Le nageur marocain est revenu sur sa traversée (il est parti de Dover à 3h14 heure britannique et a rallié Cap Blanc-Nez à 20h04 heure française, soit 50 kilomètres en 15 heures et 55 minutes) à travers une courte vidéo retraçant les préparatifs et l’accomplissement de la performance, qu’il commentait pour apporter un peu plus de lumière au propos.
Hassan Baraka est revenu sur ce départ tôt le matin, alors qu’il « n’avait pas beaucoup dormi », et avant lequel on l’avait enduit d’une graisse composée de vaseline et d’oxyde de zinc, précaution circonstancielle afin de le protéger contre l’eau salée et la basse température de l’eau. Cette dernière variait d’ailleurs entre 13 et 16° et il a dû affronter des courants d’une forte intensité.
Équipé d’une lumière LED sur son bonnet de bain, dans le but d’être visible de l’équipe qui l’accompagnait pendant son périple, l’athlète-aventurier a effectué une pause toutes les heures, afin de boire dans une gourde remplie d’eau et de se nourrir de dattes.
Alors qu’il s’est déclaré ravi d’avoir été le premier nageur marocain à réussir cette traversée, Hassan Baraka est aussi revenu sur l’effet d’une telle prouesse sur le corps : il était en hypothermie à la fin de sa performance et sa langue était gonflée sous l’effet du sel contenu dans l’eau de mer.
Ayant remercié ses principaux partenaires (à savoir, Tanger Med, OCP, Ciments du Maroc, Globex, le club Wifaq et Ready Skincare ainsi que les différents médias), il a souligné avoir « dépassé les difficultés de toutes ces années pour réaliser cet exploit » et a insisté sur la force mentale nécessaire pour atteindre ses objectifs.
Pour finir, le nageur a terminé son allocution sur un esprit de défi, annonçant son prochain pari, sans révéler de date cependant : réaliser la traversée aller-retour du détroit de Gibraltar. Il a auparavant déjà effectué trois fois ce même trajet en 2013, en 2022 et 2024, mais dans un sens seulement, partant de Gibraltar pour arriver au Maroc.
Hassan Baraka a également réussi à traverser à la nage le détroit du Bosphore et relié les continents océanien et asiatique (entre la Papouasie-Nouvelle-Guinée et l’Indonésie), en nageant une distance de 9 km en 3 heures et 46 minutes. Il a aussi réussi à nager de l’Égypte à l’Arabie Saoudite sur une distance de 28,11 km, dans la mer Rouge. Au final, il est parvenu à relier les cinq continents à la nage. Aussi, en 2022, il a remporté une compétition de nage sur 500 m sans combinaison dans une eau glacée à proximité du Pôle Nord, en plein Océan Arctique.
Hassan Baraka est revenu sur ce départ tôt le matin, alors qu’il « n’avait pas beaucoup dormi », et avant lequel on l’avait enduit d’une graisse composée de vaseline et d’oxyde de zinc, précaution circonstancielle afin de le protéger contre l’eau salée et la basse température de l’eau. Cette dernière variait d’ailleurs entre 13 et 16° et il a dû affronter des courants d’une forte intensité.
Équipé d’une lumière LED sur son bonnet de bain, dans le but d’être visible de l’équipe qui l’accompagnait pendant son périple, l’athlète-aventurier a effectué une pause toutes les heures, afin de boire dans une gourde remplie d’eau et de se nourrir de dattes.
Alors qu’il s’est déclaré ravi d’avoir été le premier nageur marocain à réussir cette traversée, Hassan Baraka est aussi revenu sur l’effet d’une telle prouesse sur le corps : il était en hypothermie à la fin de sa performance et sa langue était gonflée sous l’effet du sel contenu dans l’eau de mer.
Ayant remercié ses principaux partenaires (à savoir, Tanger Med, OCP, Ciments du Maroc, Globex, le club Wifaq et Ready Skincare ainsi que les différents médias), il a souligné avoir « dépassé les difficultés de toutes ces années pour réaliser cet exploit » et a insisté sur la force mentale nécessaire pour atteindre ses objectifs.
Pour finir, le nageur a terminé son allocution sur un esprit de défi, annonçant son prochain pari, sans révéler de date cependant : réaliser la traversée aller-retour du détroit de Gibraltar. Il a auparavant déjà effectué trois fois ce même trajet en 2013, en 2022 et 2024, mais dans un sens seulement, partant de Gibraltar pour arriver au Maroc.
Hassan Baraka a également réussi à traverser à la nage le détroit du Bosphore et relié les continents océanien et asiatique (entre la Papouasie-Nouvelle-Guinée et l’Indonésie), en nageant une distance de 9 km en 3 heures et 46 minutes. Il a aussi réussi à nager de l’Égypte à l’Arabie Saoudite sur une distance de 28,11 km, dans la mer Rouge. Au final, il est parvenu à relier les cinq continents à la nage. Aussi, en 2022, il a remporté une compétition de nage sur 500 m sans combinaison dans une eau glacée à proximité du Pôle Nord, en plein Océan Arctique.
3 questions à Hassan Baraka
Vous avez toujours été passionné par le sport, peut-on dire que vous êtes tombé dans la marmite étant petit ?
- Oui, effectivement. Je pratique le sport depuis que j’ai quatre ans, que ce soit le judo, le foot, le rugby, ou le triathlon, mais ma passion a toujours été la natation vu que c’est le milieu où je trouve le plus de plaisir et où je me sens le plus protégé. Étant natif de Tétouan j’avais aussi l’habitude de nager en Méditerranée, du coup, cela va de soi que les performances que j’ai réalisées ont été réalisées en eau libre. Qui plus est après cette première traversée du détroit de Gibraltar en 2013 qui m’a donné envie de continuer à rallier les continents à la nage et de réaliser d’autres défis en haute mer.
Vous dites que vous n’êtes pas le meilleur en termes de puissance, de rapidité ou d’endurance, mais que vous cultivez en vous la force mentale pour parvenir à accomplir vos nombreux exploits. D’où tirez-vous cette force ?
- Je ne suis pas le plus rapide des nageurs sinon j'aurais pu aspirer à me qualifier aux Jeux Olympiques, ce qui aurait été un rêve, étant donné qu’il existe une distance sur dix kilomètres aux JO. Il existe bel et bien un réel potentiel des sportifs marocains et plusieurs nageurs marocains ont les capacités pour être beaucoup plus rapides que moi.
Maintenant, ma force, c'est cette capacité mentale à pouvoir surmonter les éventualités, la faune avec laquelle je peux être confronté quand je nage, d'éventuels requins, ma forteresse pour pourvoir nager dans une eau glacée (exemple au pôle nord) entre autres. Tout cela grâce à ma préparation mentale, quelque chose que j'ai travaillé depuis très jeune. Je suis plus partisan de l'effort, de la persévérance et de la constance plutôt que du don. Si je fais un parallélisme (loin de me comparer à ces géants du sports), je suis plus proche en philosophie sportive, de Cristiano Ronaldo qui a basé tout sur son effort et entrainement plutôt que de Messi qui même s'il y a du travail, se base plus sur son don. En tennis, je suis plus proche de Nadal que de Federer.
Aussi, j'aime beaucoup cette phrase qui dit « si tu traverses l'enfer ne t'arrête pas », ce qui signifie que le repos, c’est pour après. En fait, j’accepte l’échec, qui est un tremplin pour réussir, mais je ne peux pas accepter l’abandon.
En plus de vos prouesses sportives, vous êtes certifié coach LMI (Leadership Management International), mais surtout vous accompagnez un nombre réduit d’athlètes à accomplir leurs objectifs sportifs. En quoi consiste ces activités ?
- Cela fait 12 ans déjà que je réalise des conférences motivationnelles auprès des entreprises, à travers des team buildings et séminaires. J’interviens aussi auprès des jeunes, des lycées et collèges pour faire éclore cette étincelle du dépassement de soi qui existe en chacun d’entre nous. J’ai aussi fait depuis le Covid une certification LMI reconnue à l’international et qui me permet de pouvoir travailler avec les collaborateurs sur différentes notions, comme la gestion du temps, qui est cruciale lorsqu’on a un projet quel qu’il soit. Je fais aussi beaucoup le parallélisme entre mon parcours sportif et ce qu’il est possible de réaliser avec d’autres casquettes, personnelle ou professionnelle. J’aime également travailler la gestion du stress qui est fondamentale pour pouvoir réussir ses projets. Je travaille avec différents outils comme la programmation neurolinguistique, la visualisation, l’ancrage etc. Pour ce qui est du coaching sportif, je choisis chaque année entre 4 et 8 nageurs que j’accompagne pour traverser le détroit de Gibraltar. Pendant 10 mois, je vais les suivre et les accompagner puis on tente la traversée. Cela fait déjà trois ans que je le fais et je suis très content du résultat et de la réussite des athlètes que j’accompagne. S’il y a quelque chose qui me donne encore plus de satisfaction que de réussir mes challenges, c’est de passer le relai aux autres et les accompagner dans la concrétisation de leurs rêves.
- Oui, effectivement. Je pratique le sport depuis que j’ai quatre ans, que ce soit le judo, le foot, le rugby, ou le triathlon, mais ma passion a toujours été la natation vu que c’est le milieu où je trouve le plus de plaisir et où je me sens le plus protégé. Étant natif de Tétouan j’avais aussi l’habitude de nager en Méditerranée, du coup, cela va de soi que les performances que j’ai réalisées ont été réalisées en eau libre. Qui plus est après cette première traversée du détroit de Gibraltar en 2013 qui m’a donné envie de continuer à rallier les continents à la nage et de réaliser d’autres défis en haute mer.
Vous dites que vous n’êtes pas le meilleur en termes de puissance, de rapidité ou d’endurance, mais que vous cultivez en vous la force mentale pour parvenir à accomplir vos nombreux exploits. D’où tirez-vous cette force ?
- Je ne suis pas le plus rapide des nageurs sinon j'aurais pu aspirer à me qualifier aux Jeux Olympiques, ce qui aurait été un rêve, étant donné qu’il existe une distance sur dix kilomètres aux JO. Il existe bel et bien un réel potentiel des sportifs marocains et plusieurs nageurs marocains ont les capacités pour être beaucoup plus rapides que moi.
Maintenant, ma force, c'est cette capacité mentale à pouvoir surmonter les éventualités, la faune avec laquelle je peux être confronté quand je nage, d'éventuels requins, ma forteresse pour pourvoir nager dans une eau glacée (exemple au pôle nord) entre autres. Tout cela grâce à ma préparation mentale, quelque chose que j'ai travaillé depuis très jeune. Je suis plus partisan de l'effort, de la persévérance et de la constance plutôt que du don. Si je fais un parallélisme (loin de me comparer à ces géants du sports), je suis plus proche en philosophie sportive, de Cristiano Ronaldo qui a basé tout sur son effort et entrainement plutôt que de Messi qui même s'il y a du travail, se base plus sur son don. En tennis, je suis plus proche de Nadal que de Federer.
Aussi, j'aime beaucoup cette phrase qui dit « si tu traverses l'enfer ne t'arrête pas », ce qui signifie que le repos, c’est pour après. En fait, j’accepte l’échec, qui est un tremplin pour réussir, mais je ne peux pas accepter l’abandon.
En plus de vos prouesses sportives, vous êtes certifié coach LMI (Leadership Management International), mais surtout vous accompagnez un nombre réduit d’athlètes à accomplir leurs objectifs sportifs. En quoi consiste ces activités ?
- Cela fait 12 ans déjà que je réalise des conférences motivationnelles auprès des entreprises, à travers des team buildings et séminaires. J’interviens aussi auprès des jeunes, des lycées et collèges pour faire éclore cette étincelle du dépassement de soi qui existe en chacun d’entre nous. J’ai aussi fait depuis le Covid une certification LMI reconnue à l’international et qui me permet de pouvoir travailler avec les collaborateurs sur différentes notions, comme la gestion du temps, qui est cruciale lorsqu’on a un projet quel qu’il soit. Je fais aussi beaucoup le parallélisme entre mon parcours sportif et ce qu’il est possible de réaliser avec d’autres casquettes, personnelle ou professionnelle. J’aime également travailler la gestion du stress qui est fondamentale pour pouvoir réussir ses projets. Je travaille avec différents outils comme la programmation neurolinguistique, la visualisation, l’ancrage etc. Pour ce qui est du coaching sportif, je choisis chaque année entre 4 et 8 nageurs que j’accompagne pour traverser le détroit de Gibraltar. Pendant 10 mois, je vais les suivre et les accompagner puis on tente la traversée. Cela fait déjà trois ans que je le fais et je suis très content du résultat et de la réussite des athlètes que j’accompagne. S’il y a quelque chose qui me donne encore plus de satisfaction que de réussir mes challenges, c’est de passer le relai aux autres et les accompagner dans la concrétisation de leurs rêves.