Un intérimaire pour remplacer un intérimaire. Voilà un exemple innovant de gouvernance. Décidément, la cabale contre le cinéma marocain se poursuit avec la rageuse envie de tout anéantir. Cet acharnement émane paradoxalement du département de tutelle, le vénérable Centre cinématographique marocain (CCM). Khalid Saïdi, jusqu’à peu Directeur de l’Institution par intérim est remercié par son ministre qui met à sa place le dénommé Abdelaziz Al Bouzdaïni, directeur des Ressources humaines au ministère de la Culture, de la Communication et de la Jeunesse. A quoi rime ce rafistolage ?
La gronde enfle certes après de multiples « exactions » menées par le désormais ex qui ne quitte pas pour autant le Centre puisqu’il en est le Secrétaire général, mais l’opérette est de très mauvais goût. Entre incompétence et fuites en avant, toute prise de décision est globalement condamnable. Les exemples sont légion face à un mépris glaçant. Lors du dernier Festival national, l’ambiance est à la stupéfaction.
Les films projetés pour la compétition officielle ne subissent aucune présélection et on imagine le souk, les membres du jury se déchirent et on voit le résultat désolant, un cinéaste en compétition à qui on rend hommage et c’est la profonde incompréhension, un Grand prix (« Zanka Contact ») qui divise plus qu’il n’unit et c’est le clash à cause notamment d’une malheureuse bande-son… Suivent les décisions bancales de la commission d’aide et enfin cette maladresse historique sur la culture hassanie qui vaut l’annulation de la cérémonie de clôture au Festival du lm documentaire de Laâyoune.
Le directeur intérimaire prend alors la décision de sacrifier Tariq Khalami, chef de la Division de la promotion et de la coopération du CCM. Khalami limogé, même s’il « n’était pas dans les bonnes grâces bien avant la tenue du festival. Cela date de la polémique à propos du lm Zanka Contact », selon des collègues. Al Bouzdaïni désavouera-t-il Saïdi ? Il est permis de rêver.
La gronde enfle certes après de multiples « exactions » menées par le désormais ex qui ne quitte pas pour autant le Centre puisqu’il en est le Secrétaire général, mais l’opérette est de très mauvais goût. Entre incompétence et fuites en avant, toute prise de décision est globalement condamnable. Les exemples sont légion face à un mépris glaçant. Lors du dernier Festival national, l’ambiance est à la stupéfaction.
Les films projetés pour la compétition officielle ne subissent aucune présélection et on imagine le souk, les membres du jury se déchirent et on voit le résultat désolant, un cinéaste en compétition à qui on rend hommage et c’est la profonde incompréhension, un Grand prix (« Zanka Contact ») qui divise plus qu’il n’unit et c’est le clash à cause notamment d’une malheureuse bande-son… Suivent les décisions bancales de la commission d’aide et enfin cette maladresse historique sur la culture hassanie qui vaut l’annulation de la cérémonie de clôture au Festival du lm documentaire de Laâyoune.
Le directeur intérimaire prend alors la décision de sacrifier Tariq Khalami, chef de la Division de la promotion et de la coopération du CCM. Khalami limogé, même s’il « n’était pas dans les bonnes grâces bien avant la tenue du festival. Cela date de la polémique à propos du lm Zanka Contact », selon des collègues. Al Bouzdaïni désavouera-t-il Saïdi ? Il est permis de rêver.