« Mohammad Mahdi Karami et Seyed Mohammad Hosseini, les principaux auteurs du crime qui a conduit au martyre de Rouhollah Ajamian, ont été pendus ce matin » samedi, a indiqué Mizan Online, en référence à un membre de la milice des Bassidji, liée aux Gardiens de la Révolution, l’armée iranienne.
Le tribunal de première instance avait condamné à mort les deux hommes le 4 décembre, a précisé l’agence. Le 3 janvier, la Cour suprême d’Iran avait confirmé les condamnations à mort des deux hommes, les accusant d’avoir tué Ajamian le 3 novembre à Karaj, à l’ouest de Téhéran.
«Je viens d’apprendre que mon filleul #MohammadMehdiKarami, 22 ans, a été exécuté ce matin par le gouvernement iranien. Colère, tristesse immense et pensées affligées à ses proches. Emmanuel Macron, votre silence vis-à-vis du régime est inadmissible», a réagi la députée LFI Clémentine Autain.
Comme elle, une centaine de parlementaires a parrainé des manifestants condamnés à mort pour alerter sur leur sort. Des stars ont aussi apporté leur soutien à ceux qui osent défier le régime, et appellent à mettre fin à ces exécutions.
Le tribunal de première instance avait condamné à mort les deux hommes le 4 décembre, a précisé l’agence. Le 3 janvier, la Cour suprême d’Iran avait confirmé les condamnations à mort des deux hommes, les accusant d’avoir tué Ajamian le 3 novembre à Karaj, à l’ouest de Téhéran.
«Je viens d’apprendre que mon filleul #MohammadMehdiKarami, 22 ans, a été exécuté ce matin par le gouvernement iranien. Colère, tristesse immense et pensées affligées à ses proches. Emmanuel Macron, votre silence vis-à-vis du régime est inadmissible», a réagi la députée LFI Clémentine Autain.
Comme elle, une centaine de parlementaires a parrainé des manifestants condamnés à mort pour alerter sur leur sort. Des stars ont aussi apporté leur soutien à ceux qui osent défier le régime, et appellent à mettre fin à ces exécutions.
Quatorze condamnations à mort, quatre déjà exécutées
Depuis le début du mouvement de contestation, la justice a condamné à mort 14 personnes en lien avec les manifestations, selon un décompte de l’AFP basé sur des informations officielles.
Quatre ont été exécutées, deux ont vu leur peine confirmée par la Cour suprême, six attendent de nouveaux procès et deux autres peuvent faire appel. Des militants assurent qu’une dizaine d’autres personnes font face à des accusations passibles de la peine de mort.
Les Etats-Unis ont fermement dénoncé samedi les exécutions de deux hommes, condamnés à mort dans le cadre des manifestations en Iran.
"Nous condamnons dans les termes les plus forts le simulacre de procès et l'exécution en Iran de Mohammad Mehdi Karami et Mohammad Hosseini", a tweeté le porte-parole de la diplomatie américaine, Ned Price.
"Ces exécutions sont un élément clé de la stratégie du régime pour réprimer les manifestations", qui secouent le pays depuis des mois, a-t-il assuré.
Quatre ont été exécutées, deux ont vu leur peine confirmée par la Cour suprême, six attendent de nouveaux procès et deux autres peuvent faire appel. Des militants assurent qu’une dizaine d’autres personnes font face à des accusations passibles de la peine de mort.
Les Etats-Unis ont fermement dénoncé samedi les exécutions de deux hommes, condamnés à mort dans le cadre des manifestations en Iran.
"Nous condamnons dans les termes les plus forts le simulacre de procès et l'exécution en Iran de Mohammad Mehdi Karami et Mohammad Hosseini", a tweeté le porte-parole de la diplomatie américaine, Ned Price.
"Ces exécutions sont un élément clé de la stratégie du régime pour réprimer les manifestations", qui secouent le pays depuis des mois, a-t-il assuré.
Des exécutions "révoltantes"
Le ministère français des Affaires étrangères a jugé samedi "révoltantes" les exécutions de Mohammad Mehdi Karami et de Seyyed Mohammad Hosseini, condamnés à mort dans le cadre des manifestations en Iran, et exhorté Téhéran "à entendre les aspirations légitimes du peuple iranien".
"L'exécution de manifestants ne peut tenir lieu de réponse aux aspirations légitimes de liberté du peuple iranien", a souligné un communiqué du quai d'Orsay, précisant que la cheffe de la diplomatie française Catherine Colonna l'avait "dit à son homologue iranien le 20 décembre" dernier en marge d'un sommet régional en Jordanie.
"Ces exécutions, révoltantes, s'ajoutent aux nombreuses autres violations graves et inacceptables des droits et libertés fondamentales commises par les autorités iraniennes", ajoute le Quai d'Orsay.
Et la France a maintes fois dénoncé ces violations, "publiquement et directement auprès des autorités iraniennes, ainsi qu'avec ses partenaires de l'Union européenne", rappelle-t-il.
De son côté, l'Union européenne avait exprimé plus tôt sa consternation et avait appelé "une nouvelle fois les autorités iraniennes à mettre immédiatement un terme à la pratique hautement condamnable de prononcer et d'exécuter des condamnations à mort contre des manifestants".
"L'exécution de manifestants ne peut tenir lieu de réponse aux aspirations légitimes de liberté du peuple iranien", a souligné un communiqué du quai d'Orsay, précisant que la cheffe de la diplomatie française Catherine Colonna l'avait "dit à son homologue iranien le 20 décembre" dernier en marge d'un sommet régional en Jordanie.
"Ces exécutions, révoltantes, s'ajoutent aux nombreuses autres violations graves et inacceptables des droits et libertés fondamentales commises par les autorités iraniennes", ajoute le Quai d'Orsay.
Et la France a maintes fois dénoncé ces violations, "publiquement et directement auprès des autorités iraniennes, ainsi qu'avec ses partenaires de l'Union européenne", rappelle-t-il.
De son côté, l'Union européenne avait exprimé plus tôt sa consternation et avait appelé "une nouvelle fois les autorités iraniennes à mettre immédiatement un terme à la pratique hautement condamnable de prononcer et d'exécuter des condamnations à mort contre des manifestants".
Des morts et des blessés lors d’une fusillade dans une compagnie pétrolière
Au moins une personne a été tuée et deux autres blessées, après une fusillade perpétrée samedi, à l'intérieur des installations d'une compagnie pétrolière et gazière dans le sud-ouest de l'Iran.
L'accident s'est produit dans un laboratoire de chimie de la Gachsaran oil and Gas Company (GOGPC), une filiale de la deuxième compagnie pétrolière iranienne, la National Iranian Southern Oil Company (NISOC) au sud-ouest du pays.
Selon des rapports locaux, l'un des employés de l'entreprise, qui a été suspendu, s'en serait pris à ses collègues, faisant un mort et deux blessés. Le véritable motif de la fusillade demeure, cependant, encore inconnu.
"La police a arrêté l'employé suspecté et a ouvert une enquête pour découvrir les circonstances de l'incident", a indiqué le bureau du gouverneur de Gachsaran, dans un communiqué.
"L'accusé a utilisé un fusil causant des blessures graves à trois de ses collègues, dont l'un est décédé dès son arrivée à l'hôpital", a déclaré le chef de la police du district de Ghachsaran, Arslan Khademian, selon des médias gouvernementaux.
Il a ajouté que plus de détails sur l'incident seront révélés après la publication des résultats des enquêtes policières.
L'accident s'est produit dans un laboratoire de chimie de la Gachsaran oil and Gas Company (GOGPC), une filiale de la deuxième compagnie pétrolière iranienne, la National Iranian Southern Oil Company (NISOC) au sud-ouest du pays.
Selon des rapports locaux, l'un des employés de l'entreprise, qui a été suspendu, s'en serait pris à ses collègues, faisant un mort et deux blessés. Le véritable motif de la fusillade demeure, cependant, encore inconnu.
"La police a arrêté l'employé suspecté et a ouvert une enquête pour découvrir les circonstances de l'incident", a indiqué le bureau du gouverneur de Gachsaran, dans un communiqué.
"L'accusé a utilisé un fusil causant des blessures graves à trois de ses collègues, dont l'un est décédé dès son arrivée à l'hôpital", a déclaré le chef de la police du district de Ghachsaran, Arslan Khademian, selon des médias gouvernementaux.
Il a ajouté que plus de détails sur l'incident seront révélés après la publication des résultats des enquêtes policières.