Malgré une campagne électorale un peu « timide » suite au contexte sanitaire exceptionnel, les habitants de la capitale du Gharb, Kénitra, se sont dirigés vers les urnes pour l’exercice de leur droit de vote et ainsi pour élire, démocratiquement, ce que l’on appelle les représentants de la nation qui devraient déterminer l’avenir du pays durant le prochain quinquennat.
Pour vous apporter les points saillants de ces élections législatives, régionales et communales, « L’Opinion » s’est rendu sur place pour observer l’ambiance électorale au niveau de certaines circonscriptions de Kénitra. Vers 9h45, quelques citadins du « Port Lyautey » se sont rendus au bureau de vote se trouvant au groupe scolaire « Annakhil », sise quartier El Haouzia, pour participer à ce rendez-vous démocratique, un acte de citoyenneté par excellence.
Respect strict des mesures préventives
Respect des gestes barrières, port du masque obligatoire, désinfectants volontiers, toutes les mesures nécessaires étaient déployées pour éviter la contamination au Sars-CoV-2 et pour préserver la sécurité sanitaire des Kénitris.
« Côté organisationnel, l’opération de vote s’est passée dans les meilleures conditions », a déclaré Hamza, âgé de 33 ans, affirmant que « l’état déplorable que traverse ma ville m’a poussé vers les urnes pour exercer mon devoir de choisir « mon » représentant qui fera les mains et les pieds pour sauver Kénitra, notamment de la fameuse crise de transport ».
Ahlam, quant à elle, n’est pas 100% d’accord avec Hamza. Cette jeune de 25 ans, primo-votante, a estimé que « bien qu’il y ait plusieurs bureaux de vote, donc peu de personnes à l’intérieur de chaque classe/bureau, tout le monde utilisait le même stylo feutre. C’est le seul élément dérangeant ! ».
« L’abstention n’a jamais été la solution »
Espérant un changement dans le sens de l’amélioration des conditions de vie, Naïma, 52 ans, cadre bancaire, a fait savoir que « j’ai toujours participé aux élections en espérant que mes choix soient à la hauteur de mes attentes », ajoutant que « certes, j’ai été déçue par le comportement de certains hommes politiques qui font primer l’intérêt particulier sur l’intérêt général de la nation, mais l’abstention n’a jamais été la solution, donc jamais je ne laisserai les autres décider pour moi ».
Contrairement aux années précédentes, les partis politiques ont redoublé d’efforts pour attirer une jeunesse en mal de représentativité. D’ailleurs, leur présence a été, visiblement, nombreuse lors des élections générales 2021. « J’ai pris conscience que c’est uniquement lors des scrutins que j’exprime proprement mes idées et convictions », a témoigné Abdelaziz, faisant remarquer qu’ « en tant que citoyen, je reste un acteur clé du processus de démocratisation et de développement de la société ».
Pour vous apporter les points saillants de ces élections législatives, régionales et communales, « L’Opinion » s’est rendu sur place pour observer l’ambiance électorale au niveau de certaines circonscriptions de Kénitra. Vers 9h45, quelques citadins du « Port Lyautey » se sont rendus au bureau de vote se trouvant au groupe scolaire « Annakhil », sise quartier El Haouzia, pour participer à ce rendez-vous démocratique, un acte de citoyenneté par excellence.
Respect strict des mesures préventives
Respect des gestes barrières, port du masque obligatoire, désinfectants volontiers, toutes les mesures nécessaires étaient déployées pour éviter la contamination au Sars-CoV-2 et pour préserver la sécurité sanitaire des Kénitris.
« Côté organisationnel, l’opération de vote s’est passée dans les meilleures conditions », a déclaré Hamza, âgé de 33 ans, affirmant que « l’état déplorable que traverse ma ville m’a poussé vers les urnes pour exercer mon devoir de choisir « mon » représentant qui fera les mains et les pieds pour sauver Kénitra, notamment de la fameuse crise de transport ».
Ahlam, quant à elle, n’est pas 100% d’accord avec Hamza. Cette jeune de 25 ans, primo-votante, a estimé que « bien qu’il y ait plusieurs bureaux de vote, donc peu de personnes à l’intérieur de chaque classe/bureau, tout le monde utilisait le même stylo feutre. C’est le seul élément dérangeant ! ».
« L’abstention n’a jamais été la solution »
Espérant un changement dans le sens de l’amélioration des conditions de vie, Naïma, 52 ans, cadre bancaire, a fait savoir que « j’ai toujours participé aux élections en espérant que mes choix soient à la hauteur de mes attentes », ajoutant que « certes, j’ai été déçue par le comportement de certains hommes politiques qui font primer l’intérêt particulier sur l’intérêt général de la nation, mais l’abstention n’a jamais été la solution, donc jamais je ne laisserai les autres décider pour moi ».
Contrairement aux années précédentes, les partis politiques ont redoublé d’efforts pour attirer une jeunesse en mal de représentativité. D’ailleurs, leur présence a été, visiblement, nombreuse lors des élections générales 2021. « J’ai pris conscience que c’est uniquement lors des scrutins que j’exprime proprement mes idées et convictions », a témoigné Abdelaziz, faisant remarquer qu’ « en tant que citoyen, je reste un acteur clé du processus de démocratisation et de développement de la société ».
Siham MDIJI