Quatre mois après la démission de Josep Maria Bartomeu et onze ans après avoir quitté son poste, Joan Laporta a été élu président du FC Barcelone dimanche et devra diriger la reconstruction d’un club qui a perdu sa place d’épouvantail sur le continent européen.
Laporta sera l’architecte du renouveau du Barça
Un nouveau président, voilà ce qu’il manquait à ce Barça en crise permanente depuis plus d’un an et qui n’a plus rien gagné depuis avril 2019, pour renaître et ouvrir une nouvelle page de son Histoire, avec comme premier dossier l’avenir de sa superstar Lionel Messi, en fin de contrat fin juin.
Alors que le quotidien de l’illustre club catalan est rythmé par une perquisition et des arrestations comme la semaine dernière, des scandales internes et des désillusions sportives, le retour au premier plan de Joan Laporta, qui avait déjà été président du club entre 2003 et 2010, est synonyme d’un retour à la stabilité.
Annoncé favori, Laporta a écrasé le scrutin avec 54,28% des votes (30.184 voix), devant les deux autres candidats Victor Font (16.679 voix, 29,99%) et Toni Freixa (4.769 voix, 8,58%), selon les chiffres officiels du Barça.
Des chiffres célébrés avec ardeur par Laporta, qui a chanté l’hymne du Barça et sauté dans les bras de ses proches, tout sourire, avant de déboucher le champagne. Il a également reçu les félicitations de Font et Freixa.
Chantier immense
S’il reste pour beaucoup de socios celui qui a amorcé l’ère du «grand Barça», avec Guardiola, Xavi, Iniesta, Messi et douze titres en poche, Laporta se retrouve face à un immense chantier de reconstruction.
Le premier dossier brûlant concerne l’avenir de Messi. L’Argentin de 33 ans, qui avait souhaité mettre les voiles l’été dernier avant de se raviser, n’a encore rien décidé... mais est officiellement libre de négocier sa sortie vers un autre club depuis le 1er janvier.
La Pulga (puce, en espagnol) est venue déposer son bulletin dans l’urne accompagnée de son fils Thiago dimanche matin: une grande première pour la légende argentine, qui ne s’était jusqu’alors jamais prononcé lors d’un scrutin présidentiel de son club.
«Il y a exactement 20 ans aujourd’hui, un certain Messi débutait avec les jeunes du Barça. Et qu’il soit venu voter aujourd’hui signifie que Leo aime le Barça. Entre tous, on va le convaincre de rester. Un applaudissement pour Messi !», a lancé Laporta durant son premier discours comme président, dimanche soir après minuit.
Le deuxième gros chantier sera économique: avec plus d’un milliard d’euros (1,173 Md EUR) de dette à long terme, et 730,6 millions d’euros à trouver d’ici fin juin, Laporta devra négocier un échelonnement avec les créanciers... et discuter avec le vestiaire pour une éventuelle diminution des salaires. D’autres dossiers s’empilent: le retard des travaux de rénovation du Camp Nou qui devaient être lancés en 2017, mais ont à peine commencé; ou encore la crise sportive et le manque criant de résultats, alors que le Barça n’a plus rien gagné depuis avril 2019 et qu’il se déplace sur le terrain du Paris SG mercredi en 8e de finale retour de Ligue des champions, après avoir été sèchement battu 4-1 à l’aller
L’objectif: «esquiver le catastrophisme», comme l’a souligné Laporta durant son discours de victoire.
Participation historique
Laporta sera l’architecte du renouveau du Barça
Un nouveau président, voilà ce qu’il manquait à ce Barça en crise permanente depuis plus d’un an et qui n’a plus rien gagné depuis avril 2019, pour renaître et ouvrir une nouvelle page de son Histoire, avec comme premier dossier l’avenir de sa superstar Lionel Messi, en fin de contrat fin juin.
Alors que le quotidien de l’illustre club catalan est rythmé par une perquisition et des arrestations comme la semaine dernière, des scandales internes et des désillusions sportives, le retour au premier plan de Joan Laporta, qui avait déjà été président du club entre 2003 et 2010, est synonyme d’un retour à la stabilité.
Annoncé favori, Laporta a écrasé le scrutin avec 54,28% des votes (30.184 voix), devant les deux autres candidats Victor Font (16.679 voix, 29,99%) et Toni Freixa (4.769 voix, 8,58%), selon les chiffres officiels du Barça.
Des chiffres célébrés avec ardeur par Laporta, qui a chanté l’hymne du Barça et sauté dans les bras de ses proches, tout sourire, avant de déboucher le champagne. Il a également reçu les félicitations de Font et Freixa.
Chantier immense
S’il reste pour beaucoup de socios celui qui a amorcé l’ère du «grand Barça», avec Guardiola, Xavi, Iniesta, Messi et douze titres en poche, Laporta se retrouve face à un immense chantier de reconstruction.
Le premier dossier brûlant concerne l’avenir de Messi. L’Argentin de 33 ans, qui avait souhaité mettre les voiles l’été dernier avant de se raviser, n’a encore rien décidé... mais est officiellement libre de négocier sa sortie vers un autre club depuis le 1er janvier.
La Pulga (puce, en espagnol) est venue déposer son bulletin dans l’urne accompagnée de son fils Thiago dimanche matin: une grande première pour la légende argentine, qui ne s’était jusqu’alors jamais prononcé lors d’un scrutin présidentiel de son club.
«Il y a exactement 20 ans aujourd’hui, un certain Messi débutait avec les jeunes du Barça. Et qu’il soit venu voter aujourd’hui signifie que Leo aime le Barça. Entre tous, on va le convaincre de rester. Un applaudissement pour Messi !», a lancé Laporta durant son premier discours comme président, dimanche soir après minuit.
Le deuxième gros chantier sera économique: avec plus d’un milliard d’euros (1,173 Md EUR) de dette à long terme, et 730,6 millions d’euros à trouver d’ici fin juin, Laporta devra négocier un échelonnement avec les créanciers... et discuter avec le vestiaire pour une éventuelle diminution des salaires. D’autres dossiers s’empilent: le retard des travaux de rénovation du Camp Nou qui devaient être lancés en 2017, mais ont à peine commencé; ou encore la crise sportive et le manque criant de résultats, alors que le Barça n’a plus rien gagné depuis avril 2019 et qu’il se déplace sur le terrain du Paris SG mercredi en 8e de finale retour de Ligue des champions, après avoir été sèchement battu 4-1 à l’aller
L’objectif: «esquiver le catastrophisme», comme l’a souligné Laporta durant son discours de victoire.
Participation historique
Mais Laporta démarre son nouveau mandat avec une base de soutien très forte. Ces élections ont généré une forte mobilisation, avec 55.611 votes enregistrés (dont 20.663 par courrier) sur les 110.290 socios (supporters-actionnaires) en âge de voter (50,42% de participation), à quelques centaines de voix du record datant de l’élection présidentielle de 2010 (57.088 votes enregistrés). «La participation élevée m’a surpris vu les difficultés de mobilité qu’il y avait entre provinces. Ça n’a pas été facile (d’organiser cela) mais nous sommes satisfaits de comment ça s’est déroulé», a savouré Carles Tusquets, à la tête de la commission de gestion transitoire chargée d’organiser l’élection repoussée de janvier à mars en raison de la pandémie.