Pour le coup, soyons vaches. Cela changerait de la brosse à reliure, de la caresse qui s’excite dans le sens du poil. L’une comme l’autre n’ont pas assise dans notre espace interminablement vrai et subjectif. Cette introduction hautement revendicative s’adresse aux RPM, Rencontres de la photographie de Marrakech (17-23 octobre 2022).
Nous nous y rendons, coeur battant, pour une troisième édition où l’international même local chatouille le national. Nous y adhérons pour l’amour de l’art qui ne s’inscrit généralement que lorsque son épanouissement est élargi à l’écoute de ses invités, auteurs et témoins, forcément partie prenante. Avec une organisation trisomique, on ne sait plus à quel thérapeute se vouer, à lequel des sept saints de la ville raconter notre incompréhension plurielle. Les lieux des expositions sont d’une alléchante curiosité. Jugeons : Palais Badii, Dar Si Saïd, Dar El Bacha, Musée Yves-Saint Laurent, Dar Bellarj…
Seulement, livrés au verbe et à l’approximative indication, nous sommes étrangers à la localisation de ces merveilleux lieux, délicats d’accès, voire impossibles à dénicher. Nous devons user de l’interpellation continuelle de passants, habitants ou commerçants qui, généreusement, nous balisent un parcours merveilleusement sinueux sous le plomb d’un soleil gracieusement accueillant.
Perdus, nous l’étions. Surpris, également, par endroits. Que dire de cette exposition de Marco Guerra où le verdi sous l’eau devient eau bénite ? Que penser des photos triturées à outrance par Zouhir Ibn El Farouk relatant l’improbable jusqu’à l’anéantir ? Que retenir des dizaines de photographies offertes à notre questionnement dont une partie relatant des souvenirs de vacances d’une communauté judéo-marocaine qui s’exprime par le coeur plus que par la création ? Tout y est, notre vacherie en pôle position.
Nous nous y rendons, coeur battant, pour une troisième édition où l’international même local chatouille le national. Nous y adhérons pour l’amour de l’art qui ne s’inscrit généralement que lorsque son épanouissement est élargi à l’écoute de ses invités, auteurs et témoins, forcément partie prenante. Avec une organisation trisomique, on ne sait plus à quel thérapeute se vouer, à lequel des sept saints de la ville raconter notre incompréhension plurielle. Les lieux des expositions sont d’une alléchante curiosité. Jugeons : Palais Badii, Dar Si Saïd, Dar El Bacha, Musée Yves-Saint Laurent, Dar Bellarj…
Seulement, livrés au verbe et à l’approximative indication, nous sommes étrangers à la localisation de ces merveilleux lieux, délicats d’accès, voire impossibles à dénicher. Nous devons user de l’interpellation continuelle de passants, habitants ou commerçants qui, généreusement, nous balisent un parcours merveilleusement sinueux sous le plomb d’un soleil gracieusement accueillant.
Perdus, nous l’étions. Surpris, également, par endroits. Que dire de cette exposition de Marco Guerra où le verdi sous l’eau devient eau bénite ? Que penser des photos triturées à outrance par Zouhir Ibn El Farouk relatant l’improbable jusqu’à l’anéantir ? Que retenir des dizaines de photographies offertes à notre questionnement dont une partie relatant des souvenirs de vacances d’une communauté judéo-marocaine qui s’exprime par le coeur plus que par la création ? Tout y est, notre vacherie en pôle position.
Anis HAJJAM