Javier Tebas, president de la Liga, a présenté devant les medias de Madrid les aperçus de la nouvelle politique pour l’épanouissement et le redressement du football espagnol touché par la pandémie du coronavirus. Avec beaucoup de franchise et de realisme, il a répondu aux questions des journalistes.
- Quels sont les objectifs de la Liga que vous présidez après la fin de la pandémie ?
R- La Liga travaille actuellement dans le cadre d’un seul et important objectif : revenir plus fort après la disparition de la pandémie.
- Quel sera le plan de l’action contre la Covid-19 qui a beaucoup nui au football ?
- A vrai dire, les effets de la pandémie du coronavirus requièrent un plan d’action immédiat dans l’industrie du football mais ne doivent pas détourner des plans de croissance à long terme et de l’exploration des nouvelles sources de revenus.
- Pourriez-vous en donner les détails pour envisager une solution meilleure à la crise du football ?
- Les grandes lignes des plans à long terme de la Liga se concentreront sur la croissance dans le domaine digital. Les nouvelles sources de revenus provenant de ce domaine seront vitales, pour la santé de l’industrie à moyen et long termes. Nous travaillons déjà sur un plan décennal. Il y a déjà une certaine compréhension de ce qui va se passer pour les droits audiovisuels, la technologie et les plateformes OTT (service par contournement), qui vont prospérer. Tout cela veut dire qu’il faut envisager des plans à long terme pour assurer cette transition. Je pense qu’au cours des 10 prochaines années, le plus important pour nous sera l’écosystème digital. Nous avons travaillé sur notre écosystème digital depuis plusieurs années et nous avons investi beaucoup d’argent, notamment pour l’OTT et la lutte contre la piraterie.
- Dans quelle mesure, ces investissements sont-ils nécessaires ?
- Ces investissements sont nécessaires car la valeur des droits audiovisuels pourrait ne pas continuer à croitre au même rythme élevé que lors de la dernière décennie. Le ralentissement de ce marché pouvait d’ailleurs être perçu avant même la crise du coronavirus. Cela indique le besoin de se tourner vers le digital pour trouver des sources alternatives de revenus.
- Y a-t-il d’autres sources de revenus ?
- Effectivement, il existe d’autres sources de revenus sur lesquelles nous avons travaillé ces dernières années qui pourraient devenir très importantes et nous pensons qu’elles pourront nous aider à compenser la croissance ralentie (des droits TV) qui pourrait ne pas être à deux chiffres. Il y a la sphère digitale, l’OTT et d’autres types de produits que vous pouvez offrir aux supporters dans le monde entier.
- Et la création du ‘LaLiga Pass’, où en est-elle ?
R-Le service d’OTT de la Liga, la Liga SportsTV, a été lancé au début de l’année 2019, offrant principalement des sports espagnols peu médiatisés. La création de cette plateforme pour ces sports a offert une mine d’informations utiles à la Liga avant d’entrer dans une décennie où les OTT pourraient devenir les trois lettres les plus importantes pour l’industrie du football.
- Est-il possible que la Liga développe sa propre version du NBA League Pass ?
R-Certainement. C’est un modèle intelligent pour la croissance d’une compétition. Nous travaillons déjà là-dessus et sommes déjà bien avancés pour un potentiel pass LaLiga.
- Qu’en sera-t-il pour les partenariats existants ?
R-Plutôt que de concurrencer les diffuseurs, une telle offre serait pensée pour compléter les partenariats existants. Le Pass La Liga est un produit qui serait adapté à chaque territoire dans le monde et qui serait offert en collaboration avec le diffuseur sur chaque territoire. C’est un produit qui pourrait cibler des gens qui aiment vraiment la Liga, les vrais fans, mais qui vivent dans un pays où le diffuseur ne montre que quelques matches et résumés. Vous pourriez offrir à ces supporters ce qu’ils veulent vraiment, ce qui aidera les diffuseurs à créer plus de valeur.
- Quel sera le chemin à suivre pour assainir le football espagnol ?
- Concernant la santé économique des clubs, la Liga a ajusté ses méthodes de contrôle économique pour assurer que le football espagnol réussisse à surmonter cette crise de manière responsable. En analysant les comptes de la saison dernière, beaucoup de clubs de petite et moyenne envergures ont quand même réussi à faire du profit malgré la situation liée au coronavirus. L’année prochaine, il y aura également des profits grâce à notre contrôle économique. La Liga, en collaboration avec les clubs, décide combien les dirigeants des équipes professionnelles peuvent dépenser selon les revenus. Concernant le recrutement des joueurs, cela a dû être une année de transition. Mais ce sont les mesures responsables que nous devions prendre afin de réussir à atteindre nos objectifs collectifs à long terme.
Traduit de l’espagnol par Rachid MADANI
- Quels sont les objectifs de la Liga que vous présidez après la fin de la pandémie ?
R- La Liga travaille actuellement dans le cadre d’un seul et important objectif : revenir plus fort après la disparition de la pandémie.
- Quel sera le plan de l’action contre la Covid-19 qui a beaucoup nui au football ?
- A vrai dire, les effets de la pandémie du coronavirus requièrent un plan d’action immédiat dans l’industrie du football mais ne doivent pas détourner des plans de croissance à long terme et de l’exploration des nouvelles sources de revenus.
- Pourriez-vous en donner les détails pour envisager une solution meilleure à la crise du football ?
- Les grandes lignes des plans à long terme de la Liga se concentreront sur la croissance dans le domaine digital. Les nouvelles sources de revenus provenant de ce domaine seront vitales, pour la santé de l’industrie à moyen et long termes. Nous travaillons déjà sur un plan décennal. Il y a déjà une certaine compréhension de ce qui va se passer pour les droits audiovisuels, la technologie et les plateformes OTT (service par contournement), qui vont prospérer. Tout cela veut dire qu’il faut envisager des plans à long terme pour assurer cette transition. Je pense qu’au cours des 10 prochaines années, le plus important pour nous sera l’écosystème digital. Nous avons travaillé sur notre écosystème digital depuis plusieurs années et nous avons investi beaucoup d’argent, notamment pour l’OTT et la lutte contre la piraterie.
- Dans quelle mesure, ces investissements sont-ils nécessaires ?
- Ces investissements sont nécessaires car la valeur des droits audiovisuels pourrait ne pas continuer à croitre au même rythme élevé que lors de la dernière décennie. Le ralentissement de ce marché pouvait d’ailleurs être perçu avant même la crise du coronavirus. Cela indique le besoin de se tourner vers le digital pour trouver des sources alternatives de revenus.
- Y a-t-il d’autres sources de revenus ?
- Effectivement, il existe d’autres sources de revenus sur lesquelles nous avons travaillé ces dernières années qui pourraient devenir très importantes et nous pensons qu’elles pourront nous aider à compenser la croissance ralentie (des droits TV) qui pourrait ne pas être à deux chiffres. Il y a la sphère digitale, l’OTT et d’autres types de produits que vous pouvez offrir aux supporters dans le monde entier.
- Et la création du ‘LaLiga Pass’, où en est-elle ?
R-Le service d’OTT de la Liga, la Liga SportsTV, a été lancé au début de l’année 2019, offrant principalement des sports espagnols peu médiatisés. La création de cette plateforme pour ces sports a offert une mine d’informations utiles à la Liga avant d’entrer dans une décennie où les OTT pourraient devenir les trois lettres les plus importantes pour l’industrie du football.
- Est-il possible que la Liga développe sa propre version du NBA League Pass ?
R-Certainement. C’est un modèle intelligent pour la croissance d’une compétition. Nous travaillons déjà là-dessus et sommes déjà bien avancés pour un potentiel pass LaLiga.
- Qu’en sera-t-il pour les partenariats existants ?
R-Plutôt que de concurrencer les diffuseurs, une telle offre serait pensée pour compléter les partenariats existants. Le Pass La Liga est un produit qui serait adapté à chaque territoire dans le monde et qui serait offert en collaboration avec le diffuseur sur chaque territoire. C’est un produit qui pourrait cibler des gens qui aiment vraiment la Liga, les vrais fans, mais qui vivent dans un pays où le diffuseur ne montre que quelques matches et résumés. Vous pourriez offrir à ces supporters ce qu’ils veulent vraiment, ce qui aidera les diffuseurs à créer plus de valeur.
- Quel sera le chemin à suivre pour assainir le football espagnol ?
- Concernant la santé économique des clubs, la Liga a ajusté ses méthodes de contrôle économique pour assurer que le football espagnol réussisse à surmonter cette crise de manière responsable. En analysant les comptes de la saison dernière, beaucoup de clubs de petite et moyenne envergures ont quand même réussi à faire du profit malgré la situation liée au coronavirus. L’année prochaine, il y aura également des profits grâce à notre contrôle économique. La Liga, en collaboration avec les clubs, décide combien les dirigeants des équipes professionnelles peuvent dépenser selon les revenus. Concernant le recrutement des joueurs, cela a dû être une année de transition. Mais ce sont les mesures responsables que nous devions prendre afin de réussir à atteindre nos objectifs collectifs à long terme.
Traduit de l’espagnol par Rachid MADANI