Trois semaines après sa réélection, Emmanuel Macron a nommé, lundi, Élisabeth Borne pour prendre succéder à Jean Castex à Matignon. Elle devient la deuxième femme à occuper le poste de Première ministre, l'unique précédent remonte à la socialiste Édith Cresson, qui avait dirigé le gouvernement de mai 1991 à avril 1992, au mitan du second quinquennat de François Mitterrand.
Le nom d'Élisabeth Borne, ancienne ministre du Travail dans le gouvernement Castex, venue des rangs de la gauche, ressortait avec insistance ces dernières heures, parmi ceux de Catherine Vautrin, Audrey Azoulay, Marisol Touraine ou encore Valérie Létard. Comme en 2017 avec Édouard Philippe ou en 2020 avec Jean Castex, Emmanuel Macron a fait le choix d'une personnalité politique certes chevronnée, mais plutôt méconnue du grand public.
Unique président de la République réélu pour un second mandat hors cohabitation, Emmanuel Macron a fait planer le suspense en vue du remaniement. Son premier quinquennat a expiré vendredi 13 mai à minuit. Au cours de l'attente, le locataire de l'Élysée avait esquissé par petites touches le portrait du ou de la future occupante de Matignon.
"Je nommerai quelqu'un qui est attaché à la question sociale, à la question environnementale et à la question productive", avait brossé le chef de l'État fraîchement réélu, en déplacement sur un marché de Cergy (Val-d'Oise), le 27 avril.
"Un poste très difficile" pour une femme ?
Dimanche sur BFMTV, la députée de La France insoumise de Seine-Saint-Denis, Clémentine Autain, avait estimé qu'Emmanuel Macron s'était mis en quête d'un "mouton à cinq pattes". "Ça va être une femme", croyait savoir ce lundi matin François Bayrou sur RTL, qui a lui-même fermé la porte à un nouveau portefeuille ministériel.
La passation de pouvoir a dû avoir lieu dans la foulée aux alentours de 19 heures lundi.
Auprès du Parisien, dans un article mis en ligne dimanche soir, Jean Castex avait signifié que sa lettre de démission était déjà prête, et qu'elle était "très simple, très classique". Et à l'endroit de sa ou son successeur, l'ancien maire de Prades disait vouloir dire "à cette personne qu'elle a de la chance d'arriver ici", évoquant "une maison qui tourne, avec un personnel remarquable et bienveillant, (...) comme une famille".
Dans un entretien au Journal du dimanche, Édith Cresson a évoqué "un poste très difficile, en tout état de cause", mais dont "les difficultés sont accrues par le fait que le chef du gouvernement est une femme. Car les attaques compliquent encore plus la situation politique". Si une femme devait être nommée à Matignon, ce qui est désormais confirmé, "je ne donnerai aucun conseil. Je lui dis simplement qu'il lui faudra beaucoup de courage", a conclu Édith Cresson.
Le nom d'Élisabeth Borne, ancienne ministre du Travail dans le gouvernement Castex, venue des rangs de la gauche, ressortait avec insistance ces dernières heures, parmi ceux de Catherine Vautrin, Audrey Azoulay, Marisol Touraine ou encore Valérie Létard. Comme en 2017 avec Édouard Philippe ou en 2020 avec Jean Castex, Emmanuel Macron a fait le choix d'une personnalité politique certes chevronnée, mais plutôt méconnue du grand public.
Unique président de la République réélu pour un second mandat hors cohabitation, Emmanuel Macron a fait planer le suspense en vue du remaniement. Son premier quinquennat a expiré vendredi 13 mai à minuit. Au cours de l'attente, le locataire de l'Élysée avait esquissé par petites touches le portrait du ou de la future occupante de Matignon.
"Je nommerai quelqu'un qui est attaché à la question sociale, à la question environnementale et à la question productive", avait brossé le chef de l'État fraîchement réélu, en déplacement sur un marché de Cergy (Val-d'Oise), le 27 avril.
"Un poste très difficile" pour une femme ?
Dimanche sur BFMTV, la députée de La France insoumise de Seine-Saint-Denis, Clémentine Autain, avait estimé qu'Emmanuel Macron s'était mis en quête d'un "mouton à cinq pattes". "Ça va être une femme", croyait savoir ce lundi matin François Bayrou sur RTL, qui a lui-même fermé la porte à un nouveau portefeuille ministériel.
La passation de pouvoir a dû avoir lieu dans la foulée aux alentours de 19 heures lundi.
Auprès du Parisien, dans un article mis en ligne dimanche soir, Jean Castex avait signifié que sa lettre de démission était déjà prête, et qu'elle était "très simple, très classique". Et à l'endroit de sa ou son successeur, l'ancien maire de Prades disait vouloir dire "à cette personne qu'elle a de la chance d'arriver ici", évoquant "une maison qui tourne, avec un personnel remarquable et bienveillant, (...) comme une famille".
Dans un entretien au Journal du dimanche, Édith Cresson a évoqué "un poste très difficile, en tout état de cause", mais dont "les difficultés sont accrues par le fait que le chef du gouvernement est une femme. Car les attaques compliquent encore plus la situation politique". Si une femme devait être nommée à Matignon, ce qui est désormais confirmé, "je ne donnerai aucun conseil. Je lui dis simplement qu'il lui faudra beaucoup de courage", a conclu Édith Cresson.