L’institution panafricaine continue d’engranger des performances dans le milieu économico-financier mondial. Dans la gestion de ses portefeuilles, la Banque africaine de développement (BAD) bénéficie d’une attention particulière chez les agences de notation, en témoigne le dernier rapport de Publish What You Fund, publié récemment. Cette campagne mondiale pour la transparence de l’aide et du développement estime que le portefeuille souverain de la banque continentale est le plus transparent de tous.
Pour comprendre la portée de ce classement, il faut dire que l’Indice de transparence de l’aide 2024 met en évidence les scores les plus élevés enregistrés par les principales agences d’aide au monde.
C’est dans ce cadre que, selon le rapport, le portefeuille souverain de la BAD a conservé sa première place dans l’indice, avec un score de 98,8 sur 100. Elle est suivie de la Banque interaméricaine de développement, classée deuxième avec un score de 96,3. Tandis que l’agence d’aide bilatérale la mieux classée, la Millennium Challenge Corporation des ÉtatsUnis, est arrivée troisième avec 93,0. C’est dire la performance de la BAD, car elle arrive en tête parmi 50 institutions de développement mondiales. Ce bond qualitatif n’est pas le fruit du hasard puisqu’en 2022, le portefeuille souverain de la Banque avait déjà gagné quatre places dans ce classement, en prenant la tête. Elle est ainsi devenue une référence pour la publication de données de grande qualité.
Pour comprendre la portée de ce classement, il faut dire que l’Indice de transparence de l’aide 2024 met en évidence les scores les plus élevés enregistrés par les principales agences d’aide au monde.
C’est dans ce cadre que, selon le rapport, le portefeuille souverain de la BAD a conservé sa première place dans l’indice, avec un score de 98,8 sur 100. Elle est suivie de la Banque interaméricaine de développement, classée deuxième avec un score de 96,3. Tandis que l’agence d’aide bilatérale la mieux classée, la Millennium Challenge Corporation des ÉtatsUnis, est arrivée troisième avec 93,0. C’est dire la performance de la BAD, car elle arrive en tête parmi 50 institutions de développement mondiales. Ce bond qualitatif n’est pas le fruit du hasard puisqu’en 2022, le portefeuille souverain de la Banque avait déjà gagné quatre places dans ce classement, en prenant la tête. Elle est ainsi devenue une référence pour la publication de données de grande qualité.
Données de bonne qualité
Pour la deuxième fois d’affilée donc, le résultat obtenu souligne les efforts continus de la BAD et la priorité qu’elle accorde à la publication de données de bonne qualité. Selon le rapport, le portefeuille souverain de la BAD a démontré son engagement à publier de très bonnes données, de grande qualité, concernant ses activités.
A titre d’exemple, l’enquête de Publish What You Fund cite les données publiées au sujet du projet Zambie (Programme sanitaire de Lusaka, Infrastructure durable résistante au changement climatique). Ce qui a valu à la Banque une mention spéciale pour la publication détaillée des objectifs du projet, de documents relatifs à l’appréciation préalable de son impact, d’études environnementales et de rapports d’évaluation, soit un total de plus de 29 documents publiés en français et en anglais.
Pour cette année, au niveau mondial, l’Indice évalue six portefeuilles souverains (du secteur public) et six portefeuilles non souverains (du secteur privé) d’institutions de financement du développement (IFD). Les portefeuilles souverains d’institutions de financement du développement occupent trois des cinq premières places du classement où la BAD arrive en tête.
C’est donc tout à fait justifié quand le président de la BAD, Akinwumi Adesina, souligne toute sa satisfaction de la reconnaissance de Publish What You Fund en son institution. « Elle témoigne une fois de plus de l’engagement du Conseil d’administration, de la direction et du personnel de la Banque à constamment améliorer la divulgation des montants de l’aide par la fourniture de données cohérentes, de grande qualité et facilement accessibles », a-t-il déclaré.
Selon lui, cette première place du classement est d’autant plus significative au vu des nouvelles normes d’évaluation plus strictes, et des nouvelles exigences en matière de transparence pour les institutions de financement du développement. En outre, le fait que le portefeuille souverain de la BAD soit considéré deux fois de suite, comme le plus transparent de toutes les organisations de développement du monde entier, est tout simplement fabuleux.
Marchés des capitaux
De son côté, le PDG de Publish What You Fund n’a pas manqué d’indiquer que la BAD a démontré que des progrès pouvaient être accomplis rapidement et efficacement en adhérant aux meilleures pratiques et en veillant à la disponibilité de l’information. « Le souhait de la Banque de fournir des données utiles et opportunes ne se limite pas à ce que nous mesurons dans le cadre de l’Indice : nous sommes aussi impressionnés par son investissement dans Map Africa, un portail qui aide les parties prenantes à localiser les différents projets et à s’informer à leur sujet», a encore ajouté M. Forster.
Pour les rédacteurs du document, l’Indice 2024 met l’accent sur l’importance des institutions de financement du développement en tant que véhicules de l’aide internationale. En effet, le programme de réforme en cours des banques multilatérales de développement promet d’augmenter les ressources, d’autoriser des investissements à plus haut risque, de rationaliser les méthodes de travail et d’améliorer la coordination entre les banques. Dans la plupart des cas, la croissance des banques proviendra d’emprunts accrus sur les marchés des capitaux plutôt que du recours aux aides financières.
Enfin, rappelons que l’Indice de transparence de l’aide suit la transparence des plus grandes organisations d’aide internationales depuis 12 ans. Cependant, note le rapport, malgré les résultats positifs, les données d’impact, notamment les résultats et les évaluations, restent un défi. Les lacunes dans les données sont importantes, mais elles ne doivent pas faire oublier les évaluations extrêmement précieuses et de grande qualité disponibles dans les données de l’Initiative internationale pour la transparence de l’aide (IATI).
Bon à savoir
L’Indice de transparence de l›aide 2024 a enregistré ses meilleurs scores jamais enregistrés, marquant une amélioration continue de la transparence de l’aide parmi les principales agences d’aide et de développement du monde. Publié par Publish What You Fund, l’Indice a constaté des progrès dans la qualité, la quantité et la rapidité des données sur l’aide. Le score moyen des 50 organisations en 2024 était le plus élevé jamais enregistré à ce jour, à 64,4 (contre 61,8 en 2022). Un plus grand nombre d›organisations ont obtenu des scores dans la catégorie supérieure « très bon » (12) et un nombre inférieur d’organisations se sont retrouvées dans la catégorie inférieure « très mauvais » (2). Toutes les organisations évaluées, sauf une, publient au moins certaines données selon la norme de l’Initiative internationale pour la transparence de l’aide (IATI), ce qui signifie qu’elles sont ouvertes, standardisées, comparables et lisibles par machine. Malgré les résultats positifs, les données d›impact, notamment les résultats et les évaluations, restent un défi. Les lacunes dans les données sont importantes, mais elles ne doivent pas faire oublier les évaluations extrêmement précieuses et de grande qualité disponibles dans les données de l’IATI.