La proposition en plusieurs points, que M. Netanyahu a soumise jeudi soir au cabinet de sécurité du gouvernement, rappelle en préambule les objectifs de l'armée à Gaza: démantèlement du Hamas et du Jihad islamique, et libération de tous les otages encore retenus, ont rapporté vendredi les médias israéliens.
Les affaires civiles de Gaza seront gérées par des "fonctionnaires locaux ayant une expérience administrative" et qui ne sont "pas liés à des pays ou à des entités qui soutiennent le terrorisme", a indiqué The Times of Israel en citant des éléments clés du plan.
Le projet ne mentionne pas l'Autorité palestinienne, au pouvoir en Cisjordanie occupée - et qui l'était également à Gaza jusqu'à la prise de pouvoir du Hamas en 2007 - mais n'exclut pas non plus explicitement sa participation à la gestion de Gaza.
"Les plans proposés par M. Netanyahu visent à perpétuer l'occupation israélienne des territoires palestiniens et à empêcher la création d'un État palestinien", a réagi le porte-parole du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, Nabil Abou Rudeinah.
Seul un plan reconnaissant Gaza comme une partie intégrante d'"un Etat palestinien indépendant avec Jérusalem pour capitale sera acceptable. Tout projet contraire est voué à l'échec. Israël ne réussira pas à modifier la réalité géographique et démographique de la bande de Gaza", a-t-il indiqué dans un communiqué.
Selon le plan de M. Netanyahu, même après la fin de la guerre, l'armée israélienne aura la liberté d'opérer dans toute la bande de Gaza pour "empêcher toute résurgence de l'activité terroriste" et "une zone tampon de sécurité du côté palestinien de la frontière de la bande de Gaza" sera établie.
Cette dernière disposition va à l'encontre des préconisations de l'administration américaine, qui s'oppose à toute réduction du territoire palestinien après la guerre.
Le plan de M. Netanyahu envisage également un contrôle sécuritaire israélien "sur toute la zone à l'ouest de la Jordanie" depuis la terre, la mer et l'air "pour empêcher le renforcement des éléments terroristes en (Cisjordanie occupée) et dans la bande de Gaza et pour contrecarrer les menaces (...) sur Israël".
Il prévoit également un "bouclage" de la frontière de Gaza avec l'Egypte pour empêcher la reprise de toute activité terroriste ou de contrebande.
Parmi les autres dispositions, la "démilitarisation complète de Gaza [...] au-delà de ce qui est nécessaire pour les besoins du maintien de l'ordre", ainsi que "la déradicalisation dans toutes les institutions religieuses, éducatives et sociales de Gaza".
Le plan prévoit enfin le démantèlement de l'agence des Nations unies pour le soutien des réfugiés palestiniens (Unrwa), dont plusieurs employés ont été accusés par Israël d'avoir participé à l'attaque du Hamas du 7 octobre sur le sol israélien, qui a entraîné la mort d'environ 1.160 personnes, pour la plupart des civils. L'offensive israélienne menée en représailles a tué jusqu'ici près de 30.000 personnes, en majorité des civils, à Gaza.
L'ONU a licencié les employés accusés par Israël et entamé une enquête interne sur l'Unrwa. Plusieurs pays ont suspendu leur financement à l'agence.
Jeudi, le chef de l'Unrwa, Philippe Lazzarini a souligné que l'agence, principale source d'aide au civils à Gaza, a atteint un "point de rupture" avec les appels répétés d'Israël à son démantèlement et le gel des financements de donateurs face à des besoins humanitaires.
"Je crains que nous soyons au bord d'une catastrophe monumentale avec des graves implications pour la paix, la sécurité et les droits humains dans la région", a-t-il ajouté.
Les affaires civiles de Gaza seront gérées par des "fonctionnaires locaux ayant une expérience administrative" et qui ne sont "pas liés à des pays ou à des entités qui soutiennent le terrorisme", a indiqué The Times of Israel en citant des éléments clés du plan.
Le projet ne mentionne pas l'Autorité palestinienne, au pouvoir en Cisjordanie occupée - et qui l'était également à Gaza jusqu'à la prise de pouvoir du Hamas en 2007 - mais n'exclut pas non plus explicitement sa participation à la gestion de Gaza.
"Les plans proposés par M. Netanyahu visent à perpétuer l'occupation israélienne des territoires palestiniens et à empêcher la création d'un État palestinien", a réagi le porte-parole du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, Nabil Abou Rudeinah.
Seul un plan reconnaissant Gaza comme une partie intégrante d'"un Etat palestinien indépendant avec Jérusalem pour capitale sera acceptable. Tout projet contraire est voué à l'échec. Israël ne réussira pas à modifier la réalité géographique et démographique de la bande de Gaza", a-t-il indiqué dans un communiqué.
Selon le plan de M. Netanyahu, même après la fin de la guerre, l'armée israélienne aura la liberté d'opérer dans toute la bande de Gaza pour "empêcher toute résurgence de l'activité terroriste" et "une zone tampon de sécurité du côté palestinien de la frontière de la bande de Gaza" sera établie.
Cette dernière disposition va à l'encontre des préconisations de l'administration américaine, qui s'oppose à toute réduction du territoire palestinien après la guerre.
Le plan de M. Netanyahu envisage également un contrôle sécuritaire israélien "sur toute la zone à l'ouest de la Jordanie" depuis la terre, la mer et l'air "pour empêcher le renforcement des éléments terroristes en (Cisjordanie occupée) et dans la bande de Gaza et pour contrecarrer les menaces (...) sur Israël".
Il prévoit également un "bouclage" de la frontière de Gaza avec l'Egypte pour empêcher la reprise de toute activité terroriste ou de contrebande.
Parmi les autres dispositions, la "démilitarisation complète de Gaza [...] au-delà de ce qui est nécessaire pour les besoins du maintien de l'ordre", ainsi que "la déradicalisation dans toutes les institutions religieuses, éducatives et sociales de Gaza".
Le plan prévoit enfin le démantèlement de l'agence des Nations unies pour le soutien des réfugiés palestiniens (Unrwa), dont plusieurs employés ont été accusés par Israël d'avoir participé à l'attaque du Hamas du 7 octobre sur le sol israélien, qui a entraîné la mort d'environ 1.160 personnes, pour la plupart des civils. L'offensive israélienne menée en représailles a tué jusqu'ici près de 30.000 personnes, en majorité des civils, à Gaza.
L'ONU a licencié les employés accusés par Israël et entamé une enquête interne sur l'Unrwa. Plusieurs pays ont suspendu leur financement à l'agence.
Jeudi, le chef de l'Unrwa, Philippe Lazzarini a souligné que l'agence, principale source d'aide au civils à Gaza, a atteint un "point de rupture" avec les appels répétés d'Israël à son démantèlement et le gel des financements de donateurs face à des besoins humanitaires.
"Je crains que nous soyons au bord d'une catastrophe monumentale avec des graves implications pour la paix, la sécurité et les droits humains dans la région", a-t-il ajouté.