L’information a été largement relayée par la presse hexagonale. La justice française s’apprête à juger un ancien fonctionnaire de la police pour avoir transmis des documents confidentiels aux services marocains, selon des informations rapportées par l’AFP.
Il s’agit d’un ancien capitaine de la police aux frontières âgé de 62 ans qui dirigeait l'unité d'information de l'état-major de la Direction de la police aux frontières (DPAF) de l'aéroport parisien d'Orly. Il serait accusé d'avoir transmis aux renseignements marocains des documents confidentiels.
L’affaire remonte à 2016
L’affaire a été déclenchée à la suite d'un signalement anonyme en juillet 2016. Selon les conclusions des investigations de la police française, le dénommé Charles.D aurait m, selon le dossier d’accusation, fourni de manière illégale de 100 à 200 fiches S aux services de renseignement marocains, Toujours selon l’acte d’accusation, il aurait également obtenu en échange des voyages tous frais payés au Maroc ou en Angola et une somme d’argent de 17 000 euros.
Les fiches S sont des documents relatifs à la sûreté de l’Etat français contenant les noms des personnes recherchées ou soupçonnés de radicalisation et qui risquent de commettre des attentats terroristes.
Une collusion avec plusieurs personnes
Charles D n’est pas le seul accusé dans cette affaire, il aurait agi en collusion avec un Franco-marocain qui est poursuivi pour "corruption active". Ce dernier aurait fait l'intermédiaire avec un agent des services marocains qui serait également visé par un mandat d'arrêt pour corruption active. De son côté, la femme du policier est à son tour accusée de recel de biens provenant de la corruption.
L’ex capitaine de police sera prochainement jugé en correctionnel, pour "corruption passive" et "violation du secret professionnel".
Cette affaire intervient au moment où la coopération judiciaire entre le Maroc et la France se déroule normalement et en particulier en matière de lutte contre le terrorisme, sachant que les renseignements fournis par le Maroc ont permis aux autorités françaises de déjouer des attentats, de localiser et d’arrêter certains auteurs des attentats du 13 novembre 2015.
Il s’agit d’un ancien capitaine de la police aux frontières âgé de 62 ans qui dirigeait l'unité d'information de l'état-major de la Direction de la police aux frontières (DPAF) de l'aéroport parisien d'Orly. Il serait accusé d'avoir transmis aux renseignements marocains des documents confidentiels.
L’affaire remonte à 2016
L’affaire a été déclenchée à la suite d'un signalement anonyme en juillet 2016. Selon les conclusions des investigations de la police française, le dénommé Charles.D aurait m, selon le dossier d’accusation, fourni de manière illégale de 100 à 200 fiches S aux services de renseignement marocains, Toujours selon l’acte d’accusation, il aurait également obtenu en échange des voyages tous frais payés au Maroc ou en Angola et une somme d’argent de 17 000 euros.
Les fiches S sont des documents relatifs à la sûreté de l’Etat français contenant les noms des personnes recherchées ou soupçonnés de radicalisation et qui risquent de commettre des attentats terroristes.
Une collusion avec plusieurs personnes
Charles D n’est pas le seul accusé dans cette affaire, il aurait agi en collusion avec un Franco-marocain qui est poursuivi pour "corruption active". Ce dernier aurait fait l'intermédiaire avec un agent des services marocains qui serait également visé par un mandat d'arrêt pour corruption active. De son côté, la femme du policier est à son tour accusée de recel de biens provenant de la corruption.
L’ex capitaine de police sera prochainement jugé en correctionnel, pour "corruption passive" et "violation du secret professionnel".
Cette affaire intervient au moment où la coopération judiciaire entre le Maroc et la France se déroule normalement et en particulier en matière de lutte contre le terrorisme, sachant que les renseignements fournis par le Maroc ont permis aux autorités françaises de déjouer des attentats, de localiser et d’arrêter certains auteurs des attentats du 13 novembre 2015.