L’écosystème des startups du Maroc, sur 100 pays, s’est classé 92ème au niveau mondial dans le Global Startup Ecosystem Index (GSEI) 2024 fraîchement publié par le cabinet de recherche Startup Blink. Le GSEI mesure les écosystèmes sur la base de trois mesures : le nombre de startups (quantité), leur qualité et leur environnement commercial.
Dans ce classement, l’écosystème des startups du Maroc gagne une place pour se positionner au 92ème sur une liste de 100 pays, atteignant un score total de 0.558.
«L’écosystème des startups du Maroc offre une base abordable et stable pour les entrepreneurs et les startups qui souhaitent cibler le marché nord-africain. Avec une population jeune et talentueuse axée sur la technologie et la connectivité, le Maroc a le potentiel d’être un pôle d’innovation solide dans la région. Pour en témoigner, nous avons assisté en 2023 à plusieurs sorties réussies grâce à des acquisitions telles que DabaDoc, Moteur et WaystoCap notamment… En outre, Chari, une plateforme de commerce électronique et de vente au détail B2B, a atteint une valorisation de 100 millions de dollars, ce qui constitue une réalisation importante pour le pays », explique le think tank.
Pour stimuler l'esprit entrepreneurial, poursuit la même source, le Maroc a accueilli du 29 au 31 mai GITEX Africa, le plus grand événement technologique de la région, attirant PME, startups, codeurs, investisseurs et universitaires pour de nouvelles opportunités. « Beaucoup de jeunes marocains deviennent des indépendants de grande qualité, gagnant ainsi l’expertise de leurs clients étrangers. Avec les bonnes initiatives, ces connaissances pourraient être utilisées pour construire la prochaine génération de startups marocaines », indique Startup Blink, rappelant que « les entrepreneurs marocains ont bénéficié d'un certain soutien du gouvernement avec des défiscalisations pour les startups et l'initiative Maroc PME pour promouvoir les petites et moyennes entreprises ».
Dans le même esprit, le gouvernement a lancé en 2022 l'initiative MoroccoTech comme marque nationale pour promouvoir le secteur numérique et faire du Maroc un hub numérique international.
De plus, rappelle toujours Startup Blink, le Fonds Innov Invest, créé en collaboration avec la Banque Mondiale et l'Union Européenne, « cherche à améliorer l'accès au financement pour les PME et les startups, positionnant ainsi le Maroc comme un centre régional d'innovation ».
L'un des hubs les plus importants au Maroc est l'Impact Lab, fondé à Casablanca, qui soutient les startups sociales et environnementales, ajoute le think tank.
Des défis à relever
Malgré les initiatives et opportunités susmentionnées disponibles au Maroc, Startup Blink estime que l’écosystème national des startups reste confronté à des obstacles importants qui limitent la croissance. Ces défis comprennent des problèmes économiques et sociaux, dont le faible accès à l’éducation et aux soins de santé, l’inégalité entre les sexes, et un financement et une législation de démarrage inadéquats», est-indiqué.
L’étude note, par ailleurs, que trois villes marocaines figurent dans le top 1000 du classement, en l’occurrence Casablanca, Rabat et Agadir. « Casablanca arrive en tête avec un score total cinq fois supérieur à celui des deux autres villes, ce qui indique une légère centralisation. Casablanca a pris une dynamique positive, se rapprochant du top 300 mondial », souligne le think tank. Et de poursuivre : « Rabat est revenue dans le top 1000 mondial, tandis que Marrakech est sortie de l'indice. La trajectoire négative d'Agadir se poursuit avec une baisse de 95 places, soit une baisse de 486 places depuis 2020. En Afrique du Nord, Casablanca reste stable à la 3ème place.»
Le Maroc, 10ème dans le monde arabe
Au niveau arable, le Maroc est 10ème, derrière les Emirats Arabes Unis (1ère au niveau régional et 23ème mondial), l’Arabie Saoudite (65ème), l’Egypte (66ème), Bahreïn (67ème), la Jordanie (68ème), le Liban (73ème), le Qatar (79ème), la Tunisie (90ème), le Kuweit (91ème) et le Maroc. En Afrique, le Royaume se classe 11ème, derrière l’Afrique du Sud (1ère dans le continent et 52ème mondial), l’île Maurice (59ème). le Kenya (63ème), le Nigeria (64ème), l’Egypte, le Cap Vert (78ème), le Sénégal (86ème), la Namibie (87ème), le Ghana (89ème), la Tunisie puis le Maroc.
A l’échelle mondiale, les Etats-Unis dominent, sans surprise, le classement, talonnés respectivement par la Grande-Bretagne, Israël et le Canada. La 100ème place est occupée par le Kazakhstan.
Dans ce classement, l’écosystème des startups du Maroc gagne une place pour se positionner au 92ème sur une liste de 100 pays, atteignant un score total de 0.558.
«L’écosystème des startups du Maroc offre une base abordable et stable pour les entrepreneurs et les startups qui souhaitent cibler le marché nord-africain. Avec une population jeune et talentueuse axée sur la technologie et la connectivité, le Maroc a le potentiel d’être un pôle d’innovation solide dans la région. Pour en témoigner, nous avons assisté en 2023 à plusieurs sorties réussies grâce à des acquisitions telles que DabaDoc, Moteur et WaystoCap notamment… En outre, Chari, une plateforme de commerce électronique et de vente au détail B2B, a atteint une valorisation de 100 millions de dollars, ce qui constitue une réalisation importante pour le pays », explique le think tank.
Pour stimuler l'esprit entrepreneurial, poursuit la même source, le Maroc a accueilli du 29 au 31 mai GITEX Africa, le plus grand événement technologique de la région, attirant PME, startups, codeurs, investisseurs et universitaires pour de nouvelles opportunités. « Beaucoup de jeunes marocains deviennent des indépendants de grande qualité, gagnant ainsi l’expertise de leurs clients étrangers. Avec les bonnes initiatives, ces connaissances pourraient être utilisées pour construire la prochaine génération de startups marocaines », indique Startup Blink, rappelant que « les entrepreneurs marocains ont bénéficié d'un certain soutien du gouvernement avec des défiscalisations pour les startups et l'initiative Maroc PME pour promouvoir les petites et moyennes entreprises ».
Dans le même esprit, le gouvernement a lancé en 2022 l'initiative MoroccoTech comme marque nationale pour promouvoir le secteur numérique et faire du Maroc un hub numérique international.
De plus, rappelle toujours Startup Blink, le Fonds Innov Invest, créé en collaboration avec la Banque Mondiale et l'Union Européenne, « cherche à améliorer l'accès au financement pour les PME et les startups, positionnant ainsi le Maroc comme un centre régional d'innovation ».
L'un des hubs les plus importants au Maroc est l'Impact Lab, fondé à Casablanca, qui soutient les startups sociales et environnementales, ajoute le think tank.
Des défis à relever
Malgré les initiatives et opportunités susmentionnées disponibles au Maroc, Startup Blink estime que l’écosystème national des startups reste confronté à des obstacles importants qui limitent la croissance. Ces défis comprennent des problèmes économiques et sociaux, dont le faible accès à l’éducation et aux soins de santé, l’inégalité entre les sexes, et un financement et une législation de démarrage inadéquats», est-indiqué.
L’étude note, par ailleurs, que trois villes marocaines figurent dans le top 1000 du classement, en l’occurrence Casablanca, Rabat et Agadir. « Casablanca arrive en tête avec un score total cinq fois supérieur à celui des deux autres villes, ce qui indique une légère centralisation. Casablanca a pris une dynamique positive, se rapprochant du top 300 mondial », souligne le think tank. Et de poursuivre : « Rabat est revenue dans le top 1000 mondial, tandis que Marrakech est sortie de l'indice. La trajectoire négative d'Agadir se poursuit avec une baisse de 95 places, soit une baisse de 486 places depuis 2020. En Afrique du Nord, Casablanca reste stable à la 3ème place.»
Le Maroc, 10ème dans le monde arabe
Au niveau arable, le Maroc est 10ème, derrière les Emirats Arabes Unis (1ère au niveau régional et 23ème mondial), l’Arabie Saoudite (65ème), l’Egypte (66ème), Bahreïn (67ème), la Jordanie (68ème), le Liban (73ème), le Qatar (79ème), la Tunisie (90ème), le Kuweit (91ème) et le Maroc. En Afrique, le Royaume se classe 11ème, derrière l’Afrique du Sud (1ère dans le continent et 52ème mondial), l’île Maurice (59ème). le Kenya (63ème), le Nigeria (64ème), l’Egypte, le Cap Vert (78ème), le Sénégal (86ème), la Namibie (87ème), le Ghana (89ème), la Tunisie puis le Maroc.
A l’échelle mondiale, les Etats-Unis dominent, sans surprise, le classement, talonnés respectivement par la Grande-Bretagne, Israël et le Canada. La 100ème place est occupée par le Kazakhstan.