Jusqu’à cette heure, 29.952 martyrs ont péri dans des bombardements israéliens à Gaza où la famine menace toute la population civile prise au piège dans un champ de ruines quasi-invivable. 2,2 millions de personnes risquent d’être affamées si la situation humanitaire catastrophique reste telle qu’elle est aujourd’hui au moment où la paix semble encore loin de portée.
La guerre vindicative menée par l’Etat hébreu est tellement meurtrière que le bilan humanitaire est indéfendable aujourd’hui, en dépit de la complicité des chancelleries occidentales qui tentent d’euphémiser l’ampleur des crimes de guerre et des violations flagrantes du droit international par Tsahal. Force est de constater qu’en peu de mois, l’armée israélienne a tué plus d’hommes que ne l’a fait l’armée russe en Ukraine pendant deux ans de guerre. Pour rappel, l’armée russe a tué 10.000 civils en Ukraine, selon les estimations des Nations Unies, soit le tiers du bilan humain de la croisade israélienne à Gaza. Cela dit, l’offensive israélienne est devenue d’autant plus injustifiable que le bilan humanitaire est insoutenable et confirme l’impression que Tsahal soit dans une logique de punition collective. Les propos martiaux des ministres extrémistes du gouvernement Netanyahu confirment cette pulsion vengeresse chez certains Israéliens qui ne semblent pas distinguer la population civile des combattants du Hamas. Pour eux, c’est du pareil au même.
La guerre vindicative menée par l’Etat hébreu est tellement meurtrière que le bilan humanitaire est indéfendable aujourd’hui, en dépit de la complicité des chancelleries occidentales qui tentent d’euphémiser l’ampleur des crimes de guerre et des violations flagrantes du droit international par Tsahal. Force est de constater qu’en peu de mois, l’armée israélienne a tué plus d’hommes que ne l’a fait l’armée russe en Ukraine pendant deux ans de guerre. Pour rappel, l’armée russe a tué 10.000 civils en Ukraine, selon les estimations des Nations Unies, soit le tiers du bilan humain de la croisade israélienne à Gaza. Cela dit, l’offensive israélienne est devenue d’autant plus injustifiable que le bilan humanitaire est insoutenable et confirme l’impression que Tsahal soit dans une logique de punition collective. Les propos martiaux des ministres extrémistes du gouvernement Netanyahu confirment cette pulsion vengeresse chez certains Israéliens qui ne semblent pas distinguer la population civile des combattants du Hamas. Pour eux, c’est du pareil au même.
Le Maroc appelle à la fin de la folie meurtrière
Maintenant, il est temps de cesser cette folie meurtrière qui risque de produire un génocide aux conséquences irréversibles. C’est ce qu’a vivement plaidé le Maroc au Conseil des Droits de l’Homme (CDH) à Genève. Le Royaume, qui préside désormais le Conseil onusien, en a fait une plateforme pour lancer les appels au calme. Par la voix du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, le Maroc, lors du segment de haut niveau de la 55ème session du CDH, a appelé, mardi à Genève, à l’arrêt immédiat, global et durable de la guerre israélienne sur Gaza.
Aux yeux du Royaume, la folie meurtrière ne peut plus durer d’autant plus que la situation humanitaire est lamentable. Nasser Bourita a rappelé, au nom du Maroc, que ‘’la Bande de Gaza vit une crise inédite et une catastrophe humanitaire que la Communauté internationale ne peut plus continuer d’ignorer, d’où l’appel de SM le Roi Mohammed VI, en Sa qualité de Président du Comité Al-Qods, pour un sursaut de la conscience humaine pour que cesse le massacre de vies humaines”.
‘’Face à la recrudescence des opérations militaires et à la détérioration de la situation humanitaire dans la Bande de Gaza, le Royaume du Maroc réaffirme ses positions constantes et appelle, une nouvelle fois et avec insistance, à l’arrêt immédiat, global et durable de la guerre israélienne sur Gaza et à garantir la protection des civils et à ne pas les prendre pour cible, dans le contexte de la poursuite des bombardements israéliens aléatoires des hôpitaux, des écoles, des lieux de culte et d’autres installations civiles”, a-t-il poursuivi.
Le ministre a aussi mis en exergue la nécessité de permettre ‘’un acheminement fluide et en quantités suffisantes des aides humanitaires en faveur de la population de Gaza, de protéger les Palestiniens contre l’exil forcé et de mettre en place un horizon politique pour le règlement de la question palestinienne, à même de réactiver la solution des deux États, en vue d’établir un État palestinien dans les frontières de 1967 avec Al Qods-Est comme capitale’’.
Maintenant, il est temps de revenir à la raison et de mettre fin au carnage actuel. Tout le monde en est conscient, même au sein des pays occidentaux qui se sont investis corps et âme dans le soutien d’Israël au mépris de leurs opinions publiques qui demeurent très solidaires de la souffrance des Palestiniens. En plus des multiples manifestations pro-palestiniennes en Occident, il suffit de voir l’indignation du président brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, pour se rendre compte de l’ampleur de la consternation et de la condamnation internationales du massacre qui règne impunément à Gaza. Le président brésilien s’est enhardi à qualifier clairement de génocide ce que fait actuellement Israël à Gaza.
Une lueur d’espoir
Actuellement, un espoir émerge des couloirs des négociations que mènent actuellement les EtatsUnis aux côtés du Qatar et de l’Egypte. Le président américain, Joe Biden, s’est montré optimiste en parlant d’un éventuel accord sur un cessez-le-feu provisoire durant le mois de Ramadan en vertu duquel les deux belligérants (Hamas et Tsahal) devraient cesser les hostilités pour donner lieu à la libération des otages et l’échange de prisonniers. Biden, qui s’est confié à ce propos aux médias américains pendant qu’il mangeait goulûment une glace, s’est dit confiant de la possibilité de conclure un accord d’ici lundi prochain.
Jusqu’à présent, nous sommes toujours dans les probabilités. Cet objectif est poursuivi également par le Qatar, un acteur décisif dans les négociations vu sa proximité du Hamas et son influence cruciale. L’émir qatari, en visite à Paris, a exigé immédiatement un cessezle-feu, tout en dénonçant le «génocide du peuple palestinien», avec des «déplacements forcés» et des «bombardements sauvages».
Une trêve éphémère n’est pas un objectif en soi
Une trêve humanitaire durant le Ramadan n’est pas un objectif en soi aux yeux de plusieurs pays, dont le Maroc qui parle de l’urgence de voir plus grand et d’envisager la perspective d’une reprise du processus de paix. À voir le discours des pays dits du “Sud global”, comme celui des commentateurs occidentaux pondérés, l’urgence est de chercher un cessez-le-feu durable plutôt qu’une trêve fugace, d’autant que la guerre que mène Israël ne conduit nulle part. A présent, la poursuite de la guerre ne semble plus justifiée même sur le plan militaire, car Israël a échoué à atteindre ses objectifs initiaux. Le Cabinet de guerre de Benjamin Netanyahu refuse opiniâtrement de voir que son offensive a échoué étant donné que les troupes israéliennes ne sont pas parvenues à détruire les combattants du Hamas et à anéantir leurs réseaux de tunnels qui demeurent intacts.
Situation humanitaire intenable
Cela fait cinq mois que la guerre dure à Gaza sans qu’il y ait une issue militaire claire. Barricadées dans une terre dévastée dont il ne subsiste que les ruines de bâtiments éventrés, les populations civiles encourent le pire. En témoignent les mises en garde des Nations Unies, qui, bien qu’Israël et ses alliés s’en fichent carrément, demeurent crédibles. L’ONU estime que cette guerre a transformé Gaza en «zone de mort», et, par conséquent, devient la plus meurtrière des cinq conflits qui ont opposé Israël au Hamas.
Selon l’instance onusienne, les combats n’ont épargné les civils dans aucune zone de Gaza. 2,2 millions de personnes, soit l’immense majorité de la population, sont affamées puisque la poursuite des hostilités empêche l’acheminement de l’aide humanitaire.
Selon l’instance onusienne, les combats n’ont épargné les civils dans aucune zone de Gaza. 2,2 millions de personnes, soit l’immense majorité de la population, sont affamées puisque la poursuite des hostilités empêche l’acheminement de l’aide humanitaire.