Dans sa stratégie de transition écologique, le Maroc considère l’hydrogène vert comme un vecteur de transition énergétique et de développement durable. L’hydrogène vert est devenu un élément clé pour décarboner les secteurs manufacturiers et réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Notre pays se positionne peu à peu comme un véritable pionnier en matière d’énergies renouvelables. Il s’active dans le déploiement de cette nouvelle source d’énergie propre qui constitue une clé de voûte dans la transition écologique des secteurs énergétique et industriel.
La nouvelle étude de McKinsey & Company, intitulée « Africa’s Green Manufacturing Crossroads : Choices for a Low Carbon Industrial Future », comprend une section entière mettant en évidence la production d’hydrogène vert au Maroc. Elle indique que «le développement de la production d’hydrogène vert à grande échelle est la clé de la stratégie du Maroc pour un avenir net zéro».
Il s’agit d’un outil de transition verte qui devrait déboucher sur un système énergétique durable. Volet essentiel de la transition écologique, la transition énergétique consiste en une série de changements majeurs au niveau des systèmes de production de l’énergie et sa consommation. Il s’agit d’une partie prenante des stratégies de développement durable et de lutte contre le réchauffement climatique. Celle-ci est désormais incontournable pour réduire l’impact humain sur le climat.
Fort de cette prise de conscience, le Maroc prend plusieurs mesures pour atténuer le changement climatique. Selon l’étude, cela ne peut être réalisé qu’avec la coopération entre le gouvernement, la société civile, les entreprises et les organisations internationales.
Le rapport met en lumière les initiatives du Maroc dans ce domaine, notamment le Sommet mondial Power-to-X, organisé du 1er au 3 décembre 2020 dans le cadre d’un effort conjoint entre l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN) et l’Université Mohammed VI polytechnique (UM6P), visant à la création d’une plateforme régionale dédiée à l’hydrogène vert et ses applications dans l’ensemble de l’économie « Power-To-X ». Cette plateforme a déclenché des discussions et des partenariats de haut niveau pour une nouvelle ère de l’énergie propre, désormais possible grâce aux opportunités de l’hydrogène vert.
Avenir porté par les énergies vertes
«Pour soutenir le passage à une économie verte axée sur l’hydrogène, le gouvernement marocain s’efforce de créer un environnement réglementaire favorable », indique le rapport, soulignant que les ambitions du Maroc en matière d’hydrogène incluent la participation à d’autres conférences internationales importantes sur l’hydrogène, telles que la Conférence portugaise sur l’hydrogène, qui s’est tenue en avril 2021 et qui a permis de poursuivre l´objectif de placer l’hydrogène comme pilier de la transition énergétique dans plusieurs pays.
Selon le rapport, le Maroc a mis en place des cadres réglementaires favorables à la transition vers une économie verte axée sur l’hydrogène. Ainsi, pour faciliter l’élaboration d’une feuille de route pour le déploiement de l’élément chimique le plus abondant dans l’univers, le Maroc a mis en place un Conseil National de l’Hydrogène (CHD) en juin 2020.
Le Conseil a pour objectif de conduire les études de faisabilité hydrogène et faciliter la mise en place d’une stratégie verte. Il cherche également à consolider l’infrastructure nécessaire pour soutenir cette industrie.
Par exemple, l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) dirige le groupe de travail sur les infrastructures gazières du CHD pour faire des recommandations sur la conversion des gazoducs existants pour l’hydrogène et le développement d’un hub logistique pour acheminer l’hydrogène vers d’autres pays.
Notre pays se positionne peu à peu comme un véritable pionnier en matière d’énergies renouvelables. Il s’active dans le déploiement de cette nouvelle source d’énergie propre qui constitue une clé de voûte dans la transition écologique des secteurs énergétique et industriel.
La nouvelle étude de McKinsey & Company, intitulée « Africa’s Green Manufacturing Crossroads : Choices for a Low Carbon Industrial Future », comprend une section entière mettant en évidence la production d’hydrogène vert au Maroc. Elle indique que «le développement de la production d’hydrogène vert à grande échelle est la clé de la stratégie du Maroc pour un avenir net zéro».
Il s’agit d’un outil de transition verte qui devrait déboucher sur un système énergétique durable. Volet essentiel de la transition écologique, la transition énergétique consiste en une série de changements majeurs au niveau des systèmes de production de l’énergie et sa consommation. Il s’agit d’une partie prenante des stratégies de développement durable et de lutte contre le réchauffement climatique. Celle-ci est désormais incontournable pour réduire l’impact humain sur le climat.
Fort de cette prise de conscience, le Maroc prend plusieurs mesures pour atténuer le changement climatique. Selon l’étude, cela ne peut être réalisé qu’avec la coopération entre le gouvernement, la société civile, les entreprises et les organisations internationales.
Le rapport met en lumière les initiatives du Maroc dans ce domaine, notamment le Sommet mondial Power-to-X, organisé du 1er au 3 décembre 2020 dans le cadre d’un effort conjoint entre l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN) et l’Université Mohammed VI polytechnique (UM6P), visant à la création d’une plateforme régionale dédiée à l’hydrogène vert et ses applications dans l’ensemble de l’économie « Power-To-X ». Cette plateforme a déclenché des discussions et des partenariats de haut niveau pour une nouvelle ère de l’énergie propre, désormais possible grâce aux opportunités de l’hydrogène vert.
Avenir porté par les énergies vertes
«Pour soutenir le passage à une économie verte axée sur l’hydrogène, le gouvernement marocain s’efforce de créer un environnement réglementaire favorable », indique le rapport, soulignant que les ambitions du Maroc en matière d’hydrogène incluent la participation à d’autres conférences internationales importantes sur l’hydrogène, telles que la Conférence portugaise sur l’hydrogène, qui s’est tenue en avril 2021 et qui a permis de poursuivre l´objectif de placer l’hydrogène comme pilier de la transition énergétique dans plusieurs pays.
Selon le rapport, le Maroc a mis en place des cadres réglementaires favorables à la transition vers une économie verte axée sur l’hydrogène. Ainsi, pour faciliter l’élaboration d’une feuille de route pour le déploiement de l’élément chimique le plus abondant dans l’univers, le Maroc a mis en place un Conseil National de l’Hydrogène (CHD) en juin 2020.
Le Conseil a pour objectif de conduire les études de faisabilité hydrogène et faciliter la mise en place d’une stratégie verte. Il cherche également à consolider l’infrastructure nécessaire pour soutenir cette industrie.
Par exemple, l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) dirige le groupe de travail sur les infrastructures gazières du CHD pour faire des recommandations sur la conversion des gazoducs existants pour l’hydrogène et le développement d’un hub logistique pour acheminer l’hydrogène vers d’autres pays.
Kawtar CHAAT
3,8 millions d’emplois grâce à une relance verte
Les politiques de plusieurs pays africains, notamment le Maroc, surfent depuis quelques années sur la vague verte et font de « la transition écologique» un objectif ultime. Le manque de développement industriel de l’Afrique la place dans une position de force pour développer une fabrication à faible émission de carbone en se débarrassant des usines utilisant des combustibles fossiles, a déclaré McKinsey, soulignant que dans le cadre de l’objectif de zéro émission nette d’ici 2050, le continent pourrait créer 3,8 millions d’emplois durant les trente ans à venir.
Cependant, pour atteindre ce niveau, il faudrait un investissement qui s’élève à 2000 milliards de dollars, ajoute-t-on. Pour financer le développement, les pays africains auraient besoin, selon le cabinet de conseil, d’utiliser des instruments de finance verte qui s’inscrivent dans une démarche respectueuse de l’environnement, tels que le crédit carbone et les obligations vertes.