Pour le profane que je suis, suivre les matches de la Coupe du mode (ce que je fais), est un mélange de gageure et d’auto-flagellation. Seulement, à la n de chaque rencontre je me dis que je l’ai fait. Cela me donne le courage de respirer une petite heure avant d’embrayer sur la suivante. Mais avant le début de ces multiples hostilités estampées « fairplay », une ouverture, supposée fête, a lieu et a bien lieu. Sa durée, ses messages, sa qualité ? Je laisse le soin de les apprécier aux hordes multi casquettes des acteurs des réseaux sociaux. Et puis, juste derrière cette mise en bouche, l’équipe du pays organisateur, le Qatar, se fait dézinguer par les Équatoriens (2-0). Une première depuis le lancement du Mondial, me dit-on.
J’explique à mes semblables : il est inédit qu’un pays organisateur se fasse amoché lors du match d’ouverture. La planète en a rêvé, les Qataris l’ont fait. Le surlendemain, les Saoudiens dévissent les Argentins (2-1). Des outsiders brandissant leur rage face à des favoris (sur papiers), cela fait mauvais genre.
A l’arrivée, l’Arabie décrète le mercredi jour férié suite à cette correction infligée au pays de Maradona. Voilà qui gonfle les biceps des Tunisiens réputés affronter le Danemark peu de temps après. Là, les défenseurs des « Aigles de Carthage » bombent le torse à chaque mise en touche d’un ballon adverse, prenant des postures de gladiateurs. Pourquoi, cela ne fait pas partie de leur cahier des charges ? Troublant. Match nul en fin de course et c’est rassurant pour ces petites équipes qui grandissent au fil des années et des fiertés. Le même score sanctionne le duel Maroc-Croatie. Ici, le challenge est autre. Les Marocains mettent à mal les vices champions du monde. Oui, je suis Marocain et je compte le rester après la Coupe du monde.
J’explique à mes semblables : il est inédit qu’un pays organisateur se fasse amoché lors du match d’ouverture. La planète en a rêvé, les Qataris l’ont fait. Le surlendemain, les Saoudiens dévissent les Argentins (2-1). Des outsiders brandissant leur rage face à des favoris (sur papiers), cela fait mauvais genre.
A l’arrivée, l’Arabie décrète le mercredi jour férié suite à cette correction infligée au pays de Maradona. Voilà qui gonfle les biceps des Tunisiens réputés affronter le Danemark peu de temps après. Là, les défenseurs des « Aigles de Carthage » bombent le torse à chaque mise en touche d’un ballon adverse, prenant des postures de gladiateurs. Pourquoi, cela ne fait pas partie de leur cahier des charges ? Troublant. Match nul en fin de course et c’est rassurant pour ces petites équipes qui grandissent au fil des années et des fiertés. Le même score sanctionne le duel Maroc-Croatie. Ici, le challenge est autre. Les Marocains mettent à mal les vices champions du monde. Oui, je suis Marocain et je compte le rester après la Coupe du monde.
Anis HAJJAM