Inauguré il y a dix mois, par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, le nouveau centre de rétention administrative (CRA) de Lyon, implanté non loin de l’aéroport Saint-Exupéry, est un site pilote destiné à être dupliqué sur tout le territoire national.
La bâtonnière au barreau de Lyon, Marie-Josèphe Laurent, accompagnée d’élus ont effectué le 14 avril, une visite inopinée dans le CRA de Lyon afin de contrôler «toutes les remontées qui [leur] avaient été faites», assure la bâtonnière.
« C’est pire que la prison. On a l’impression que la rétention est là pour punir. Tout est anxiogène, même pour les policiers et les intervenants », a expliqué Me Laurent, lors d’une conférence de presse mardi, avant de parler de « déshumanisation » des personnes retenues.
Le CRA de Lyon est destiné à des personnes retenues qui disposent d’un accès à différents droits.
Mais, « les conditions de rétention ressemblent à celle de la détention (et) la situation s’est dégradée après la visite du ministre de l’Intérieur», a relevé la bâtonnière.
« Il y a une obligation d'organiser des activités pour occuper les retenus. 98% nous disent qu'il n'y en a aucune. Les rations alimentaires sont jugées insuffisantes par 88%. Victimes de violence : 33%, Victimes de viol : 15%, Témoins de violence : 70% », a relevé Me Couderc, avocat spécialiste du droit des étrangers dans un reportage diffusé sur France 3.
La bâtonnière au barreau de Lyon, Marie-Josèphe Laurent, accompagnée d’élus ont effectué le 14 avril, une visite inopinée dans le CRA de Lyon afin de contrôler «toutes les remontées qui [leur] avaient été faites», assure la bâtonnière.
« C’est pire que la prison. On a l’impression que la rétention est là pour punir. Tout est anxiogène, même pour les policiers et les intervenants », a expliqué Me Laurent, lors d’une conférence de presse mardi, avant de parler de « déshumanisation » des personnes retenues.
Le CRA de Lyon est destiné à des personnes retenues qui disposent d’un accès à différents droits.
Mais, « les conditions de rétention ressemblent à celle de la détention (et) la situation s’est dégradée après la visite du ministre de l’Intérieur», a relevé la bâtonnière.
« Il y a une obligation d'organiser des activités pour occuper les retenus. 98% nous disent qu'il n'y en a aucune. Les rations alimentaires sont jugées insuffisantes par 88%. Victimes de violence : 33%, Victimes de viol : 15%, Témoins de violence : 70% », a relevé Me Couderc, avocat spécialiste du droit des étrangers dans un reportage diffusé sur France 3.