifs.
Ces deux-là ne sont "pas jaloux l'un de l'autre" comme l'a affirmé jeudi "LBJ" et leur entente se vérifie sur pièces sur le parquet, mais ils font tout pour rivaliser pour le titre honorifique de meilleur joueur de la finale.
Dans leur sillage mais également celui du vétéran Rajon Rondo, qui reverdit et s'avère encore un véritable facteur X avec ses 16 points et 10 passes, les Lakers ont continuellement mené au score comptant une avance de 14 points à la pause (68-54). Elle a culminé à 18 pts (92-74) au 3e quart-temps.
Tant et si bien que pour Miami, sans ses deux éléments-clés qui se sont blessés lors du match N.1, le pivot Bam Adebayo, souffrant de tension cervicale, et le meneur Goran Dragic, victime d'une aponévrose plantaire, la marche était encore trop haute sur ce deuxième match.
Sans le premier, le secteur intérieur a été extrêmement démuni et les Lakers en ont profité en marquant 56 points dans la peinture.
Sans le second, l'attaque a parfois manqué de peps, même si Jimmy Butler, leader et homme à tout faire, a été encore très bon (25 pts, 13 passes, 8 rbds), soutenu par le rookie Tyler Herro (17 pts).
Pour autant, Miami, dont c'est la 6e finale en 15 ans (trois ont été remportées en 2006, 2012, 2013), n'a jamais été en dehors du coup, parvenant notamment à revenir à -4 en fin de première période et à rester au contact durant le money-time, au courage et au prix de séquences offensives remarquables, démontrant les ressources de cette équipe.
A ce titre, et c'est une bonne nouvelle, le Heat s'est trouvé une vraie arme offensive avec l'ailier Kelly Olynyk, auteur de 24 points (9 rbds) en sortie de banc.
"Que ce soit le coach (Frank Vogel), "AD" ou moi, on n'est pas content de notre performance défensive ce soir. On doit mieux faire. Cette formation est dangereuse, une menace constante", a commenté LeBron James dont l'expérience, avec dix finales au compteur (six perdues), lui dicte de ne pas laisser les siens se reposer sur leurs lauriers.
Il sait que dimanche, les Floridiens continueront à se battre. Mais ces derniers devront se présenter avec toutes leurs forces vives, s'ils veulent maintenir ce qui est pour l'heure un semblant de suspense.
La victoire de L.A. n'a pas été aussi écrasante qu'au premier match (116-98), mais elle ne souffre d'aucune contestation, malgré le courage du Heat qui s'est battu comme on en n'attendait pas moins de ses joueurs.
"On n'a jamais abandonné et on va continuer à se battre. Ce n'est pas fini. On est juste mené 2-0, mais on peut faire quelque chose de fort, on en est capable. Mais il faudra jouer à la perfection pour battre ces gars-là", a déclaré Jimmy Butler après-coup.
"Ces gars-là", vêtus de leur maillot noir et or version "Mamba", créé en hommage à Kobe Bryant, avec lequel ils se promettent de ne surtout pas perdre, ont tenu leur engagement.
Pour cette finale, le slogan qui les accompagne est d'ailleurs aussi lié à leur glorieux aîné, mort accidentellement fin janvier, puisque comme lui, ces Lakers 2020 veulent "laisser un héritage". En d'autres terme être l'équipe du 17e titre, pour rejoindre le grand rival Boston au rang des franchises les plus sacrées dans l'histoire de la NBA.
Ils n'en sont désormais qu'à deux victoires dans cette série où tout leur sourit, sans donner l'impression de forcer leur basket, en se montrant sérieux, appliqués, et en bénéficiant aussi des aléas ayant frappé leurs adversaires.
Et comme d'habitude, son duo de stars a été inarrêtable.
LeBron James, très agressif, tel l'homme en mission qu'il est, en quête d'un 4e titre avec une troisième équipe différente (après Miami et Cleveland) a encore tutoyé le triple-double (33 pts, 9 rbds, 9 passes).
Anthony Davis a été clinique aux shoots avec 32 points (à 15/20) et très présent dans les raquettes, gobant 14 rebonds dont 8 offensifs.
Ces deux-là ne sont "pas jaloux l'un de l'autre" comme l'a affirmé jeudi "LBJ" et leur entente se vérifie sur pièces sur le parquet, mais ils font tout pour rivaliser pour le titre honorifique de meilleur joueur de la finale.
Dans leur sillage mais également celui du vétéran Rajon Rondo, qui reverdit et s'avère encore un véritable facteur X avec ses 16 points et 10 passes, les Lakers ont continuellement mené au score comptant une avance de 14 points à la pause (68-54). Elle a culminé à 18 pts (92-74) au 3e quart-temps.
Tant et si bien que pour Miami, sans ses deux éléments-clés qui se sont blessés lors du match N.1, le pivot Bam Adebayo, souffrant de tension cervicale, et le meneur Goran Dragic, victime d'une aponévrose plantaire, la marche était encore trop haute sur ce deuxième match.
Sans le premier, le secteur intérieur a été extrêmement démuni et les Lakers en ont profité en marquant 56 points dans la peinture.
Sans le second, l'attaque a parfois manqué de peps, même si Jimmy Butler, leader et homme à tout faire, a été encore très bon (25 pts, 13 passes, 8 rbds), soutenu par le rookie Tyler Herro (17 pts).
Pour autant, Miami, dont c'est la 6e finale en 15 ans (trois ont été remportées en 2006, 2012, 2013), n'a jamais été en dehors du coup, parvenant notamment à revenir à -4 en fin de première période et à rester au contact durant le money-time, au courage et au prix de séquences offensives remarquables, démontrant les ressources de cette équipe.
A ce titre, et c'est une bonne nouvelle, le Heat s'est trouvé une vraie arme offensive avec l'ailier Kelly Olynyk, auteur de 24 points (9 rbds) en sortie de banc.
"Que ce soit le coach (Frank Vogel), "AD" ou moi, on n'est pas content de notre performance défensive ce soir. On doit mieux faire. Cette formation est dangereuse, une menace constante", a commenté LeBron James dont l'expérience, avec dix finales au compteur (six perdues), lui dicte de ne pas laisser les siens se reposer sur leurs lauriers.
Il sait que dimanche, les Floridiens continueront à se battre. Mais ces derniers devront se présenter avec toutes leurs forces vives, s'ils veulent maintenir ce qui est pour l'heure un semblant de suspense.