Il y a plus d'un siècle, le 5 août 1907, un sombre chapitre de l'Histoire de Casablanca s'écrivait dans le feu et les larmes. Tel un drame cinématographique, le croiseur français Galilée ouvrit le feu sur la ville, déclenchant un bombardement meurtrier.
Des cris de douleur et de peur résonnèrent dans les rues alors que les obus pleuvaient du ciel. Bientôt, deux autres navires militaires, l'escorteur d'escadre Du Chayla et le croiseur Forbin, vinrent ajouter leur terrible impact à la tragédie. Le paysage de Casablanca fut transformé en un tableau de destruction, parsemé de ruines et de corps sans vie.
Sous le prétexte de protéger les ressortissants étrangers résidant au Maroc, un sombre plan se dessinait en réalité. Une décision unilatérale prit forme, accompagnée de messages énigmatiques adressés aux tribus locales, aux Marocains et même à l'étranger.
Tout commença par l'envoi de quelques militaires pour protéger le consulat, mais rapidement, l'armée française opta pour une action plus affirmée. Le débarquement de 66 marins fut alors décidé, annonçant des événements tragiques à venir.
Une fois à terre, la petite escouade tire sur des militaires et des civils, avant de donner le signal au croiseur Galilée d’ouvrir le feu. La Casbah, ce quartier emblématique aux ruelles étroites et au charme oriental, se trouva malheureusement au cœur de l'action et fut réduite à néant, alors que les quartiers européens sont épargnés.
Dans son ouvrage « Mémoires du patrimoine marocain », l'historien Allal El Khadimi rapporte que « le jour même, l’escorteur d'escadre Du Chayla et le croiseur Forbin arriveront à Casablanca. Près de 200 marins rejoindront les autres pour massacrer la population au moment où les frégates bombardent la ville. Casablanca sera victime d’une agression violente qui ne peut émaner que de gens sans sentiments, sans humanité, aveuglés par la haine, le racisme et la convoitise coloniale ».
Les conséquences du bombardement et des exactions françaises sont désastreuses, avec plus d'un millier de victimes marocaines, selon l'historien Allal El Khadimi. Après deux jours de bombardements, l'armée française déploie 6.000 hommes dans les décombres de la ville.
Des cris de douleur et de peur résonnèrent dans les rues alors que les obus pleuvaient du ciel. Bientôt, deux autres navires militaires, l'escorteur d'escadre Du Chayla et le croiseur Forbin, vinrent ajouter leur terrible impact à la tragédie. Le paysage de Casablanca fut transformé en un tableau de destruction, parsemé de ruines et de corps sans vie.
Sous le prétexte de protéger les ressortissants étrangers résidant au Maroc, un sombre plan se dessinait en réalité. Une décision unilatérale prit forme, accompagnée de messages énigmatiques adressés aux tribus locales, aux Marocains et même à l'étranger.
Tout commença par l'envoi de quelques militaires pour protéger le consulat, mais rapidement, l'armée française opta pour une action plus affirmée. Le débarquement de 66 marins fut alors décidé, annonçant des événements tragiques à venir.
Une fois à terre, la petite escouade tire sur des militaires et des civils, avant de donner le signal au croiseur Galilée d’ouvrir le feu. La Casbah, ce quartier emblématique aux ruelles étroites et au charme oriental, se trouva malheureusement au cœur de l'action et fut réduite à néant, alors que les quartiers européens sont épargnés.
Dans son ouvrage « Mémoires du patrimoine marocain », l'historien Allal El Khadimi rapporte que « le jour même, l’escorteur d'escadre Du Chayla et le croiseur Forbin arriveront à Casablanca. Près de 200 marins rejoindront les autres pour massacrer la population au moment où les frégates bombardent la ville. Casablanca sera victime d’une agression violente qui ne peut émaner que de gens sans sentiments, sans humanité, aveuglés par la haine, le racisme et la convoitise coloniale ».
Les conséquences du bombardement et des exactions françaises sont désastreuses, avec plus d'un millier de victimes marocaines, selon l'historien Allal El Khadimi. Après deux jours de bombardements, l'armée française déploie 6.000 hommes dans les décombres de la ville.
Casablanca : Le port des rivalités impériales
Au cours de l'Histoire, le Maroc a souvent été au centre des rivalités impériales européennes en raison de sa position géographique stratégique entre l'Afrique du Nord et l'Europe. La ville de Casablanca, en particulier, s'est trouvée au cœur de ces tensions politiques en tant que port crucial sur les côtes atlantiques du Royaume. Au fil des siècles, les puissances européennes ont cherché à contrôler ce port stratégique pour faciliter leur accès aux ressources riches de l'Afrique et aux routes commerciales vers l'océan Atlantique.
Ainsi, Casablanca est devenue le symbole d'une lutte incessante pour l'influence et la suprématie dans cette partie du monde, marquant son importance géopolitique dans le contexte des ambitions impériales européennes.
Ainsi, Casablanca est devenue le symbole d'une lutte incessante pour l'influence et la suprématie dans cette partie du monde, marquant son importance géopolitique dans le contexte des ambitions impériales européennes.