La créativité littéraire de Jamila Abitar éclaire un chemin de principale importance. Un chemin de crête, un chemin de montagne, un chemin qui coupe à travers champs, pierreux, caillouteux ou sablonneux, un chemin au carrefour des possibles, où le mot et la métaphore entraînent progressivement au travers des passages et des parcours qui vont et qui viennent sans se soucier des distances à l’aube des dunes du désert et jusqu’aux brises printanières blotties confortablement derrière la Koutoubia. Ainsi que le fait remarquer Hans Limon dans son « Avant Lire », Jamila Abitar tresse de ses fulgurances des « poèmes qui sauront ressusciter le soleil à l’horizon ». Elle exalte :
« ceux dont les poumons sont gonflés de plénitude. Ceux dont les yeux baignés de lumière, ne se ferment jamais » Il souffle sur ce chemin un esprit favorable au voyageur, au rêve, à l’illumination, comme au coeur d’un lieu de rencontre, d’échange et de partage. Au-delà des passerelles, des sentiers battus et des lumières d’un espace à l’autre, le chemin conduit allègrement d’un village à l’autre.
« Qu’avons-nous fait de notre noblesse chaque jour piétinée par nous-même ? » Jamila Abitar est indiscutablement une voix de la littérature marocaine au féminin qui construit à belles enjambées une oeuvre poétique originale. L’errance devient alors course, randonnée, rêverie et nomadisme. À la fois poète du terroir et poétesse de la diaspora, Jamila Abitar en est à son cinquième recueil après : L’Aube sous les dunes, L’Oracle des fellahs, Le Bleu infini, et À Marrakech, derrière la Koutoubia.
« ceux dont les poumons sont gonflés de plénitude. Ceux dont les yeux baignés de lumière, ne se ferment jamais » Il souffle sur ce chemin un esprit favorable au voyageur, au rêve, à l’illumination, comme au coeur d’un lieu de rencontre, d’échange et de partage. Au-delà des passerelles, des sentiers battus et des lumières d’un espace à l’autre, le chemin conduit allègrement d’un village à l’autre.
« Qu’avons-nous fait de notre noblesse chaque jour piétinée par nous-même ? » Jamila Abitar est indiscutablement une voix de la littérature marocaine au féminin qui construit à belles enjambées une oeuvre poétique originale. L’errance devient alors course, randonnée, rêverie et nomadisme. À la fois poète du terroir et poétesse de la diaspora, Jamila Abitar en est à son cinquième recueil après : L’Aube sous les dunes, L’Oracle des fellahs, Le Bleu infini, et À Marrakech, derrière la Koutoubia.
Chekib ABDESSALAM
« Chemin d’errance », Ed. Traversées