Suite à ce qui a été relayé concernant la mort de quatre patients au Centre hospitalier Moulay Youssef à Rabat, coïncidant avec une panne technique survenue au niveau des canaux d'alimentation en oxygène, une commission de l'Inspection générale du ministère a été dépêchée d'urgence à cet établissement de santé pour enquêter sur les circonstances de ces décès, indique le ministère dans une mise au point.
Contrairement à ce qui a circulé à ce sujet, deux décès ont été enregistrés le mardi 10 décembre 2024, le premier après deux heures et demie après la panne, tandis que le deuxième décès est survenu plus de quatre heures plus tard. Le rapport a confirmé que leurs décès n'étaient pas liés à la panne technique, mais plutôt à des complications de leur maladie suite à laquelle ils ont été admis au service de réanimation pendant plus de 14 et 4 jours, respectivement.
Le rapport de la commission, composée de responsables de l'administration centrale, de médecins spécialisés en réanimation et en anesthésie, et de techniciens spécialisés dans la maintenance des équipements, précise que le service de réanimation du Centre hospitalier Moulay Youssef de Rabat a connu une panne technique soudaine liée aux canaux d'alimentation en oxygène le mardi 10 décembre 2024 à 10h40.
Il ne s’agit pas ainsi d’un manque d'oxygène ou d’une coupure de courant électrique à l'hôpital, contrairement à ce qui a été relayé à ce sujet, ajoute la même source, notant qu'au bout d'une quarantaine de minutes, les canaux d'alimentation en oxygène ont recommencé à fonctionner de manière normale.
Malgré cette panne soudaine, tous les patients du service concerné ont continué à être alimentés en oxygène grâce à l'utilisation de bouteilles d'oxygène mobiles, ce qui a permis d'assurer la continuité du traitement pour tous les patients.
Le ministère de la Santé et de la Protection sociale exprime ses condoléances aux familles des défunts et réitère son engagement à fournir des services de santé de qualité aux citoyens et à informer le public de tout développement dans cette affaire, conclut la même source.