L'Italie a de plus en plus besoin de main d'œuvre extra-européenne , qu'elle soit à titre saisonnier ou non-saisonnier.
Parmi les 191.000 entrées de main d’œuvre extra-européenne prévues par le « Décret Flux 2023/2025 », plus de 53.000 postes restent à pourvoir. Le gouvernement a même prolongé les délais de candidature jusqu’au 31 décembre prochain.
Le manque de main d’œuvre est particulièrement observé dans le secteur du tourisme. Sur 55.000 quotas disponibles, seules 6257 demandes ont été formulées au 18 mars.
Cependant, les travailleurs en provenance du Maroc sont peu retenus, apprend-on de "La Repubblica", qui fait savoir que 50 travailleurs marocains parmi 2000 ont été autorisés.
Cela s'explique, selon la même source, la décision du gouvernement italien de classifier le Maroc comme pays à risque migratoire. Une classification qui entrave l’accès des Marocains aux postes vacants.
Les demandeurs d’emploi marocains sont ainsi soumis à des contrôles supplémentaires qui allongent les délais de l’inspection nationale du travail.