Alors qu’il y a un an et demi, la maire de Paris Anne Hidalgo clamait sans vergogne « pas de climatisation au village olympique », dans un souci d’organiser des Jeux « verts et durables », 2500 appareils ont tout de même été commandés par les délégations sur les 7000 chambres du village olympique qui accueillent 14250 personnes.
Et cela n’a pas manqué de faire réagir certains athlètes. Ainsi, Ebony Morrison, de la délégation libérienne, a publié sur TikTok une vidéo qui la montre en compagnie de sa colocatrice dans sa chambre, se plaignant de la température élevée et de l’absence de climatisation, alors que Paris fait face à une forte vague de chaleur, avec de forts taux d’humidité.
Qui plus est, les fenêtres ne sont pas équipées de moustiquaires et on y voit également l’athlète tentant de tuer tant bien que mal des insectes qui se sont immiscés dans sa chambre.
Le champion italien de natation Thomas Ceccon médaillé d’or au 100 m dos, s’est aussi montré très critique envers le village olympique : « Il n'y a pas de climatisation, il fait très chaud et la nourriture est mauvaise. De nombreux athlètes bougent à cause de cela… » Selon lui, ces conditions ne sont pas optimales pour pousser les athlètes à performer dans le cadre du sport de haut niveau, et cela a peut-être pâti sur sa performance au 200 m dos en demi-finale, alors qu’il a manqué la qualification. Hier, samedi, il a d’ailleurs été filmé en train de dormir dans l’un des parcs du village olympique, désertant ainsi sa chambre probablement trop chauffée par la canicule.
Côté confort, les lits, en carton recyclé, conçus par l’entreprise japonaise Airweave et fabriqués en France, avaient été installés pour la première fois aux Jeux Olympiques de Tokyo et avaient déjà été fustigés pour leur solidité et leur manque de confort. Une rigidité à toute épreuve qui a amusé de nombreux athlètes qui se sont pris à les tester dans des vidéos qu’ils ont relayées, mais qui déplaît aussi : « C’est dur comme de la pierre », a déploré la joueuse de water-polo australienne Matilda Kearns. Sa coéquipière avec qui elle partage sa chambre, se plaint par ailleurs d’avoir eu un mal de dos persistant au réveil.
Au niveau de la nourriture, la cantine a vivement été critiquée par de nombreux athlètes, jugée en quantité et en qualité insuffisantes. Sodexo, qui opère le restaurant du village, fourni en produits frais par Carrefour, n’aurait pas répondu aux exigences des sportifs en premier lieu. C’est notamment la proportion de viande grillée (poulet et bœuf) qui semblait minime lors des premiers jours, et qui a été multipliée par trois afin d’assurer une moyenne de 900 grammes par jour et par athlète. Autre ajustement, les athlètes se servent directement au bar à salade alors qu’auparavant ils pouvaient attendre jusqu’à dix minutes avant d’être servis. La délégation britannique a quant à elle, contrecarré les carences dénoncées en apportant son propre chef.
Des faits insolites donc, qui ne manqueront pas de faire sourire, mais qui n’auront tout de même pas gâché la fête alors que nous sommes au dixième jour d’une édition globalement réussie.
Et cela n’a pas manqué de faire réagir certains athlètes. Ainsi, Ebony Morrison, de la délégation libérienne, a publié sur TikTok une vidéo qui la montre en compagnie de sa colocatrice dans sa chambre, se plaignant de la température élevée et de l’absence de climatisation, alors que Paris fait face à une forte vague de chaleur, avec de forts taux d’humidité.
Qui plus est, les fenêtres ne sont pas équipées de moustiquaires et on y voit également l’athlète tentant de tuer tant bien que mal des insectes qui se sont immiscés dans sa chambre.
Le champion italien de natation Thomas Ceccon médaillé d’or au 100 m dos, s’est aussi montré très critique envers le village olympique : « Il n'y a pas de climatisation, il fait très chaud et la nourriture est mauvaise. De nombreux athlètes bougent à cause de cela… » Selon lui, ces conditions ne sont pas optimales pour pousser les athlètes à performer dans le cadre du sport de haut niveau, et cela a peut-être pâti sur sa performance au 200 m dos en demi-finale, alors qu’il a manqué la qualification. Hier, samedi, il a d’ailleurs été filmé en train de dormir dans l’un des parcs du village olympique, désertant ainsi sa chambre probablement trop chauffée par la canicule.
Des lits qui font mal au dos
Côté confort, les lits, en carton recyclé, conçus par l’entreprise japonaise Airweave et fabriqués en France, avaient été installés pour la première fois aux Jeux Olympiques de Tokyo et avaient déjà été fustigés pour leur solidité et leur manque de confort. Une rigidité à toute épreuve qui a amusé de nombreux athlètes qui se sont pris à les tester dans des vidéos qu’ils ont relayées, mais qui déplaît aussi : « C’est dur comme de la pierre », a déploré la joueuse de water-polo australienne Matilda Kearns. Sa coéquipière avec qui elle partage sa chambre, se plaint par ailleurs d’avoir eu un mal de dos persistant au réveil.
Une cantine avec des rations insuffisantes et une qualité faible
Au niveau de la nourriture, la cantine a vivement été critiquée par de nombreux athlètes, jugée en quantité et en qualité insuffisantes. Sodexo, qui opère le restaurant du village, fourni en produits frais par Carrefour, n’aurait pas répondu aux exigences des sportifs en premier lieu. C’est notamment la proportion de viande grillée (poulet et bœuf) qui semblait minime lors des premiers jours, et qui a été multipliée par trois afin d’assurer une moyenne de 900 grammes par jour et par athlète. Autre ajustement, les athlètes se servent directement au bar à salade alors qu’auparavant ils pouvaient attendre jusqu’à dix minutes avant d’être servis. La délégation britannique a quant à elle, contrecarré les carences dénoncées en apportant son propre chef.
Des faits insolites donc, qui ne manqueront pas de faire sourire, mais qui n’auront tout de même pas gâché la fête alors que nous sommes au dixième jour d’une édition globalement réussie.