En 2001, la plateforme internationale de streaming musical Spotify lançait la compilation « Abatera » du meilleur du rap marocain.
L’émergence du streaming a permis à de nombreux artistes africains de se faire connaître dans le monde entier, une révolution numérique à laquelle l’Afrique francophone compte bien participer. 86% des revenus proviennent aujourd’hui de cinq pays (Afrique du Sud, Maroc, Égypte, Nigeria et Algérie). Les 400 millions de consommateurs potentiels en Afrique francophone, dont les deux tiers ont moins de 25 ans, constituent une perspective prometteuse.
Avec 80 millions de titres, la bibliothèque de la plateforme Boomplay n’a pas à rougir face aux géants Deezer et Spotify. Mais la particularité de cette application, créée en 2015 au Nigeria et présente dans six pays africains, réside dans son catalogue essentiellement centré sur la musique africaine. « On propose une très grande bibliothèque qui permet de découvrir de nombreux artistes locaux. C’est notre approche: être un lieu où on peut faire de la découverte d’artistes », explique Paola Audrey, directrice générale de la branche ivoirienne de Boomplay.
Financée par la publicité et gratuite pour l’utilisateur, cette plateforme veut désormais grandir en Afrique francophone. Objectif: faire connaître à l’international les stars de la musique contemporaine d’Afrique francophone, comme ont su le faire les stars de l’afro-pop nigériane ces dernières années. Pour les experts du secteur qui se réunissaient la semaine dernière à Abidjan au Salon de l’industrie musicale africaine, la révolution numérique est une chance à saisir pour les artistes ouest-africains.
Un marché plus large, une carrière plus internationale
Selon le cabinet Dataxis, les revenus du streaming musical africain devraient plus que tripler en cinq ans, passant de 92,9 millions de dollars en 2021 à 314,6 millions de dollars en 2026. « Les artistes d’Afrique francophone doivent apprendre à se mettre en avant sur les plateformes. Par exemple, Spotify a fait une playlist afro-pop. Il faut expliquer aux artistes l’importance d’être dedans », explique Magali Palmira Wora, chargée de l’Afrique francophone pour le distributeur américain The Orchard. Une bonne exposition sur les plateformes permet en effet d’avoir rapidement accès à un marché plus large et à une carrière beaucoup plus internationale qu’avant.
Reste à s’assurer que les principales plateformes jouent le jeu et que les artistes indépendants puissent profiter de cette manne. « Évidemment, les majors font des facilités, on profite d’un réseau déjà établi. Pour les artistes indépendants c’est plus compliqué, pour l’instant », reconnaît le rappeur ivoirien Suspect 95, sous contrat avec Universal.
Avec 80 millions de titres, la bibliothèque de la plateforme Boomplay n’a pas à rougir face aux géants Deezer et Spotify. Mais la particularité de cette application, créée en 2015 au Nigeria et présente dans six pays africains, réside dans son catalogue essentiellement centré sur la musique africaine. « On propose une très grande bibliothèque qui permet de découvrir de nombreux artistes locaux. C’est notre approche: être un lieu où on peut faire de la découverte d’artistes », explique Paola Audrey, directrice générale de la branche ivoirienne de Boomplay.
Financée par la publicité et gratuite pour l’utilisateur, cette plateforme veut désormais grandir en Afrique francophone. Objectif: faire connaître à l’international les stars de la musique contemporaine d’Afrique francophone, comme ont su le faire les stars de l’afro-pop nigériane ces dernières années. Pour les experts du secteur qui se réunissaient la semaine dernière à Abidjan au Salon de l’industrie musicale africaine, la révolution numérique est une chance à saisir pour les artistes ouest-africains.
Un marché plus large, une carrière plus internationale
Selon le cabinet Dataxis, les revenus du streaming musical africain devraient plus que tripler en cinq ans, passant de 92,9 millions de dollars en 2021 à 314,6 millions de dollars en 2026. « Les artistes d’Afrique francophone doivent apprendre à se mettre en avant sur les plateformes. Par exemple, Spotify a fait une playlist afro-pop. Il faut expliquer aux artistes l’importance d’être dedans », explique Magali Palmira Wora, chargée de l’Afrique francophone pour le distributeur américain The Orchard. Une bonne exposition sur les plateformes permet en effet d’avoir rapidement accès à un marché plus large et à une carrière beaucoup plus internationale qu’avant.
Reste à s’assurer que les principales plateformes jouent le jeu et que les artistes indépendants puissent profiter de cette manne. « Évidemment, les majors font des facilités, on profite d’un réseau déjà établi. Pour les artistes indépendants c’est plus compliqué, pour l’instant », reconnaît le rappeur ivoirien Suspect 95, sous contrat avec Universal.
Avec AFP