En feuilletant quelques pages web, je tombe sur un classement hilarant de dix clichés « bien cons que Hollywood continue d’entretenir sur certains pays ». Des pays où de superproductions cinématographiques sont en partie tournées.
Ainsi, « en Russie il neige tout le temps et les gens font la gueule parce qu’ils vivent dans les années 70, il fait toujours beau et chaud en Australie, les Canadiens vivent dans la glace toute l’année, le Mexique est un pays où il fait jaune et sépia, la Suisse est une immense banque avec que des banquiers dedans, tous les gens qui habitent Paris ont la vue sur la Tour Eiffel, l’Inde est un immense bidonville, c’est toujours le carnaval au Brésil, Budapest est une ville des espions avec de l’espionnage dedans, le Maroc est un immense désert avec un souk au milieu » !
Paradoxalement, aux États-Unis, il y a tout cela à la fois : la neige, la chaleur, la glace, les Jaunes, les banques et les banquiers, la Tour Eiffel (Las Vegas), les ghettos, le carnaval (Nouvelle-Orléans), l’espionnage et les espions, le désert et le Souk (restaurant à Dallas).
Pourquoi les cinéastes américains hébergés à Hollywood font-ils alors le tour du monde à la recherche de ce qu’ils ont déjà sur place ? Manque d’inspiration ou simple envie de montrer qu’ils peuvent quitter le pays à l’inverse d’une majorité d’Américains qui ne possèdent pas le passeport ? Si ça se trouve et s’ils connaissaient un peu plus le monde externe du temps du western, ils se seraient certainement téléportés du côté de Figuig ou Merzouga. Le Maroc n’était-il pas le premier pays à avoir reconnu de facto l’Indépendance des États-Unis d’Amérique ?
Ainsi, « en Russie il neige tout le temps et les gens font la gueule parce qu’ils vivent dans les années 70, il fait toujours beau et chaud en Australie, les Canadiens vivent dans la glace toute l’année, le Mexique est un pays où il fait jaune et sépia, la Suisse est une immense banque avec que des banquiers dedans, tous les gens qui habitent Paris ont la vue sur la Tour Eiffel, l’Inde est un immense bidonville, c’est toujours le carnaval au Brésil, Budapest est une ville des espions avec de l’espionnage dedans, le Maroc est un immense désert avec un souk au milieu » !
Paradoxalement, aux États-Unis, il y a tout cela à la fois : la neige, la chaleur, la glace, les Jaunes, les banques et les banquiers, la Tour Eiffel (Las Vegas), les ghettos, le carnaval (Nouvelle-Orléans), l’espionnage et les espions, le désert et le Souk (restaurant à Dallas).
Pourquoi les cinéastes américains hébergés à Hollywood font-ils alors le tour du monde à la recherche de ce qu’ils ont déjà sur place ? Manque d’inspiration ou simple envie de montrer qu’ils peuvent quitter le pays à l’inverse d’une majorité d’Américains qui ne possèdent pas le passeport ? Si ça se trouve et s’ils connaissaient un peu plus le monde externe du temps du western, ils se seraient certainement téléportés du côté de Figuig ou Merzouga. Le Maroc n’était-il pas le premier pays à avoir reconnu de facto l’Indépendance des États-Unis d’Amérique ?
Anis HAJJAM
