Le remplacement de Pedro Benali par Driss Mrabet, est-il une décision juste ?
Prévue pour le 20 novembre, l’assemblée générale de l’IRT Football est renvoyée aux calendres grecques pour des motifs peu clairs. Le communiqué officiel du comité ne donne aucune explication et se contente du report à une date ultérieure.
L’instabilité technique
Incroyable mais vrai, l’entraineur Pedro Benali, l’homme du miracle du maintien, en dépit de sa popularité et de son travail, des qualités aimées par les footballeurs et par le public, est limogé pour des raisons peu convaincantes. Il n’hésite pas à déclarer : « Rien que les obstacles à l’IRT. Ce qui est le plus beau dans ce club ce sont ses supporters, le reste est une multitude d’obstacles ». Drôle de réflexion qui met sur la sellette toute la structuration de l’équipe. Une autre décision pleine de mystère : Driss Mrabet est recruté comme directeur technique avec un contrat passe après seulement deux semaines au banc de touche comme entraineur principal. L’instabilité technique se poursuit avec l’élaboration d’une deuxième liste des joueurs résiliés remplaçant la première liste de Benali. Mokoukou, Sadil, Bezghoudi dont le départ semblait sûr sont maintenus. Mouaoui, Ait Haj, Camara, Cheraf, Amraoui, Moudden quittent le club. Soit six départs avec seulement trois arrivées Alex, Aklidou, Ba Amar.
Avec le report de l’assemblée générale à une date ultérieure, il s’agit de décisions fondées sur l’improvisation et rien ne semble être fait pour la structuration de l’équipe dont l’administration bien que constituée d’une quinzaine de personnes est toujours dans l’embarras et le manque de compétence pour assainir un staff pointé toujours du doigt. Les candidats à la présidence Pire encore, jusqu’à ce jour, personne ne sait si Abdelhamid Aberchane continuera à la tête du comité d’autant plus que les deux nouveaux prétendants au poste de président Abdelmalek Saoud et Azzedine Khattaf ont retiré leur candidature aux toutes dernières minutes pour des motifs peu clairs. Aucun candidat pour diriger les « rênes » de l’IRT, est devenu une habitude et une coutume amères qui donnent beaucoup à réfléchir. A vrai dire, la question : « Qui succèdera un jour à Aberchane ? » est à la une dans tous les milieux footballistiques de la ville et il est bien dommage qu’aucun des richards tangérois ne se manifeste pour dire « je suis là » pour être président. Incroyable mais vrai, Tanger, deuxième pole économique du Royaume après Casablanca, n’est pas capable de trouver l’homme qu’il faut pour diriger le football. Le sport coûte de l’argent et personne ne veut s’en occuper.
La fuite des sponsors
Parallèlement à cette « déconfiture », les nombreux sponsors de l’IRT viennent d’afficher tous l’étiquette « nous en avons ras-le-bol !» et pensent résilier le contrat de sponsoring. Pour 2020-2021, le club tangérois restera sans ressources. La question : « Pourquoi les sponsors ont-ils fui ? », mérite la réflexion. Mauvais résultats au championnat, manque de transparence dans le travail, gestion défectueuse, dépenses exorbitantes, en sont les principales raisons.
L’instabilité technique
Incroyable mais vrai, l’entraineur Pedro Benali, l’homme du miracle du maintien, en dépit de sa popularité et de son travail, des qualités aimées par les footballeurs et par le public, est limogé pour des raisons peu convaincantes. Il n’hésite pas à déclarer : « Rien que les obstacles à l’IRT. Ce qui est le plus beau dans ce club ce sont ses supporters, le reste est une multitude d’obstacles ». Drôle de réflexion qui met sur la sellette toute la structuration de l’équipe. Une autre décision pleine de mystère : Driss Mrabet est recruté comme directeur technique avec un contrat passe après seulement deux semaines au banc de touche comme entraineur principal. L’instabilité technique se poursuit avec l’élaboration d’une deuxième liste des joueurs résiliés remplaçant la première liste de Benali. Mokoukou, Sadil, Bezghoudi dont le départ semblait sûr sont maintenus. Mouaoui, Ait Haj, Camara, Cheraf, Amraoui, Moudden quittent le club. Soit six départs avec seulement trois arrivées Alex, Aklidou, Ba Amar.
Avec le report de l’assemblée générale à une date ultérieure, il s’agit de décisions fondées sur l’improvisation et rien ne semble être fait pour la structuration de l’équipe dont l’administration bien que constituée d’une quinzaine de personnes est toujours dans l’embarras et le manque de compétence pour assainir un staff pointé toujours du doigt. Les candidats à la présidence Pire encore, jusqu’à ce jour, personne ne sait si Abdelhamid Aberchane continuera à la tête du comité d’autant plus que les deux nouveaux prétendants au poste de président Abdelmalek Saoud et Azzedine Khattaf ont retiré leur candidature aux toutes dernières minutes pour des motifs peu clairs. Aucun candidat pour diriger les « rênes » de l’IRT, est devenu une habitude et une coutume amères qui donnent beaucoup à réfléchir. A vrai dire, la question : « Qui succèdera un jour à Aberchane ? » est à la une dans tous les milieux footballistiques de la ville et il est bien dommage qu’aucun des richards tangérois ne se manifeste pour dire « je suis là » pour être président. Incroyable mais vrai, Tanger, deuxième pole économique du Royaume après Casablanca, n’est pas capable de trouver l’homme qu’il faut pour diriger le football. Le sport coûte de l’argent et personne ne veut s’en occuper.
La fuite des sponsors
Parallèlement à cette « déconfiture », les nombreux sponsors de l’IRT viennent d’afficher tous l’étiquette « nous en avons ras-le-bol !» et pensent résilier le contrat de sponsoring. Pour 2020-2021, le club tangérois restera sans ressources. La question : « Pourquoi les sponsors ont-ils fui ? », mérite la réflexion. Mauvais résultats au championnat, manque de transparence dans le travail, gestion défectueuse, dépenses exorbitantes, en sont les principales raisons.
Encadré
Mauvaise politique de gestion
Indécision, hésitation, improvisation, manque de transparence, décisions incompréhensibles, tout prouve encore une fois que rien ne va dans la gestion administrative d’un club « moribond », sans ressources financières, sans aucune structuration à l’heure où il vient de se sauver miraculeusement de la descente en deuxième division. Les nombreux supporters, les ultras, les adhérents étaient confiants et optimistes parce qu’ils étaient sûrs que la saison écoulée 2019-2020 allait servir de leçons au président et à ses proches collaborateurs pour sortir de la crise des résultats. Malheureusement, la mauvaise politique de gestion, l’instabilité du staff technique, le non renfort de l’effectif joueurs sont bien là pour envisager encore une fois la souffrance dans le prochain championnat où toutes les formations se sont renforcées sérieusement y compris les nouveaux promus le SCCM et le MAS.