À deux semaines du début des épreuves des Jeux Olympiques 2024, le taekwondo est entré en lice ce mercredi. C’est le Grand Palais qui accueille ce tournoi après avoir abrité les duels d’escrime entre le 27 juillet et le 4 août.
Le jeune homme de 18 ans répondant au nom d’Omar Yaser Ismail fait partie des huit représentants palestiniens engagés dans six sports (athlétisme, boxe, judo, tir, natation et taekwondo), le seul à avoir obtenu son billet lors d’un tournoi de qualification et sans passer par une invitation. Il est particulièrement bien entré dans son tournoi, disposant en 2 rounds à 0 (4-3, 5-0) de l’Iranien Hadi Tiranvalipour, qui combattait sous la bannière de l’équipe olympique des réfugiés.
Après avoir remporté son premier combat, Omar Yaser Ismail s’est confié à l’Agence France Presse (AFP). « Tout ça, c’est pour la Palestine. C’est vrai que nous jouons et combattons, mais les vrais héros, ce sont les enfants de Palestine et les enfants de Gaza », a déclaré le taekwondoïste à dix mois jour pour jour depuis l’attaque du Hamas en Israël et de l’offensive de l’armée israélienne sur les territoires palestiniens qui s’en est directement suivie et qui a fait plus de 39 000 morts dans la bande de Gaza.
Peu après, Omar Yaser Ismail est revenu sur l’aire de combat pour affronter l’Espagnol Vicente Yunta. Un adversaire d’un autre calibre, médaillé de bronze aux derniers championnats du monde, et devant lequel le jeune de 18 ans a plié, étant proche de créer la surprise au second round. En effet, il a pris l’avantage 6-3 à 10 secondes du terme mais s’est fait rattraper de peu (victoire deux rounds à zéro de l’Espagnol et pas de nécessité de jouer un troisième round décisif).
Déçu de cette fin difficile à accepter, le Palestinien a été ovationné pour son courage et sa prestation par le public du Grand Palais, Adrian Vicente Yunta est resté quelques instants près de lui pour le congratuler.
Dans les tribunes, des drapeaux palestiniens mais aussi israéliens ont flotté, ces derniers pour encourager une Israélienne engagée dans le tournoi féminin des moins de 49 kilos.
Alors que ses parents ont quitté la Palestine pour les Émirats arabes unis avant sa naissance, Omar Yaser Ismail est resté très attaché à sa terre d’origine. Il s’y est rendu au moins une fois par an depuis son plus jeune âge pour rendre visite à sa famille en Cisjordanie.
Le jeune homme de 18 ans répondant au nom d’Omar Yaser Ismail fait partie des huit représentants palestiniens engagés dans six sports (athlétisme, boxe, judo, tir, natation et taekwondo), le seul à avoir obtenu son billet lors d’un tournoi de qualification et sans passer par une invitation. Il est particulièrement bien entré dans son tournoi, disposant en 2 rounds à 0 (4-3, 5-0) de l’Iranien Hadi Tiranvalipour, qui combattait sous la bannière de l’équipe olympique des réfugiés.
Après avoir remporté son premier combat, Omar Yaser Ismail s’est confié à l’Agence France Presse (AFP). « Tout ça, c’est pour la Palestine. C’est vrai que nous jouons et combattons, mais les vrais héros, ce sont les enfants de Palestine et les enfants de Gaza », a déclaré le taekwondoïste à dix mois jour pour jour depuis l’attaque du Hamas en Israël et de l’offensive de l’armée israélienne sur les territoires palestiniens qui s’en est directement suivie et qui a fait plus de 39 000 morts dans la bande de Gaza.
Standing ovation du Grand Palais
Peu après, Omar Yaser Ismail est revenu sur l’aire de combat pour affronter l’Espagnol Vicente Yunta. Un adversaire d’un autre calibre, médaillé de bronze aux derniers championnats du monde, et devant lequel le jeune de 18 ans a plié, étant proche de créer la surprise au second round. En effet, il a pris l’avantage 6-3 à 10 secondes du terme mais s’est fait rattraper de peu (victoire deux rounds à zéro de l’Espagnol et pas de nécessité de jouer un troisième round décisif).
Déçu de cette fin difficile à accepter, le Palestinien a été ovationné pour son courage et sa prestation par le public du Grand Palais, Adrian Vicente Yunta est resté quelques instants près de lui pour le congratuler.
Dans les tribunes, des drapeaux palestiniens mais aussi israéliens ont flotté, ces derniers pour encourager une Israélienne engagée dans le tournoi féminin des moins de 49 kilos.
Alors que ses parents ont quitté la Palestine pour les Émirats arabes unis avant sa naissance, Omar Yaser Ismail est resté très attaché à sa terre d’origine. Il s’y est rendu au moins une fois par an depuis son plus jeune âge pour rendre visite à sa famille en Cisjordanie.