Le Maroc s’est vu confier l’organisation de la Coupe du monde 2030, une décision qui réconforte sa position dans le concert des grandes nations du football. Cette décision n’est pas fortuite, puisque le Maroc s’est doté d’une infrastructure sportive capable d’accueillir une compétition planétaire telle que la Coupe du monde. Pour informer nos lecteurs, nous avons eu un entretien avec Abdelmalek Abroun, membre fédéral et président de la Commission des infrastructures de la Fédération Royale Marocaine de Football.
Q : L’état actuel des infrastructures sportives au Maroc !
R : Depuis 25 ans, le Maroc s’était lancé dans plusieurs chantiers afin de se doter d’infrastructures sportives en vue de répondre aux attentes des citoyens et particulièrement les jeunes. En plus des deux grands complexes construits à Rabat et Casablanca pour accueillir les Jeux Méditerranéens de 1983, le Maroc, sous le règne de SM le Roi Mohammed VI, a construit cinq nouveaux stades aux normes internationales à Marrakech, Oujda, Tanger, Fès et Agadir, sans compter les nouveaux stades construits un peu partout dans les villes du Royaume pour accueillir le championnat national professionnel et amateur. Leurs capacités vont de 5 000 à 40.000 places. L’objectif étant de professionnaliser le football national et le rendre plus compétitif à l’échelon international.
Q : Quels sont les objectifs de l’opération que vous avez chapeauté ?
R : Depuis mon arrivée en 2013 à la FRMF dans le Bureau de Fouzi Lekjaâ, j’étais désigné en tant que président de la Commission des infrastructures. L’objectif du Bureau Fédéral, dont je fais partie, est de sortir de l’amateurisme et d’instaurer un professionnalisme capable de rivaliser avec les meilleures nations à l’échelle internationale. Nous avons diagnostiqué les problèmes dont soufre nos installations sportives et nous avons retenu des priorités. C’est ainsi que nous avons doté les Clubs de la Botola 1 et 2 des installations dignes d’un championnat professionnel.
Au niveau central, nous nous sommes dotés du complexe Mohammed VI de football où les équipes nationales peuvent se préparer dans de bonnes conditions sans parler des structures d’accueil des congrès et séminaires internationaux. Le résultat ne s’était fait pas attendre, puisqu’ à l’échelle continentale, nos représentants sont devenus plus présents à l’image du WAC, RSB, RCA, FUS, FAR qui ont remporté des titres africains et constamment présents dans le dernier carré. Au niveau national, les Lions de l’Atlas ont fait une prestation plus qu’honorable lors de la Coupe du monde au Qatar.
Q : L’état actuel des infrastructures sportives au Maroc !
R : Depuis 25 ans, le Maroc s’était lancé dans plusieurs chantiers afin de se doter d’infrastructures sportives en vue de répondre aux attentes des citoyens et particulièrement les jeunes. En plus des deux grands complexes construits à Rabat et Casablanca pour accueillir les Jeux Méditerranéens de 1983, le Maroc, sous le règne de SM le Roi Mohammed VI, a construit cinq nouveaux stades aux normes internationales à Marrakech, Oujda, Tanger, Fès et Agadir, sans compter les nouveaux stades construits un peu partout dans les villes du Royaume pour accueillir le championnat national professionnel et amateur. Leurs capacités vont de 5 000 à 40.000 places. L’objectif étant de professionnaliser le football national et le rendre plus compétitif à l’échelon international.
Q : Quels sont les objectifs de l’opération que vous avez chapeauté ?
R : Depuis mon arrivée en 2013 à la FRMF dans le Bureau de Fouzi Lekjaâ, j’étais désigné en tant que président de la Commission des infrastructures. L’objectif du Bureau Fédéral, dont je fais partie, est de sortir de l’amateurisme et d’instaurer un professionnalisme capable de rivaliser avec les meilleures nations à l’échelle internationale. Nous avons diagnostiqué les problèmes dont soufre nos installations sportives et nous avons retenu des priorités. C’est ainsi que nous avons doté les Clubs de la Botola 1 et 2 des installations dignes d’un championnat professionnel.
Au niveau central, nous nous sommes dotés du complexe Mohammed VI de football où les équipes nationales peuvent se préparer dans de bonnes conditions sans parler des structures d’accueil des congrès et séminaires internationaux. Le résultat ne s’était fait pas attendre, puisqu’ à l’échelle continentale, nos représentants sont devenus plus présents à l’image du WAC, RSB, RCA, FUS, FAR qui ont remporté des titres africains et constamment présents dans le dernier carré. Au niveau national, les Lions de l’Atlas ont fait une prestation plus qu’honorable lors de la Coupe du monde au Qatar.
Notre pays est devenu un carrefour et un lien privilégié qui unit les continents africain et européen.
Q : Que pensez-vous de la décision de la FIFA de retenir le dossier marocain ?
R : Ce n’est que justice rendue pour récompenser les efforts du Maroc. Cela veut dire que nous sommes sur la bonne voie et que nous avons relevé le défi grâce à la stratégie prônée par SM le Roi Mohammed VI. Notre pays est devenu un carrefour et un lien privilégié qui unit les continents africain et européen. Notre pays va continuer dans cet élan de construction. Il y a des chantiers nouveaux qui ont été lancés dans les domaines hôtelier, aéroportuaire, ferroviaire et routier pour être au niveau du cahier des charges de la FIFA. Pour répondre aux attentes de la FIFA, le Maroc s’est lancé dans la construction de deux nouveaux grands stades à Rabat et Casablanca qui vont s’ajouter aux autres réalisations sportives. Je pense que nous sommes prêts à relever ce nouveau défi.
Portrait : Un homme sage
Homme d’affaires, âgé de 64 ans, Abdelmalek Abroun a été élu président du Moghreb de Tétouan (MAT) en 2004, poste qu’il a occupé jusqu’à 2018. A la tête du MAT, il a remporté deux titres de champion du Maroc et une Coupe de Challenge, en plus d’une participation au Mondial des Clubs. A Tétouan, il a construit un centre de formation de haut niveau et rénové le Stade Saniat R’mel. En 2013, en sa qualité de membre de la liste présentée par le nouveau président de la FRMF, Fouzi Lekjaâ, il a intégré le Bureau Fédéral. Il fut nommé, par la suite, président de la Commission des infrastructures.