Ancrée dans les traditions des autochtones, cette fête populaire est l’occasion de revivifier et perpétuer tout un rituel ancestral lié à l’Aid Al Adha.
Il s’agit d’un événement majeur organisé dans la liesse et la joie collective, autour d’un personnage satirique, déguisé en peau de mouton ou de bouc, avec un visage arborant un masque, orné de cornes, ou tout simplement teinté.
Collant à la main des pattes de mouton, "Boujloud" connu également sous l’appellation de "Bilmaouen" en amazigh, a pour mission de sillonner les ruelles tout au long de la journée, le plus souvent accompagné d’autres individus déguisés, ou d’un groupe d’enfants dont, la tâche consiste à collecter des dons auprès du public tout au long de l’itinéraire emprunté, afin d’échapper aux coups de "Boujloud". Un spectacle donné le plus souvent au rythme des grands tambours.
Si cette fête populaire est organisée depuis les temps dans nombre de villes et de campagnes à travers le Royaume, généralement le deuxième jour de l’Aid Al Adha pour durer encore 2 à 3 jours, elle a de plus en plus tendance à disparaitre, de nos jours, dans nombre de villes et de régions.
Il est presque 20h, une effervescence remarquable est observée dans différents quartiers de la ville, à l’instar d’"Afela’N’Talat", "Tazrout", "Izouran", "Sidi Ali’O’Isshak" et "El Kasbah". L’occasion en est le Carnaval de "Boujloud" tant attendu par petits et grands, hommes et femmes, comme l’illustre un public venu en masse investir différents coins de la ville, et assister et apprécier les multiples shows et spectacles programmés pour la circonstance.
Alors que certains enfants et femmes, le regard émerveillé, ont choisi de venir assister à ce spectacle inédit, d’autres, au contraire, ont préféré le suivre depuis les terrasses et fenêtres de leurs demeures.
Une autre manière pour les habitants et les hôtes de la ville de rompre avec la routine des longues journées ensoleillées et où, le mercure a atteint son summum en cette saison estivale, les obligeant à ne quitter leurs maisons qu’en cas d’extrême nécessité. Le Carnaval est donc une occasion de pouvoir renouer avec ce cérémonial ancestral qui, lui aussi, n’a pas échappé aux effets de la modernité et aux aléas du moment en y associant, désormais, moult shows des arts de la rue.
Dans ce sens, certains jeunes portant des masques de créatures bizarroïdes et espiègles, qui semblent sortir des ténèbres, ont continué à défiler et à danser au rythme des sonorités de Gnaoua, suscitant, subtilement, un mélange de sensations et d’émotions chez le public, notamment chez les femmes et les enfants dont, les visages affichent, le temps de ce spectacle inédit, "joie", "émerveillement" et une certaine "peur" de cette vague de créatures à découvrir.
Non loin, d’autres "artistes", dans des gestes synchronisés et maitrisés, font bouger et faire danser des marionnettes géantes, alors que d’autres portaient des statues en bois représentant des hommes en habits traditionnels marocains.
"Le Carnaval de Boujloud" à Imintanout se veut donc une véritable occasion festive et un moment de retrouvaille tant attendu entre familles, amis et proches, le temps de passer ensemble des moments inoubliables, de mémoriser l’instant et d’apprécier des shows exécutés, avec brio, par "Boujloud" et ses compagnons autour de plusieurs thématiques en rapport avec la fertilité de la terre, l’alternance des saisons, la mort, les êtres vivants…etc.
Il s’agit d’un événement majeur organisé dans la liesse et la joie collective, autour d’un personnage satirique, déguisé en peau de mouton ou de bouc, avec un visage arborant un masque, orné de cornes, ou tout simplement teinté.
Collant à la main des pattes de mouton, "Boujloud" connu également sous l’appellation de "Bilmaouen" en amazigh, a pour mission de sillonner les ruelles tout au long de la journée, le plus souvent accompagné d’autres individus déguisés, ou d’un groupe d’enfants dont, la tâche consiste à collecter des dons auprès du public tout au long de l’itinéraire emprunté, afin d’échapper aux coups de "Boujloud". Un spectacle donné le plus souvent au rythme des grands tambours.
Si cette fête populaire est organisée depuis les temps dans nombre de villes et de campagnes à travers le Royaume, généralement le deuxième jour de l’Aid Al Adha pour durer encore 2 à 3 jours, elle a de plus en plus tendance à disparaitre, de nos jours, dans nombre de villes et de régions.
Il est presque 20h, une effervescence remarquable est observée dans différents quartiers de la ville, à l’instar d’"Afela’N’Talat", "Tazrout", "Izouran", "Sidi Ali’O’Isshak" et "El Kasbah". L’occasion en est le Carnaval de "Boujloud" tant attendu par petits et grands, hommes et femmes, comme l’illustre un public venu en masse investir différents coins de la ville, et assister et apprécier les multiples shows et spectacles programmés pour la circonstance.
Alors que certains enfants et femmes, le regard émerveillé, ont choisi de venir assister à ce spectacle inédit, d’autres, au contraire, ont préféré le suivre depuis les terrasses et fenêtres de leurs demeures.
Une autre manière pour les habitants et les hôtes de la ville de rompre avec la routine des longues journées ensoleillées et où, le mercure a atteint son summum en cette saison estivale, les obligeant à ne quitter leurs maisons qu’en cas d’extrême nécessité. Le Carnaval est donc une occasion de pouvoir renouer avec ce cérémonial ancestral qui, lui aussi, n’a pas échappé aux effets de la modernité et aux aléas du moment en y associant, désormais, moult shows des arts de la rue.
Dans ce sens, certains jeunes portant des masques de créatures bizarroïdes et espiègles, qui semblent sortir des ténèbres, ont continué à défiler et à danser au rythme des sonorités de Gnaoua, suscitant, subtilement, un mélange de sensations et d’émotions chez le public, notamment chez les femmes et les enfants dont, les visages affichent, le temps de ce spectacle inédit, "joie", "émerveillement" et une certaine "peur" de cette vague de créatures à découvrir.
Non loin, d’autres "artistes", dans des gestes synchronisés et maitrisés, font bouger et faire danser des marionnettes géantes, alors que d’autres portaient des statues en bois représentant des hommes en habits traditionnels marocains.
"Le Carnaval de Boujloud" à Imintanout se veut donc une véritable occasion festive et un moment de retrouvaille tant attendu entre familles, amis et proches, le temps de passer ensemble des moments inoubliables, de mémoriser l’instant et d’apprécier des shows exécutés, avec brio, par "Boujloud" et ses compagnons autour de plusieurs thématiques en rapport avec la fertilité de la terre, l’alternance des saisons, la mort, les êtres vivants…etc.
Avec MAP