Par définition, une journée internationale (ou journée mondiale) est un jour de l’année dédié à un thème particulier, selon des propositions qui peuvent venir d’associations, institutions ou pays. La première journée internationale fut instituée en 1950, deux ans, jour pour jour, après l’adoption par l’Assemblée générale des Nations Unies de la Déclaration universelle des droits de l’homme et est consacrée naturellement aux droits de l’homme.
Les journées internationales sont établies par l’Assemblée générale des Nations Unies, le Conseil économique et social des Nations Unies, l’Unesco, l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’Union internationale des télécommunications (UIT), l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (ONUAA), l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), l’Organisation maritime internationale (OMI), Organisation météorologique mondiale (OMM) et l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), ne sont pas en reste dans la proclamation des journées internationales.
La journée mondiale de la Poésie a été instituée grâce au Maroc à travers La Maison de la Poésie dirigée à l’époque par Mohammed Bennis, poète connu et reconnu comme étant l’un des plus importants de sa génération. Dans la culture, expression populaire ou individuelle, les journées internationales ne manquent pas. La date de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur est choisie symboliquement pour célébrer également les écrivains William Shakespeare, Miguel Cervantes et Inca Garcilaso de la Vega.
La célébration des journées internationales à caractère « culturel » connaissent une mobilisation certaine du Réseau des villes créatives de l’Unesco et une large participation des auteurs, éditeurs, enseignants, bibliothécaires, institutions publiques et privées, ONG humanitaires, médias.
Le numérique impose sa logique…
La mobilisation des Villes créatives de littérature de l’UNESCO est une réalité comme le montre la première édition de la Semaine mondiale du roman. Celles-ci proposent festivals et foires du livre, ateliers et conférences, la littérature devenant ainsi une sorte d’ « outil de promotion de la culture, du dialogue interculturel et de la cohésion sociale », dans une vision patrimoniale qui ne fait pas l’économie des supports littéraires numériques, e-books, archives numériques et littérature électronique.
Dans ce contexte Dublin, Ville créative de littérature de l’UNESCO depuis 2010, se penche « Le Dublin littéraire dans les archives numériques » alors que Jakarta entend offrir aux romanciers et aux talents émergents les moyens « d’affiner leurs compétences en matière d’écriture créative et de maîtriser les subtilités de l’édition de livres électroniques ».
Vilnius, célébrera, pour sa part, la Semaine mondiale du roman par la commémoration du centenaire de l’héritage littéraire de l’oeuvre Ulysse de James Joyce, en organisant une série de lectures pour encourager le goût pour la littérature dans le cadre de l’Odyssée européenne ULYSSES (OEU), un projet qui associe18 villes européennes réparties dans 16 pays du Vieux Continent.
D’autres écrivains sont prévus au programme de ces célébrations, dont Fernando Aramburu à Heidelberg, avec une conférence consacrée à Patria de l’auteur espagnol et Laurence Fearnley, à Dunedin, auteur néo-zélandaise de Winter Time, considéré comme une sorte de plaidoyer en faveur du développement durable. La semaine mondiale du Roman a été décidée suite à une initiative tunisienne et se justifie, selon l’Unesco, par le fait qu’ « Il s’agit d’un récit d’imagination qui se distingue par sa longueur, sa vraisemblance et par sa diversité.
Disposant d’une capacité à aborder tous les sujets, le roman est un vecteur d’idées, de valeurs, d’émotions et d’informations. ». Pour la Journée mondiale de la poésie, il s’agit pour l’Unesco de célébrer « l’une des formes d’expression et d’identité linguistique et culturelle les plus précieuses de l’humanité. Pratiquée à travers l’histoire, dans toutes les cultures et sur tous les continents, la poésie parle à notre humanité commune et à nos valeurs partagées, en transformant le plus simple des poèmes en un puissant catalyseur pour le dialogue et la paix ».
Les journées internationales sont établies par l’Assemblée générale des Nations Unies, le Conseil économique et social des Nations Unies, l’Unesco, l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’Union internationale des télécommunications (UIT), l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (ONUAA), l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), l’Organisation maritime internationale (OMI), Organisation météorologique mondiale (OMM) et l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), ne sont pas en reste dans la proclamation des journées internationales.
La journée mondiale de la Poésie a été instituée grâce au Maroc à travers La Maison de la Poésie dirigée à l’époque par Mohammed Bennis, poète connu et reconnu comme étant l’un des plus importants de sa génération. Dans la culture, expression populaire ou individuelle, les journées internationales ne manquent pas. La date de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur est choisie symboliquement pour célébrer également les écrivains William Shakespeare, Miguel Cervantes et Inca Garcilaso de la Vega.
La célébration des journées internationales à caractère « culturel » connaissent une mobilisation certaine du Réseau des villes créatives de l’Unesco et une large participation des auteurs, éditeurs, enseignants, bibliothécaires, institutions publiques et privées, ONG humanitaires, médias.
Le numérique impose sa logique…
La mobilisation des Villes créatives de littérature de l’UNESCO est une réalité comme le montre la première édition de la Semaine mondiale du roman. Celles-ci proposent festivals et foires du livre, ateliers et conférences, la littérature devenant ainsi une sorte d’ « outil de promotion de la culture, du dialogue interculturel et de la cohésion sociale », dans une vision patrimoniale qui ne fait pas l’économie des supports littéraires numériques, e-books, archives numériques et littérature électronique.
Dans ce contexte Dublin, Ville créative de littérature de l’UNESCO depuis 2010, se penche « Le Dublin littéraire dans les archives numériques » alors que Jakarta entend offrir aux romanciers et aux talents émergents les moyens « d’affiner leurs compétences en matière d’écriture créative et de maîtriser les subtilités de l’édition de livres électroniques ».
Vilnius, célébrera, pour sa part, la Semaine mondiale du roman par la commémoration du centenaire de l’héritage littéraire de l’oeuvre Ulysse de James Joyce, en organisant une série de lectures pour encourager le goût pour la littérature dans le cadre de l’Odyssée européenne ULYSSES (OEU), un projet qui associe18 villes européennes réparties dans 16 pays du Vieux Continent.
D’autres écrivains sont prévus au programme de ces célébrations, dont Fernando Aramburu à Heidelberg, avec une conférence consacrée à Patria de l’auteur espagnol et Laurence Fearnley, à Dunedin, auteur néo-zélandaise de Winter Time, considéré comme une sorte de plaidoyer en faveur du développement durable. La semaine mondiale du Roman a été décidée suite à une initiative tunisienne et se justifie, selon l’Unesco, par le fait qu’ « Il s’agit d’un récit d’imagination qui se distingue par sa longueur, sa vraisemblance et par sa diversité.
Disposant d’une capacité à aborder tous les sujets, le roman est un vecteur d’idées, de valeurs, d’émotions et d’informations. ». Pour la Journée mondiale de la poésie, il s’agit pour l’Unesco de célébrer « l’une des formes d’expression et d’identité linguistique et culturelle les plus précieuses de l’humanité. Pratiquée à travers l’histoire, dans toutes les cultures et sur tous les continents, la poésie parle à notre humanité commune et à nos valeurs partagées, en transformant le plus simple des poèmes en un puissant catalyseur pour le dialogue et la paix ».
Abdallah BENSMAÏN
