Cette mobilisation intervient dans un contexte où le gouvernement s'efforce d'accélérer le processus de réforme du régime des retraites afin de sauver les caisses de retraite, menacées de faillite d’ici quelques années.
En colère, les retraités de divers secteurs, affiliés au "Réseau marocain des organisations de retraités", ont dénoncé une situation économique difficile due à la hausse du coût de la vie, alors que les pensions n’ont pas évolué, détériorant ainsi leurs conditions de vie et l’accès aux services essentiels. Ces pensions mensuelles, soulignent-ils, ne dépassent pas entre 1000 et 1500 dirhams, ce qui complique encore davantage la situation de cette catégorie sociale.
De plus, les retraités du secteur public dénoncent ce qu’ils considèrent comme une approche “unilatérale” dans la conduite des réformes du secteur, notamment la réforme des caisses de retraite et le projet de fusion de la Caisse Nationale des Organismes de Prévoyance Sociale (CNOPS) et de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS).
Un jour après cette mobilisation, un amendement a été adopté, lundi à la deuxième Chambre du Parlement, permettant d'exonérer les pensions des retraités de l'impôt sur le revenu à l'horizon de 2026. Cette exonération concerne les régimes de retraite de base, et non les régimes complémentaires.
La CIMR réagit à l'appel des retraités
En réponse à la colère des retraités, la Caisse Interprofessionnelle Marocaine de Retraite (CIMR) a précisé qu’elle procède à une revalorisation annuelle des pensions pour ses bénéficiaires, conformément à l’article 27 de son règlement général de retraite. Celui-ci stipule que chaque année, « le Conseil d’administration arrête le taux de revalorisation des pensions applicable à partir du 1er juillet de l’année, sur la base des projections actuarielles et financières du régime ».
Cependant, la CIMR précise que « ce taux ne peut être supérieur au taux d’inflation enregistré au cours de l’année précédente, mesuré à travers l’indice des prix à la consommation ». Par ailleurs, pour l’année 2024, sur la base des projections actuarielles réalisées et après analyse par le comité de pilotage, la CIMR indique que le taux de revalorisation des pensions appliqué depuis le 1er juillet a été fixé à 1,50 %.
« Ce taux reflète l’engagement de la CIMR à protéger le pouvoir d’achat de ses allocataires tout en préservant l’équilibre et la pérennité financière de son régime », souligne la Caisse, rappelant ainsi son effort à ajuster les pensions selon l’évolution économique tout en respectant les normes les plus rigoureuses de gouvernance et de gestion.
En colère, les retraités de divers secteurs, affiliés au "Réseau marocain des organisations de retraités", ont dénoncé une situation économique difficile due à la hausse du coût de la vie, alors que les pensions n’ont pas évolué, détériorant ainsi leurs conditions de vie et l’accès aux services essentiels. Ces pensions mensuelles, soulignent-ils, ne dépassent pas entre 1000 et 1500 dirhams, ce qui complique encore davantage la situation de cette catégorie sociale.
De plus, les retraités du secteur public dénoncent ce qu’ils considèrent comme une approche “unilatérale” dans la conduite des réformes du secteur, notamment la réforme des caisses de retraite et le projet de fusion de la Caisse Nationale des Organismes de Prévoyance Sociale (CNOPS) et de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS).
Un jour après cette mobilisation, un amendement a été adopté, lundi à la deuxième Chambre du Parlement, permettant d'exonérer les pensions des retraités de l'impôt sur le revenu à l'horizon de 2026. Cette exonération concerne les régimes de retraite de base, et non les régimes complémentaires.
La CIMR réagit à l'appel des retraités
En réponse à la colère des retraités, la Caisse Interprofessionnelle Marocaine de Retraite (CIMR) a précisé qu’elle procède à une revalorisation annuelle des pensions pour ses bénéficiaires, conformément à l’article 27 de son règlement général de retraite. Celui-ci stipule que chaque année, « le Conseil d’administration arrête le taux de revalorisation des pensions applicable à partir du 1er juillet de l’année, sur la base des projections actuarielles et financières du régime ».
Cependant, la CIMR précise que « ce taux ne peut être supérieur au taux d’inflation enregistré au cours de l’année précédente, mesuré à travers l’indice des prix à la consommation ». Par ailleurs, pour l’année 2024, sur la base des projections actuarielles réalisées et après analyse par le comité de pilotage, la CIMR indique que le taux de revalorisation des pensions appliqué depuis le 1er juillet a été fixé à 1,50 %.
« Ce taux reflète l’engagement de la CIMR à protéger le pouvoir d’achat de ses allocataires tout en préservant l’équilibre et la pérennité financière de son régime », souligne la Caisse, rappelant ainsi son effort à ajuster les pensions selon l’évolution économique tout en respectant les normes les plus rigoureuses de gouvernance et de gestion.