"On est monté ce matin pour déposer une gerbe à l'Arc de Triomphe pour rendre hommage à tous les agriculteurs qui se suicident", a précisé Axel Masson, éleveur dans le Loir-et-Cher (centre).
"On n'est toujours pas entendu par l'Etat", a-t-il ajouté, alors que la colère du monde agricole, sensible dans toute l'Europe, a fortement chahuté la visite du président Emmanuel Macron sur leur salon annuel à Paris samedi dernier.
Peu après 07H00 locales (06h00 GMT), des voitures de police étaient disposées au pied du monument et la circulation sur le haut de la célèbre avenue toujours bloquée. Débutée à l'aube, la manifestation au pied de l'Arc a pris fin vers 09h40 locales, selon une journaliste AFP.
D'autres actions avaient lieu ailleurs près de Paris: quatre tracteurs bloquaient une sortie du périphérique et d'autres se positionnaient au niveau d'un autre accès de ce boulevard ceinturant la capitale, selon la police.
"Un convoi de tracteurs est en route pour le château de Versailles", à quelques dizaines de kilomètres de Paris, où ils seront attendus par un dispositif policier, a-t-on ajouté de même source.
L'Arc de Triomphe est un lieu de commémoration des soldats morts au combat pour la France où une flamme est ravivée quotidiennement et où les chefs d'Etat étrangers sont souvent conviés lors de leur passage dans la capitale.
En 2018, le monument avait le théâtre de violences lors de la crise sociale des "Gilets jaunes".
Parmi les 66 personnes interpellées figure Patrick Legras, un responsable de la Coordination rurale, 2e syndicat agricole français, habitué des actions musclées et à l'origine de cette action.
Le syndicat, particulièrement remonté contre les accords de libre-échange, avait annoncé sur X être mobilisé "pour sauver" l'agriculture française", avant le dernier week-end du Salon de l'agriculture. "La Coordination rurale prend symboliquement et pacifiquement l'Etoile", a-t-il également écrit, demandant "des actes rapidement pour sauver nos 45% d'exploitations en détresse financière".
Alors qu'ils devaient se rendre initialement au château de Versailles dans une manifestation autorisée, "les agriculteurs ont fait ce détour pour aller sur la tombe du soldat inconnu", affirme Christian Convers, secrétaire général de la Coordination rurale, joint par l'AFP. Mais "ils n'ont pas eu le temps d'aller bien plus loin puisque les forces de police se sont tout de suite interposées et la discussion a tourné court".
Face à la colère agricole, vive depuis plusieurs semaines, l'exécutif s'efforce de répondre aux agriculteurs qui manifestent pour obtenir un meilleur revenu et moins de contraintes administratives et environnementales, au prix de concessions sur les pesticides, notamment.
"On n'est toujours pas entendu par l'Etat", a-t-il ajouté, alors que la colère du monde agricole, sensible dans toute l'Europe, a fortement chahuté la visite du président Emmanuel Macron sur leur salon annuel à Paris samedi dernier.
Peu après 07H00 locales (06h00 GMT), des voitures de police étaient disposées au pied du monument et la circulation sur le haut de la célèbre avenue toujours bloquée. Débutée à l'aube, la manifestation au pied de l'Arc a pris fin vers 09h40 locales, selon une journaliste AFP.
D'autres actions avaient lieu ailleurs près de Paris: quatre tracteurs bloquaient une sortie du périphérique et d'autres se positionnaient au niveau d'un autre accès de ce boulevard ceinturant la capitale, selon la police.
"Un convoi de tracteurs est en route pour le château de Versailles", à quelques dizaines de kilomètres de Paris, où ils seront attendus par un dispositif policier, a-t-on ajouté de même source.
L'Arc de Triomphe est un lieu de commémoration des soldats morts au combat pour la France où une flamme est ravivée quotidiennement et où les chefs d'Etat étrangers sont souvent conviés lors de leur passage dans la capitale.
En 2018, le monument avait le théâtre de violences lors de la crise sociale des "Gilets jaunes".
Parmi les 66 personnes interpellées figure Patrick Legras, un responsable de la Coordination rurale, 2e syndicat agricole français, habitué des actions musclées et à l'origine de cette action.
Le syndicat, particulièrement remonté contre les accords de libre-échange, avait annoncé sur X être mobilisé "pour sauver" l'agriculture française", avant le dernier week-end du Salon de l'agriculture. "La Coordination rurale prend symboliquement et pacifiquement l'Etoile", a-t-il également écrit, demandant "des actes rapidement pour sauver nos 45% d'exploitations en détresse financière".
Alors qu'ils devaient se rendre initialement au château de Versailles dans une manifestation autorisée, "les agriculteurs ont fait ce détour pour aller sur la tombe du soldat inconnu", affirme Christian Convers, secrétaire général de la Coordination rurale, joint par l'AFP. Mais "ils n'ont pas eu le temps d'aller bien plus loin puisque les forces de police se sont tout de suite interposées et la discussion a tourné court".
Face à la colère agricole, vive depuis plusieurs semaines, l'exécutif s'efforce de répondre aux agriculteurs qui manifestent pour obtenir un meilleur revenu et moins de contraintes administratives et environnementales, au prix de concessions sur les pesticides, notamment.
