Moscou a demandé la tenue d'une session d'urgence du Conseil de Sécurité de l'ONU sur la situation à la centrale nucléaire de Zaporijia dans l'est de l'Ukraine. Des sources diplomatiques aux Nations unies ont indiqué mardi, que la session pourrait se tenir jeudi à la demande de Moscou.
Le 4 mars, la Russie a imposé son contrôle sur Zaporijia, la plus grande centrale nucléaire d'Europe, au sud-est de l'Ukraine tandis que ses environs sont la cible d'attaques aériennes, au sujet desquelles Moscou et Kiev échangent des accusations.
La centrale, qui comprend 6 réacteurs nucléaires, fournit environ 20% de l'électricité totale de l'Ukraine et a une capacité de production d'environ 5700 mégawattheures.
L'Agence internationale de l'énergie atomique a mis en garde, dans un communiqué rendu public samedi, contre le risque d'une catastrophe nucléaire menaçant l'Ukraine et ses environs en raison d'activités militaires à proximité de la centrale de Zaporijia.
Dimanche, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a appelé, sur son compte Twitter, à une réponse plus forte de la communauté internationale à ce qu'il a qualifié de "terrorisme nucléaire russe", ainsi qu'à l'imposition de sanctions contre l'industrie nucléaire et le combustible nucléaire russes.
Attaques qualifiées de suicidaires
Le secrétaire général de l'ONU a qualifié ce lundi 8 août de "suicidaire" toute attaque contre des centrales nucléaires et a appelé à l'arrêt des opérations militaires autour de celle de Zaporijia, en Ukraine, afin que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) puisse y accéder.
"Toute attaque contre des centrales nucléaires est une chose suicidaire", a dit Antonio Guterres lors d'une conférence de presse à Tokyo.
"J'espère que ces attaques prendront fin. En même temps, j'espère que l'AIEA pourra accéder à la centrale" de Zaporijia, la plus grande d'Europe, théâtre depuis vendredi de bombardements dont les belligérants russes et ukrainiens se sont mutuellement accusés, a-t-il ajouté.
Depuis une semaine, le secrétaire général de l'ONU ne cesse de s'inquiéter des risques nucléaires sur l'humanité qui n'est qu'à "un malentendu" ou "une erreur de jugement" de l'"anéantissement nucléaire", avait-il mis en garde le 1er août dans un discours à New York.
Le 6 août, à l'occasion du 77ème anniversaire du bombardement atomique à Hiroshima, il avait estimé que l'humanité jouait "avec un pistolet chargé" dans le contexte des crises actuelles à connotation nucléaire.
Bombardée deux fois en 24 heures
Le site de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijia, la plus grande d'Europe, a été bombardé pour la deuxième fois en un peu plus de 24 heures ce week-end. Comme après les précédents bombardements de vendredi sur ces installations situées dans le sud de l'Ukraine et tombées début mars aux mains des soldats russes, les deux belligérants se sont mutuellement accusés dimanche de les avoir attaquées.
La compagnie d’Etat ukrainienne Energoatom avait averti que «les normes de sécurité en matière de radiations et d’incendie» pourraient être violées à la centrale de Zaporijia, dès le début de cette semaine en cours. Passée sous contrôle russe en mars mais encore opérée par des ingénieurs ukrainiens, la centrale a été bombardée vendredi 5 août, et une nouvelle fois dans la nuit du samedi à dimanche. Si aucun réacteur n’a été touché, le système de protection d’urgence de l’un des trois réacteurs en service de la centrale a été déclenché.
Aujourd’hui, le patron de l’agence nucléaire ukrainienne demande la création d’une zone démilitarisée afin d’éviter une catastrophe.
Le 4 mars, la Russie a imposé son contrôle sur Zaporijia, la plus grande centrale nucléaire d'Europe, au sud-est de l'Ukraine tandis que ses environs sont la cible d'attaques aériennes, au sujet desquelles Moscou et Kiev échangent des accusations.
La centrale, qui comprend 6 réacteurs nucléaires, fournit environ 20% de l'électricité totale de l'Ukraine et a une capacité de production d'environ 5700 mégawattheures.
L'Agence internationale de l'énergie atomique a mis en garde, dans un communiqué rendu public samedi, contre le risque d'une catastrophe nucléaire menaçant l'Ukraine et ses environs en raison d'activités militaires à proximité de la centrale de Zaporijia.
Dimanche, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a appelé, sur son compte Twitter, à une réponse plus forte de la communauté internationale à ce qu'il a qualifié de "terrorisme nucléaire russe", ainsi qu'à l'imposition de sanctions contre l'industrie nucléaire et le combustible nucléaire russes.
Attaques qualifiées de suicidaires
Le secrétaire général de l'ONU a qualifié ce lundi 8 août de "suicidaire" toute attaque contre des centrales nucléaires et a appelé à l'arrêt des opérations militaires autour de celle de Zaporijia, en Ukraine, afin que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) puisse y accéder.
"Toute attaque contre des centrales nucléaires est une chose suicidaire", a dit Antonio Guterres lors d'une conférence de presse à Tokyo.
"J'espère que ces attaques prendront fin. En même temps, j'espère que l'AIEA pourra accéder à la centrale" de Zaporijia, la plus grande d'Europe, théâtre depuis vendredi de bombardements dont les belligérants russes et ukrainiens se sont mutuellement accusés, a-t-il ajouté.
Depuis une semaine, le secrétaire général de l'ONU ne cesse de s'inquiéter des risques nucléaires sur l'humanité qui n'est qu'à "un malentendu" ou "une erreur de jugement" de l'"anéantissement nucléaire", avait-il mis en garde le 1er août dans un discours à New York.
Le 6 août, à l'occasion du 77ème anniversaire du bombardement atomique à Hiroshima, il avait estimé que l'humanité jouait "avec un pistolet chargé" dans le contexte des crises actuelles à connotation nucléaire.
Bombardée deux fois en 24 heures
Le site de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijia, la plus grande d'Europe, a été bombardé pour la deuxième fois en un peu plus de 24 heures ce week-end. Comme après les précédents bombardements de vendredi sur ces installations situées dans le sud de l'Ukraine et tombées début mars aux mains des soldats russes, les deux belligérants se sont mutuellement accusés dimanche de les avoir attaquées.
La compagnie d’Etat ukrainienne Energoatom avait averti que «les normes de sécurité en matière de radiations et d’incendie» pourraient être violées à la centrale de Zaporijia, dès le début de cette semaine en cours. Passée sous contrôle russe en mars mais encore opérée par des ingénieurs ukrainiens, la centrale a été bombardée vendredi 5 août, et une nouvelle fois dans la nuit du samedi à dimanche. Si aucun réacteur n’a été touché, le système de protection d’urgence de l’un des trois réacteurs en service de la centrale a été déclenché.
Aujourd’hui, le patron de l’agence nucléaire ukrainienne demande la création d’une zone démilitarisée afin d’éviter une catastrophe.
Make love and war
Le nombre de mariages célébrés explose malgré la guerre en Ukraine où de plus en plus de jeunes décident de se passer la corde au cou.
Une statistique inattendue, mais qui ne laisse pas indifférent. Malgré la guerre, les Ukrainiens et les Ukrainiennes sont nombreux à se marier. À Kiev comme dans d'autres villes, les couples défilent.
"Dans mon régiment, on est nombreux à sauter le pas, et à demander une permission pour venir se marier", explique Viktor, en treillis militaire, à l'AFP. Ici, l'uniforme côtoie les robes traditionnelles ukrainiennes. "La guerre nous fait changer nos plans, les a accélérés", reprend Karina, sa fiancée.
Malgré des cérémonies express, et le nombre restreint de convives, les invités tiennent à ces moments d'émotion. "Mes sentiments sont partagés, explique Valentina, un témoin du couple. C'est quand même de la joie, parce qu'un nouveau foyer va se créer, et on voit bien que la vie continue".
« Nous avons réalisé que la guerre pourrait durer longtemps et décidé de ne pas reporter la vie à plus tard car, comme cette guerre nous l’a montré, ce plus tard pourrait ne jamais arriver », a résumé Tetiana, une autre jeune mariée.