"Au bout du compte, il faudra qu'ils arrivent à un accord, parce que sans ça, ils ne pourront plus commercer avec les États-Unis", a-t-il averti. "C'est nous qui fixerons les termes de l'accord et ce sera un accord équitable. Je pense que c'est un processus qui va aller assez vite", a pronostiqué le président américain.
Donald Trump a également déclaré qu'il "n'avait pas l'intention" de renvoyer le président de la banque centrale américaine, après que ses virulentes critiques contre Jerome Powell ont fait tanguer les marchés financiers.
Donald Trump a également déclaré qu'il "n'avait pas l'intention" de renvoyer le président de la banque centrale américaine, après que ses virulentes critiques contre Jerome Powell ont fait tanguer les marchés financiers.
«Des surtaxes qui agissent comme un embargo commercial»
Début avril, il a annoncé des droits de douane punitifs à tous les partenaires des États-Unis, particulièrement en Europe et en Asie, provoquant une tempête sur les marchés mondiaux, avant de ramener une semaine plus tard les surtaxes à 10% pour tous, à l'exception de la Chine, première puissance commerciale mondiale.
Avec la Chine, les droits de douane additionnels atteignent à présent le montant prohibitif de 145%. En représailles, Pékin a imposé des surtaxes de 125% sur les marchandises en provenance des Etats-Unis. Alors que Pékin n'a pas confirmé des discussions avec Washington, le ministre américain des Finances a aussi soufflé le chaud mardi 22 avril.
Lors d'un échange à huis clos organisé par la banque JP Morgan Chase à Washington, le secrétaire au Trésor Scott Bessent a estimé que la situation actuelle n'était pas tenable pour les deux pays, a rapporté à l'Agence France Presse une source présente dans la salle. Le ministre a considéré que les surtaxes agissaient comme un embargo commercial bloquant les échanges de biens de part et d'autre.
La porte-parole de l'Exécutif américain, Karoline Leavitt, a affirmé pour sa part que les discussions pour trouver un accord commercial avec Pékin avançaient "très bien". Loin de vouloir calmer le jeu avec l'administration Trump, la Chine a appelé mardi le Royaume-Uni et l'Union Européenne à défendre le commerce mondial face à l'offensive américaine.